7eme
FRANCE, VERS L’INCONNU ET AU-DELÀ
Il y a quatre ans, la France échouait d’un cheveu face à la Nouvelle-Zélande en finale de la Coupe du monde (8-7). A la veille d’une nouvelle édition, seuls les plus audacieux miseraient sur la présence des Bleus lors du dernier match de la compétition. Car depuis l’arrivée de Philippe Saint-André aux commandes, bien malin qui pourrait dire ce que vaut cette équipe. Le sélectionneur le sait-il lui-même, lui qui a testé 17 charnières pendant son mandat?
Le groupe qu’il a formé pour disputer l’épreuve est cohérent et comme tous les quatre ans, les Bleus ont notamment profité des trois mois de préparation pour se (re)construire un physique, socle d’un jeu en partie basé sur la défense. Comme si tout ce qui s’était passé entre les deux Coupes du monde n’avait pas compté? On n’en est pas loin. Car après avoir promis du rêve, notamment lors de glorieux tests en novembre 2012 (victoires sur l’Australie, l’Argentine et les Samoa), les Bleus ont paru bien pâles, ne terminant jamais mieux qu’à la quatrième place du Tournoi des VI Nations, avec même une sixième place en 2013.
PSA a au moins eu le mérite de se tenir à une ligne sur certains sujets. Malgré les blessures et les baisses de forme, il a ainsi continué de faire confiance à Frédéric Michalak, qui sera son ouvreur n°1. Au final, il a constitué une équipe taillée pour le combat. La présence en troisième ligne de Bernard Le Roux, qui pourrait être utilisé en alternance avec Damien Chouly, confirme cette tendance.
Jusqu’à présent, le sélectionneur n’a pas semblé trancher sur son système, préférant s’adapter aux adversaires plutôt que d’imposer son jeu. Il faut dire que ses joueurs ne lui guère donné l’occasion d’assoir ses convictions: depuis quatre ans, les Bleus souffrent d’un manque d’efficacité, ne parvenant pas à conclure toutes les occasions qu’ils se créent.
Or, la France n’aura pas le droit à l’erreur dans une poule où la première place se jouera avec l’Irlande, meilleure nation d’Europe depuis deux ans. Il faudra frapper d’entrée face à l’Italie, alors que les récents échecs en VI Nations incitent à la méfiance. Roumanie et Canada ne jouent pas dans la même catégorie. Terminer deuxièmes de poule signifierait un probable quart de finale contre les All Blacks à Cardiff... où l’histoire a certes montré qu’ils n’y étaient pas imbattables.
La fameuse période de préparation, sur laquelle PSA misait tant, a-t-elle porté ses fruits? Les deux victoires à domicile en préparation (Angleterre et Ecosse), pour une défaite à Londres, ont confirmé la solidité des Bleus, leur force en conquête mais aussi leur manque d’imagination et d’inspiration une fois le ballon en main. Et si une équipe solide en défense et basée sur un jeu de contre réussissait là où le mythique ‘’french flair’’ a toujours échoué?
Le joueur à suivre: Yoann Maestri
YOANN MAESTRI
DEUXIÈME-LIGNE
Club : Toulouse
27 ANS
2m01
119 Kg
Et si Yoann Maestri était le prochain capitane de l’équipe de France, après la retraite de Thierry Dusautoir? Le Toulousain, formé à Toulon, exemplaire dans l’engagement mais parfois trop sanguin, ne s’est pas imposé comme une évidence dès sa première sélection en 2012 mais il n’a cessé de se bonifier avec les saisons. Jusqu’à ce Tournoi 2015 où il s’est rendu indispensable. Aussi précieux dans les airs que dans le combat, il a prouvé qu’il avait sa place parmi les meilleurs mondiaux.
Mon pronostique - 2eme de la poule D - Quart de finaliste
FRANCE, VERS L’INCONNU ET AU-DELÀ
Il y a quatre ans, la France échouait d’un cheveu face à la Nouvelle-Zélande en finale de la Coupe du monde (8-7). A la veille d’une nouvelle édition, seuls les plus audacieux miseraient sur la présence des Bleus lors du dernier match de la compétition. Car depuis l’arrivée de Philippe Saint-André aux commandes, bien malin qui pourrait dire ce que vaut cette équipe. Le sélectionneur le sait-il lui-même, lui qui a testé 17 charnières pendant son mandat?
Le groupe qu’il a formé pour disputer l’épreuve est cohérent et comme tous les quatre ans, les Bleus ont notamment profité des trois mois de préparation pour se (re)construire un physique, socle d’un jeu en partie basé sur la défense. Comme si tout ce qui s’était passé entre les deux Coupes du monde n’avait pas compté? On n’en est pas loin. Car après avoir promis du rêve, notamment lors de glorieux tests en novembre 2012 (victoires sur l’Australie, l’Argentine et les Samoa), les Bleus ont paru bien pâles, ne terminant jamais mieux qu’à la quatrième place du Tournoi des VI Nations, avec même une sixième place en 2013.
PSA a au moins eu le mérite de se tenir à une ligne sur certains sujets. Malgré les blessures et les baisses de forme, il a ainsi continué de faire confiance à Frédéric Michalak, qui sera son ouvreur n°1. Au final, il a constitué une équipe taillée pour le combat. La présence en troisième ligne de Bernard Le Roux, qui pourrait être utilisé en alternance avec Damien Chouly, confirme cette tendance.
Jusqu’à présent, le sélectionneur n’a pas semblé trancher sur son système, préférant s’adapter aux adversaires plutôt que d’imposer son jeu. Il faut dire que ses joueurs ne lui guère donné l’occasion d’assoir ses convictions: depuis quatre ans, les Bleus souffrent d’un manque d’efficacité, ne parvenant pas à conclure toutes les occasions qu’ils se créent.
Or, la France n’aura pas le droit à l’erreur dans une poule où la première place se jouera avec l’Irlande, meilleure nation d’Europe depuis deux ans. Il faudra frapper d’entrée face à l’Italie, alors que les récents échecs en VI Nations incitent à la méfiance. Roumanie et Canada ne jouent pas dans la même catégorie. Terminer deuxièmes de poule signifierait un probable quart de finale contre les All Blacks à Cardiff... où l’histoire a certes montré qu’ils n’y étaient pas imbattables.
La fameuse période de préparation, sur laquelle PSA misait tant, a-t-elle porté ses fruits? Les deux victoires à domicile en préparation (Angleterre et Ecosse), pour une défaite à Londres, ont confirmé la solidité des Bleus, leur force en conquête mais aussi leur manque d’imagination et d’inspiration une fois le ballon en main. Et si une équipe solide en défense et basée sur un jeu de contre réussissait là où le mythique ‘’french flair’’ a toujours échoué?
Le joueur à suivre: Yoann Maestri
YOANN MAESTRI
DEUXIÈME-LIGNE
Club : Toulouse
27 ANS
2m01
119 Kg
Et si Yoann Maestri était le prochain capitane de l’équipe de France, après la retraite de Thierry Dusautoir? Le Toulousain, formé à Toulon, exemplaire dans l’engagement mais parfois trop sanguin, ne s’est pas imposé comme une évidence dès sa première sélection en 2012 mais il n’a cessé de se bonifier avec les saisons. Jusqu’à ce Tournoi 2015 où il s’est rendu indispensable. Aussi précieux dans les airs que dans le combat, il a prouvé qu’il avait sa place parmi les meilleurs mondiaux.
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