Les ovnis toujours examinés, la photo de Petit-Rechain en 1990.
BRUXELLES La vague belge est la période de 1989 à 1991, considérée comme la plus importante du monde, durant laquelle a eu lieu un nombre élevé de témoignages d'observations d'ovnis dans la région d'Eupen, la province de Hainaut et celle de Namur. La Société belge d'étude des phénomènes spatiaux de l'époque (Sobeps) affirme avoir récolté plus de 2.000 témoignages et possède 20.000 pages de rapport d'enquête (www.sobeps.org).Dans la nuit du 4 avril 1990, pas loin de Verviers, à Petit-Rechain, deux témoins, Mlle S. et Mr P. M., ont vu briller dans le ciel trois feux blancs et ronds, formant un triangle aux bords cassés, avec un cercle lumineux au centre du triangle, l'ensemble restant quasi immobile et ne produisant aucun son, si ce n'est une sorte de bruissement. Mlle S. a aperçu les étranges lueurs à environ 150 mètres d'altitude. Elle court immédiatement chercher M. P., qui s'empare de son appareil photo Reflex et prend le fameux cliché de Petit-Rechain. Tout s'est déroulé en à peine cinq minutes.
Les membres de la Sobeps - dont les méthodes d'enquêtes, basées sur la vérification scientifique des faits, sont fiables - font analyser le cliché par Marc Acheroy, physicien nucléaire de l'École royale militaire; par le professeur François Louange, du laboratoire privé d'imagerie digitale qui coopère avec le CNRS et l'armée française; par le service photo de l'Institut royal du patrimoine artistique de Belgique, possédant un laboratoire photographique
performant; et par le docteur Richard Haines, travaillant pour la Nasa en Californie. Résultat, après des années d'analyses : la photo de Petit-Rechain n'est pas un truquage. Dix ans plus tard, la Sobeps confie l'image à l'Institut d'optique d'Orsay pour une contre-expertise. Le but de la démarche est d'analyser le cliché avec des logiciels plus récents et de confronter les résultats avec les anciennes données. Résultat : l'image n'est pas truquée; mais ils ont découvert quelque chose d'assez surprenant qui était invisible jusque-là : un tourbillon de particules en mouvement autour du véhicule. À l'heure actuelle, personne ne connaît réellement la nature de ces particules. Il s'agirait d'un système de propulsion de technologie avancée.
Sur base des analyses passées et des enquêtes en cours, la photo de Petit-Rechain ne confirme nullement l'existence d'extraterrestres, mais elle a permis de lever un voile et de questionner sur un sujet toujours considéré comme fantaisiste.
La vague belge : presque vingt ans
Le 30 mars 1990, en pleine vague belge, un dossier est ouvert par la Force Aérienne Belge après la poursuite d'un ovni dans le ciel brabançon par deux chasseurs F-16. Deux radars au sol avaient repéré et enregistré un signal sans connaître sa provenance. Les avions se sont lancés à sa poursuite, mais le signal s'est soudainement interrompu.La copie des enregistrements radar des avions avait été soumise au professeur et physicien Auguste Meessen, puis à des gens de Washington (qui confirmèrent qu'aucun de leurs avions n'était sur le territoire belge). Les militaires n'expliquent toujours pas ce qui s'est passé ce jour-là, ni ce que les
avions de chasse ont poursuivi. Cependant, M. Meessen, dans son rapport, émet une hypothèse réservée : il se pourrait qu'un phénomène thermique rare (inversion de températures) ait détraqué les radars.
Patrick Ferryn, réalisateur de documentaires et ufologue de longue date, a rouvert ce dossier avec ses amis de la Cobeps ( la Sobeps a été dissoute il y a six mois et a été remplacée par la Cobeps, qui n'est plus une ASBL ). Ceux-ci souhaitent soumettre cette affaire à des analyses supplémentaires afin d'émettre de nouvelles hypothèses. Mais ils ne s'occupent pas exclusivement du dossier des F-16. Ils rassemblent aussi des documents sur la vague belge, ils interrogent de nouveaux témoins près d'Eupen et recherchent des experts qui voudraient travailler photos et vidéos avec des
technologies plus actuelles (notamment une vidéo couleurs filmée par un pilote d'Air France).
Cela fera bientôt vingt ans que la vague belge a eu lieu. Depuis, des commissions ont été créées aux États-Unis (Project Disclosure), en Angleterre, en France, afin de transmettre à la population les informations de l'armée et du gouvernement sur les ovnis. Pas en Belgique. Pourquoi le pays ne joue-t-il pas la carte de la transparence sur un sujet pourtant susceptible de toucher l'intérêt commun ?
Source:
Nicolas Thiry © La Dernière Heure 2008
BRUXELLES La vague belge est la période de 1989 à 1991, considérée comme la plus importante du monde, durant laquelle a eu lieu un nombre élevé de témoignages d'observations d'ovnis dans la région d'Eupen, la province de Hainaut et celle de Namur. La Société belge d'étude des phénomènes spatiaux de l'époque (Sobeps) affirme avoir récolté plus de 2.000 témoignages et possède 20.000 pages de rapport d'enquête (www.sobeps.org).Dans la nuit du 4 avril 1990, pas loin de Verviers, à Petit-Rechain, deux témoins, Mlle S. et Mr P. M., ont vu briller dans le ciel trois feux blancs et ronds, formant un triangle aux bords cassés, avec un cercle lumineux au centre du triangle, l'ensemble restant quasi immobile et ne produisant aucun son, si ce n'est une sorte de bruissement. Mlle S. a aperçu les étranges lueurs à environ 150 mètres d'altitude. Elle court immédiatement chercher M. P., qui s'empare de son appareil photo Reflex et prend le fameux cliché de Petit-Rechain. Tout s'est déroulé en à peine cinq minutes.
Les membres de la Sobeps - dont les méthodes d'enquêtes, basées sur la vérification scientifique des faits, sont fiables - font analyser le cliché par Marc Acheroy, physicien nucléaire de l'École royale militaire; par le professeur François Louange, du laboratoire privé d'imagerie digitale qui coopère avec le CNRS et l'armée française; par le service photo de l'Institut royal du patrimoine artistique de Belgique, possédant un laboratoire photographique
performant; et par le docteur Richard Haines, travaillant pour la Nasa en Californie. Résultat, après des années d'analyses : la photo de Petit-Rechain n'est pas un truquage. Dix ans plus tard, la Sobeps confie l'image à l'Institut d'optique d'Orsay pour une contre-expertise. Le but de la démarche est d'analyser le cliché avec des logiciels plus récents et de confronter les résultats avec les anciennes données. Résultat : l'image n'est pas truquée; mais ils ont découvert quelque chose d'assez surprenant qui était invisible jusque-là : un tourbillon de particules en mouvement autour du véhicule. À l'heure actuelle, personne ne connaît réellement la nature de ces particules. Il s'agirait d'un système de propulsion de technologie avancée.
Sur base des analyses passées et des enquêtes en cours, la photo de Petit-Rechain ne confirme nullement l'existence d'extraterrestres, mais elle a permis de lever un voile et de questionner sur un sujet toujours considéré comme fantaisiste.
La vague belge : presque vingt ans
Le 30 mars 1990, en pleine vague belge, un dossier est ouvert par la Force Aérienne Belge après la poursuite d'un ovni dans le ciel brabançon par deux chasseurs F-16. Deux radars au sol avaient repéré et enregistré un signal sans connaître sa provenance. Les avions se sont lancés à sa poursuite, mais le signal s'est soudainement interrompu.La copie des enregistrements radar des avions avait été soumise au professeur et physicien Auguste Meessen, puis à des gens de Washington (qui confirmèrent qu'aucun de leurs avions n'était sur le territoire belge). Les militaires n'expliquent toujours pas ce qui s'est passé ce jour-là, ni ce que les
avions de chasse ont poursuivi. Cependant, M. Meessen, dans son rapport, émet une hypothèse réservée : il se pourrait qu'un phénomène thermique rare (inversion de températures) ait détraqué les radars.
Patrick Ferryn, réalisateur de documentaires et ufologue de longue date, a rouvert ce dossier avec ses amis de la Cobeps ( la Sobeps a été dissoute il y a six mois et a été remplacée par la Cobeps, qui n'est plus une ASBL ). Ceux-ci souhaitent soumettre cette affaire à des analyses supplémentaires afin d'émettre de nouvelles hypothèses. Mais ils ne s'occupent pas exclusivement du dossier des F-16. Ils rassemblent aussi des documents sur la vague belge, ils interrogent de nouveaux témoins près d'Eupen et recherchent des experts qui voudraient travailler photos et vidéos avec des
technologies plus actuelles (notamment une vidéo couleurs filmée par un pilote d'Air France).
Cela fera bientôt vingt ans que la vague belge a eu lieu. Depuis, des commissions ont été créées aux États-Unis (Project Disclosure), en Angleterre, en France, afin de transmettre à la population les informations de l'armée et du gouvernement sur les ovnis. Pas en Belgique. Pourquoi le pays ne joue-t-il pas la carte de la transparence sur un sujet pourtant susceptible de toucher l'intérêt commun ?
Source:
Nicolas Thiry © La Dernière Heure 2008
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