Le préhistorien breton Paul du Châtellier exhumait en 1900 une imposante dalle en relief. Celle-ci était conservée dans son musée personnel jusqu’à sa mort, puis fut perdue. Récemment, des chercheurs l’ont retrouvée, identifiée et étudiée. Selon eux, il s’agit de la plus ancienne carte jamais retrouvée en Europe.
Une énorme dalle dans une sépulture
Paul du Châtellier (1833-1911) était un préhistorien de renom et président de la Société archéologique du Finistère. En 1900, il exhume un bloc de schiste de 1,5 tonne à Leuhan (Finistère). Il s’agissait d’une dalle gravée très imposante, enfouie dans le tertre de Saint-Bélec, un énorme amas de terre (tumulus) de 40 m de diamètre sur 2 m de haut. Or, ce tumulus recouvrait une sépulture datant de l’âge du Bronze ancien, c’est-à-dire entre 1900 et 1650 av. J.-C. La relique de 2,2 m de long sur 1,53 m de large était entreposée dans le musée personnel de Paul du Châtellier jusqu’à sa mort en 1911. Une dizaine d’années plus tard, les enfants du défunt vendent sa collection et la dalle est perdue.
Comme l’explique l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) dans une publication du 6 avril 2021, plusieurs chercheurs, dont les archéologues Yvan Pailler et Clément Nicolas retrouvent la dalle en 2014. Afin d’y parvenir, ces derniers ont procédé à un examen minutieux des archives. Ils l’ont finalement retrouvée dans une cave du château de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), celui-ci abritant le Musée d’archéologie nationale.

Crédits : Inrap
Une représentation à caractère cartographique.
Les archéologues ont récemment publié leurs travaux dans le Bulletin de la Société préhistorique française. Ils y expliquent que la dalle en relief comporte des lignes, des points et des cercles. Pour les experts, il s’agit d’un ensemble très cohérent. Des motifs se répètent et sont reliés entre eux par des lignes afin de former un réseau. La dalle est sans aucun doute une carte ou plutôt, une représentation à caractère cartographique. Seulement voilà, la carte est brisée et les archéologues ne savent pas si cette cassure a été volontaire ou non.
Malgré le fait que plusieurs morceaux sont manquants, le document comporte suffisamment d’éléments laissant penser à une représentation de l’environnement autour du tombeau. Par exemple, un triangle et un rectangle figurent sur la carte. Or, vallée de l’Odet forme un triangle et le massif de Landugal, un rectangle. Si les similarités font bel et bien l’objet d’une accumulation, les chercheurs se méfient tout de même de leur propre regard.
Ils ont donc fait appel à la géomaticienne Julie Pierson. Après plusieurs calculs, elle confirme leur analyse. Selon elle, les lignes et autres points font effectivement référence à l’environnement de Leuhan. En revanche, il manque la légende. Et sans elle, impossible d’être certain à 100 % de la nature de la représentation. En tout cas, du haut de ses quasi 4 000 ans, cette carte est bien la plus ancienne d’Europe jamais retrouvée ! Néanmoins, une question demeure : pourquoi était-elle conservée dans un tombeau ?
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