Après les premières images d'un trou noir, la Nasa nous offre le son !
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La NASA s’intéresse, comme l’ensemble du monde de l’astronomie aux trous noirs depuis des décennies. Ces phénomènes extraordinaires de notre monde ont été la source de nombreuses théories, pas toutes très censées, mais face à des objets dont nous savons si peu de choses, rien ne peut être qualifié de bêtise.
Mais depuis quelques années, les trous noirs commencent à livrer des réponses. En 2019, un an seulement après le décès de Stephen Hawking, considéré par beaucoup comme « le père des trous noirs », la NASA publiait une photo qui allait immédiatement rentrer dans l’histoire.
Sur ce cliché prit par le EHT (Event Horizon Telescope) un trou noir, M87. L’image est floue, les couleurs sont ternes, mais qu’importe, le premier trou noir vient d’être capturé. Il s’agit en effet de la toute première image direct d’un trou noir, qui ressemble finalement assez bien à ce que nous attendions.
Mais près de trois ans après avoir eu la première image d’un trou noir, la NASA cherche à récupérer autre chose : un son. En effet, en plus de leur image, l’agence spatiale américaine voudrait récupérer les signatures sonores d’un trou noir. Chose peu aisée dans l’espace, les ondes sonores ne se propageant pas dans le vide spatial.
Des trous noirs bruyants ?
Mais l’agence américaine est pleine de ressources. Plutôt que de cibler des trous noirs entourés de vide, elle va étudier des éléments qui se trouvent au cœur d’un amas galactique, comme le trou noir de l’Amas de Persée. Situé à 250 millions d’années-lumière de nous, ce trou noir est au cœur d’un grand amas de plus de 200 galaxies.
Ici, au cœur d’immenses poches de gaz très denses, le son peut circuler, de la même manière que sur Terre. Il est donc possible de le capter. Face à cette contrainte de distance (250 millions d’années-lumière) impossible pour la NASA de penser à envoyer une sonde dans cette région reculée de l’espace.
Il faudra donc demander à trois télescopes différents, dont deux situés dans l’espace, de faire des clichés de l’amas galactique pour repérer les minuscules oscillations des poches de gaz. Ces dernières donnent une fréquence sonore audible pour l’Homme (après un remixage de la NASA) et le rendu a fait l’objet d’une vidéo publiée sur la chaîne YouTube de la NASA.
Si le son est très grave, il était même 150 octaves en dessous du do médian au départ, ce dernier est audible, et nous donne une idée du son d’un trou noir. Ce dernier doit certainement être un petit bruit de son dans le vacarme qu’est un amas galactique. Ce son, s’il ne donne pas vraiment d’informations scientifiques probantes, permet de s’immerger toujours plus dans l’espace, et de mieux comprendre comment le monde est fait, même à 250 millions d’années-lumière de la Terre.
Source : Presse-citron
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La NASA s’intéresse, comme l’ensemble du monde de l’astronomie aux trous noirs depuis des décennies. Ces phénomènes extraordinaires de notre monde ont été la source de nombreuses théories, pas toutes très censées, mais face à des objets dont nous savons si peu de choses, rien ne peut être qualifié de bêtise.
Mais depuis quelques années, les trous noirs commencent à livrer des réponses. En 2019, un an seulement après le décès de Stephen Hawking, considéré par beaucoup comme « le père des trous noirs », la NASA publiait une photo qui allait immédiatement rentrer dans l’histoire.
Sur ce cliché prit par le EHT (Event Horizon Telescope) un trou noir, M87. L’image est floue, les couleurs sont ternes, mais qu’importe, le premier trou noir vient d’être capturé. Il s’agit en effet de la toute première image direct d’un trou noir, qui ressemble finalement assez bien à ce que nous attendions.
Mais près de trois ans après avoir eu la première image d’un trou noir, la NASA cherche à récupérer autre chose : un son. En effet, en plus de leur image, l’agence spatiale américaine voudrait récupérer les signatures sonores d’un trou noir. Chose peu aisée dans l’espace, les ondes sonores ne se propageant pas dans le vide spatial.
Des trous noirs bruyants ?
Mais l’agence américaine est pleine de ressources. Plutôt que de cibler des trous noirs entourés de vide, elle va étudier des éléments qui se trouvent au cœur d’un amas galactique, comme le trou noir de l’Amas de Persée. Situé à 250 millions d’années-lumière de nous, ce trou noir est au cœur d’un grand amas de plus de 200 galaxies.
Ici, au cœur d’immenses poches de gaz très denses, le son peut circuler, de la même manière que sur Terre. Il est donc possible de le capter. Face à cette contrainte de distance (250 millions d’années-lumière) impossible pour la NASA de penser à envoyer une sonde dans cette région reculée de l’espace.
Il faudra donc demander à trois télescopes différents, dont deux situés dans l’espace, de faire des clichés de l’amas galactique pour repérer les minuscules oscillations des poches de gaz. Ces dernières donnent une fréquence sonore audible pour l’Homme (après un remixage de la NASA) et le rendu a fait l’objet d’une vidéo publiée sur la chaîne YouTube de la NASA.
Si le son est très grave, il était même 150 octaves en dessous du do médian au départ, ce dernier est audible, et nous donne une idée du son d’un trou noir. Ce dernier doit certainement être un petit bruit de son dans le vacarme qu’est un amas galactique. Ce son, s’il ne donne pas vraiment d’informations scientifiques probantes, permet de s’immerger toujours plus dans l’espace, et de mieux comprendre comment le monde est fait, même à 250 millions d’années-lumière de la Terre.
Source : Presse-citron
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