
Débuté en 2003, le blockbuster signé Robert Kirkman vient enfin de tirer sa conclusion sur le sol Français.
Quatre mille six cents pages réparties en cent quatre-vingt-treize épisodes (trente-trois volumes), plus de deux cents personnages, quelques dizaines de milliers de zombies et pas moins de deux séries télé en prime. Ce sont les chiffres impressionnant du phénoméne. Initialement, une histoire d’un genre alors passé de mode, The Walking Dead a, contre toute attente, permis la renaissance du récit de morts-vivants post-apocalyptique. Le coup de génie du scénariste tient dans la manière dont il a toujours délaissé le pourquoi de l’apparition des Marcheurs pour se concentrer exclusivement sur ses héros. Rester en vie, oui, en premier lieu, mais, surtout, comment faire pour vivre ensemble.
Kirkman raconte qu’il avait prévu l’ultime scène, le dénouement et l’image de la fin depuis le tout début. Restait à résoudre un problème : y arriver naturellement et honorablement. Cela a failli être le cas aux environs du numéro soixante-douze, à Alexandria, et puis non. Il y avait encore du matériel intéressant à développer. Peut-être jusqu’à un symbolique numéro cent ? Finalement, ça sera un peu plus. Pourquoi cent quatre-vingt-treize et pas deux cents alors ? Peu importe, le moment était arrivé.
Cette fois, c’en est fini des Walking Dead. Les auteurs ont fait leur choix et même s’ils n’ont pas toujours su éviter de surjouer leur partition, ils ont conservé intact le plus important : le cœur de leur dramaturgie.
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