l'APSAS protection de la nature

Habitant la banlieue bordelaise depuis près de 45 ans, je n'ai jamais vu autant d'animaux que depuis quelques années, animaux inconnus en ces lieux il y a quinze ans. A savoir : tourterelles turques, palombes, grives, étourneaux, aigrettes, pique-boeufs, milans, cigognes, chevreuils, renards et sangliers. Qui dit que les animaux sauvages se portent mal ? Il n'y en a jamais autant eu !
Les seules espèces en régression importante sont les hirondelles, les martinets, les vanneaux, les bécassines, la tourterelle des bois, le râle des genets-pratiquement disparu-les moineaux, les cailles, les outardes, les grenouilles. Mais de plus en plus de crapauds.
Sont devenus rarissimes les hannetons, les capricornes, les cétoines, les sauterelles alors que les criquets reviennent. Beau retour des papillons (pas toutes les espèces).
A remarquer l'extrême bonne santé des moustiques !
Le comble est que les animaux se portent mieux en ville qu'à la campagne !

Eh oui, il y a plus de bio-diversité dans un terrain correctement cultivé que dans le même terrain s'il était abandonné.. Un autre exemple. Prenons une prairie entretenue comme autrefois, avant les funestes produits. On y trouvera une grande variété de fleurs et d'insectes. Laissons quelques années cette prairie sans entretien. Cette belle diversité disparaîtra. Contrairement à ce que disent les facho-écolos, les insectes et par conséquent les oiseux profitent de l'homme.

La vérité est qu'un terrain non entretenu devient une friche est perd beaucoup de diversité. Ça commence par les orties et les broussailles. Puis viennent les arbustes et enfin les arbres. On a alors une forêt qui retrouve un peu de biodiversité.
Contrairement à une idée reçue, un terrain qui n'est plus cultivé perd tout ! Plusieurs années de friche ne permet plus de faire un jardin sans adjonction d'engrais, sauf à ne quasiment pas avoir de récolte…
Enrichir un tel sol par des amendements (matières organiques comme tontes, feuilles, fumier, etc), prend au moins 10 ans. Oui, le sol parait riche, couvert par de l'herbe et autres végétations courtes. Mais il est en fait presque entièrement dénué de micro-organismes qui permettent la dégradation des matières végétales…

Merci Franck de conforter l'évidence que j'ai dite. Un paysan a toujours eu plusieurs ennemis : la météo; les insectes ravageurs entre autres. Mais l'agriculture moderne ravage bien plus qu'elle n'est elle même ravagée !

Mulder26 a écrit:ok si vous le dites . 
pour l'instant les forêts achetées par l'Apsas sont très riches en biodiversité . il y a même eu des loups qui ont été photographiés a l'intérieur de leur réserve . 
je suis prêt a parier que si leurs réserves perdent en biodiversité car non entretenues , qu'ils auront la sagesse de faire intervenir des ouvriers forestiers . Seul bémol , ça va coûter cher . 
affaire à suivre 

T'as déjà essayé de cultiver sur une terre en friche de plusieurs années ? Moi, oui ! Et je peut te garantir que les légumes ne poussent pas sans engrais et même les déchets ne se compostent pas…

casseron a écrit:Merci Franck de conforter l'évidence que j'ai dite. Un paysan a toujours eu plusieurs ennemis : la météo; les insectes ravageurs entre autres. Mais l'agriculture moderne ravage bien plus qu'elle n'est elle même ravagée !

Le problème de l'agriculture moderne est double :
• L'agriculture "intensive" ne survit qu'à renfort d'engrais, de labours et de "désherbage"… on obtient une stérilisation des sol qui n'est compensé que par l'ajout d'engrais payé au prix fort.
• L'agriculture "néo-bio". Une "agriculture" de fainéant où il ne faut surtout pas travailler le sol, où il ne faut surtout pas "nettoyer". Le pire, c'est la culture "sur buttes végétales" : un amas de branchage et autres débris végétaux. La plupart des végétaux n'ont même pas les racines assez longues pour atteindre le sol et survivent dans une espèce de terreau mal dégrossi. Sans un apport constant de matière organique (fumier, feuilles, paille, foin, herbe, etc), rien ne pousse. Et comme la dégradation prend du temps, il faut longtemps pour que cette couche de pseudo-humus soit utilisable par les légumes. Et si on gratte le sol, on s'aperçoit qu'il n'est fertilisé que sur quelques centimètres, 5 cm max. Dessous, le sol est trop compact pour qu'une réelle fertilisation puisse avoir lieu. L'eau ne pénètre pas et les éléments nutritifs sont emporté à la première pluie…

Perso, je bêche mon jardin à la main (c'est physique !) à l'entrée de l'hiver, et je répand du "fumier" issu du curage d'étables d'une ferme près de chez moi ... puis j'assouplis la terre (au printemps) avant de semer ou planter ..!

Je répète les gestes mon père ... qui fonctionnent très bien !

Le meilleur engrais c'est la merde le résidu de la digestion ...

De plus, je ne sème jamais la même espèce au même endroit chaque année !!!
Pour ce faire, je fais mes rangs en vertical, une année et en horizontal, l'année suivante ...

Mulder26 a écrit:et moi je répands du fumier de cheval dans mes rangs de framboisiers et dans mes rangs de groseilliers . 
vive la nature !!! 

Je ne peux plus voir les framboisiers en "peinture" ... c'est une ronce ... envahissante !!!

Anoy écrit :

Je ne peux plus voir les framboisiers en "peinture" ... c'est une ronce ... envahissante !!!



Ca, c'est du racisme agricole !

casseron a écrit:Anoy écrit :

Je ne peux plus voir les framboisiers en "peinture" ... c'est une ronce ... envahissante !!!



Ca, c'est du racisme agricole !

Non, c'est très bien ... chez les autres !

J'en ai eu 2 pieds, ils ont gentiment crevé sans se disséminer.

casseron a écrit:J'en ai eu 2 pieds, ils ont gentiment crevé sans se disséminer.

Quand j'habitais en région parisienne, j'en avais une haie ! ... ça ressortait de partout ... les voisins étaient contents ! Ici, en Charente, je n'ai pas osé en remettre !