L'OVNI de Landrecies, en 2006, a été officiellement ...

L'OVNI de Landrecies, en 2006, a été officiellement qualifié de... Mirage

jeudi 04.12.2008, 04:49 - La Voix du Nord



Deux Mirage auraient «formé» l'OVNI landrecien.


L'enquête du groupement spécialisé du centre national d'études spatiales, rendue publique cette année, a mis un terme à la polémique sur le survol de Landrecies par un phénomène lumineux, en septembre 2006. La thèse accréditée est... la plus logique.


Rappel des faits : le 26 septembre 2006, une famille de Landrecies assiste, de nuit, au survol de l'habitation par une boule de feu,
laissant dans son sillage une odeur de souffre. Les boules se séparent vers la forêt de Mormal. Des résidus blanchâtres sont retrouvés le lendemain dans le sillage de l'apparition. Plusieurs témoins ont vu le phénomène ou entendu le grondement qui l'accompagnait. La gendarmerie ouvre une enquête, qui conclut au survol d'avions de chasse... ainsi qu'à une réaction chimique sur des excréments d'animaux pour les traces blanchâtres, sans lien avec l'événement. Néanmoins, les spécialistes du GEIPAN (groupe d'étude et d'information sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés), au centre national d'études spatiales , se saisit de l'affaire, sur appel de la gendarmerie.
Au terme de l'audition des témoins principaux, de recoupements géographiques sur la trajectoire de l'apparition et d'enquête auprès des autorités aérienne, le GEIPAN a rendu public, au printemps, son rapport d'enquête : à 21 h 30, deux avions de chasse Mirage, dans le cadre d'un exercice, ont survolé Landrecies lentement, train sorti, avant de se séparer au niveau de la base aérienne de Cambrai -ce que les militaires avaient nié de prime abord. C'est le passage des chasseurs que le témoin principal, une mère de famille, aurait vu, et mal évalué en raison de sa frayeur.OAS_AD('Position1');

Les résidus blanchâtres, pour leur part, n'ont été analysés qu'au printemps par la police scientifique et n'ont rien révélé d'autres que les fameux excréments. Une réaction aux conditions climatiques ou à la larve d'un insecte est mise en cause.
S. DU. PHOTO ARCHIVES PASCAL GÉRARD