Tancarville : l'antre du diable !
Naguère, on supposait que la lugubre Tour du Lion du château de Tancarville était hantée par une présence satanique... Le Diable lui-même !
Plus célèbre certainement pour son pont que pour son château, la ville de Tancarville est érigée sur un nez crayeux qui correspond à la dernière avancée notable de falaises avant l’évasement définitif de l’estuaire de la Seine.
Entre Rouen et le Havre, la Seine ne possédait pas de pont qui permettait la liaison entre les deux rives. Le trafic était assuré par des bacs établis aux points de passage naturels du fleuve.
En juillet 1959 s’ouvre à la circulation le pont de Tancarville. Il aura fallu pour cela près de 4 ans de travaux.
Depuis le tablier suspendu à 48 m. et long de 1 400 m. le tout soutenu par deux pylônes de 125 m. et 960 m. de travées métalliques, le pont nous offre une vue époustouflante sur le canal tancarvillais et, lorsque la brume est dissipée, on voit clairement le pont de Normandie.
Du pont, on remarque aussi la silhouette du château et de sa tour du Lion rebaptisée depuis Tour du Diable, en hommage dit-on à l'ancien maître des lieux...
En effet, servant primitivement de prison, la Tour du Lion n’a pas connu une grande renommée et les villageois n’eurent aucun mal à lui attribuer par le passé un hôte infernal.
Le château, bâti au XIe, commandait l’estuaire de la Seine. Maintes et maintes fois assailli, démoli, rebâti, il reste néanmoins de nombreux vestiges.
Naguère, on supposait que la lugubre Tour du Lion du château de Tancarville était hantée par une présence satanique... Le Diable lui-même !
Plus célèbre certainement pour son pont que pour son château, la ville de Tancarville est érigée sur un nez crayeux qui correspond à la dernière avancée notable de falaises avant l’évasement définitif de l’estuaire de la Seine.
Entre Rouen et le Havre, la Seine ne possédait pas de pont qui permettait la liaison entre les deux rives. Le trafic était assuré par des bacs établis aux points de passage naturels du fleuve.
En juillet 1959 s’ouvre à la circulation le pont de Tancarville. Il aura fallu pour cela près de 4 ans de travaux.
Depuis le tablier suspendu à 48 m. et long de 1 400 m. le tout soutenu par deux pylônes de 125 m. et 960 m. de travées métalliques, le pont nous offre une vue époustouflante sur le canal tancarvillais et, lorsque la brume est dissipée, on voit clairement le pont de Normandie.
Du pont, on remarque aussi la silhouette du château et de sa tour du Lion rebaptisée depuis Tour du Diable, en hommage dit-on à l'ancien maître des lieux...
En effet, servant primitivement de prison, la Tour du Lion n’a pas connu une grande renommée et les villageois n’eurent aucun mal à lui attribuer par le passé un hôte infernal.
Le château, bâti au XIe, commandait l’estuaire de la Seine. Maintes et maintes fois assailli, démoli, rebâti, il reste néanmoins de nombreux vestiges.
Naguère, les nuits sans lune, lorsque les ténèbres envahissaient Tancarville, de sinistres cris et hurlements provenant de l’une des tours du château aiguisaient l’inquiétude des villageois. Les clameurs s’amplifièrent et la panique des tancarvillais allait croissante : certains matins, des corbeaux sont retrouvés crucifiés aux portes de certaines habitations du village. La rumeur que le château soit fréquenté par des présences sataniques courait maintenant. L’Église s’empara de l’affaire et fit venir un aumônier. Il pénétra dans l’actuelle « Tour du diable » qui serait l’antre du démon. Après un long moment d’attente, les villageois rejoignirent l’ecclésiastique. Ce dernier, après une lutte acharnée, leur annonça avoir à jamais bouté les puissances démoniaques hors des murailles de Tancarville.
Empli de corridors ruinés, désertiques et lugubres dans lesquels se faufilent certainement encore les esprits sardoniques du temps jadis, au cœur d’un palais maléfique où dominent les puissances infernales, le château de Tancarville demeurera sans doute à jamais le royaume du Malin.
« A moins que le diable ne s’en mêle »
Empli de corridors ruinés, désertiques et lugubres dans lesquels se faufilent certainement encore les esprits sardoniques du temps jadis, au cœur d’un palais maléfique où dominent les puissances infernales, le château de Tancarville demeurera sans doute à jamais le royaume du Malin.
« A moins que le diable ne s’en mêle »
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