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J’ai réécouté ce document audio où Didier de Plaige ( radio Ici et Maintenant ) donne la
parole à André Jacques Holbecq et à “Jean Pollion”, à propos de l’affaire Ummo.
https://www.youtube.com/watch?v=ty-‐mZWamObY
Les années ont passé. Qu’ont donné les démarches des uns et des autres ?
“Jean Pollion” ( un pseudonyme auquel ce personnage semble tenir ) a effectivement fait
un travail très original et intéressant sur l’ensemble des mots présents dans le
volumineux dossier Ummo. J’avais découvert son travail en passant chez Rafael Farriols
(décédé) à qui il l’avait envoyé et j’avais immédiatement manifesté mon intérêt pour ce
travail. J’ai par la suite recommandé chaudement l’achat du livre auprès des éditions
Suisses Aldane, qui ne le vendaient que par correspondance.
“Pollion”, en dépit de cette séduisante avancée s’est heurté à une implacable réalité. Les
textes disponibles ne comportent qu’un nombre extrêmement limité de phrases. Il n’est
donc pas possible d’effectuer un travail comparable à celui de Champollion avec sa
fameuse pierre de Rosette. Imaginez en effet que vous disposiez d’un dictionnaire où des
mots d’une langue seraient commentés dans une autre langue. Vous ne pourriez en
percer ni la syntaxe, ni la grammaire, seulement l’étymologie. C’est ce qu’a fait “Pollion”,
avec beaucoup de mérite.
La contribution d’André Jacques Holbecq s’est limitée à une main-‐mise en règle sur ce
dossier. Depuis 1975 j’avais, au prix de multiples voyages et contacts en Espagne,
récupéré autour d’un millier de pages de documents. Jean-‐Jacques Pastor les avait
ensuite traduits en français. Quand nous avions, avec Christian Perrin de Brichambaud
(décédé) créé le GESTO, beaucoup de gens avaient souhaité pouvoir consulter ces
documents. Etant donné leur volume, on pouvait difficilement envisager la photocopie.
Un des adhérents du GESTO, le physicien Gilles d’Agostini, a alors animé une opération
de saisie de ces pages, sous forme texte. Quand celle-‐ci a été achevée, l’ensemble tenait,
en “zipé”, sur une disquette trois pouces.
Nous avons alors pu répondre à la demande des curieux en leur disant “envoyez-‐nous
une disquette vierge et une enveloppe affranchie, nous vous renverrons les fichiers”,
évidemment sans en tirer profit. C’est ainsi que ces pages traduites ont commencé à se
répandre dans la sphère francophone.
Un jour un jeune homme nommé Nicolas Lecot, habitant Nice, dont le métier était de
monter des sites internet (ce savoir-‐faire était alors peu répandu) me demanda s’il
pourrait utiliser ces textes pour monter un site internet. Ce à quoi je répondis :
-‐ Vous faites ce que vous voulez. Comment pourrais-‐je vous interdire quoi que ce
soit vis à vis de documents dont je ne suis pas l’auteur.
Ausi naquit le premier site internet consacré à ce dossier Ummo. Lecot l’avait doté d’un
forum, mais le résultat s’avéra immédiatement très décevant. Les années psssèrent et
Holbecq parvint à récupérer le site. Lecot avait de grosses difficultés professionnelles.
Holbecq négicia la cession du site. En échange il fit usage de son entre-‐gens dans les
milieux aéronautiques, ce qui permit à Lecot de disposer d’un poste de web-‐master
adjoint dans une entreprise aéronautique de la région toulousaine (sauf erreur c’était
Airbus).
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Ce site Ummo changea alors drastiquement de visage et d’esprit. Rapidement, Holbecq
posa des copyrights sur toutes les pages. Les pages espagnoles originales, scannées, qui
étaient mises à disposition se trouvaient barrées par un vaste tatouage portant la
dénomination ADUMMO, qui était censée signifier “ association de défense de Ummo”.
Mes protestations vis à vis de cette façon de faire s’avérèrent vaines. Ce qui était
grotesque c’était qu’Holbecq avait affligé d’un copyright des pages initialement créées en
Word, au sein du GESTO, où il était aisé de remonter vers leur créateur, à savoir Gilles
d’Agostini. Holbecq, peu ferré en informatique, ne savait pas encore effacer les traces
d’un larcin.
Mais ça ne s’arrêtait pas là. Si le Livre de “Pollion” était cité, Holbecq avait choisi d’écrire
dans “son” site : “nous ne ferons pas mention des ouvrages d’Antonio Ribera et de Jean-‐
Pierre Petit, étant donné les nombreuses erreurs qu’ils comportent”.
Qualifions cela d’indélicatesse.
Très vite, Holbecq monta “une liste” c’est à dire un forum. Cette création est mentionnée
dans l’interview audio réalisée par Didier de Plaige, sur sa radio “ Ici et Maintenant ,
mentionnée plus haut. Entre temps Holbecq, Pollion et de Plaige avait monté, ou avaient
l’intention de monter une association ADUMMO, “Association de Défense de Ummo”, soi
disant “pour éviter toute exploitation commerciale de cet ensemble”.
ADUMMO n’était rien d’autre qu’une opération de main-‐mise. Le trio projeta de se
rendre chez Rafael Farriols pour lui demander de valider cette démarche. Celui-‐ci refusa,
d’autant plus que, de son côté, il avait lui-‐même, de longue date, effectué un dépôt de
droit d’auteur vis à vis de ces textes, dans le même but. Mais l’esprit en était fort
différent.
Cette démarche du trio Holbecq – Pollion – de Plaige me fit prendre mes distances vis à
vis d’eux. Dans l’interview vous entendrez Holbecq évoquer “la richesse des débats
animant son forum”. La réalité était toute autre. Ceci nous amène à l’évoquer l’affaire
sethlbundlefly. C’était le pseudonyme qu’avait choisi un personnage non identifié, dont
les interventions, de par leur niveau scientifique, tranchaient quelque peu sur la
médiocrité du reste, ce que des gens comme Holbecq et Pollion (informaticien) étaient
bien évidemment incapables de mesurer.
Un jour ce sethbundlefly nous avertit par mail qu’un des messages qu’il avait voulu
mettre sur ce forum avait été partiellement censuré par son modérateur, Holbecq. Il
nous en communiqua le texte intégral. La partie censurée avertissait que ce forum était
activement suivi par différents membres de services secrets, en particulier étrangers.
C’était impossible à prouver, mais il n’y avait aucune raison logique de censurer cette
phrase, qu’Holbecq avait immédiatement faitfait. Je lui ai alors demandé de restituer le
texte complet, ce qu’il se trouva contraint de faire
Ce forum se révéla vite d’une complète vacuité. Un certain “Magellan” le peuplait de
grandes tirades de mécanique quantique. Il allait même jusqu’à dire que “dans son
laboratoire, lui et ses assistants avaient réussi une expérience qui laissait à penser qu’ils
avaient réussi à transférer des atomes dans l’univers jumeau”. C’est sur de tels propos
que des gens comme Holbecq estimaient que le niveau des échanges était
scientifiquement élevé. Mais un jour le nommé “Magellan” avoua “qu’il n’était qu’un
simple étudiant en physique qui avait voulu rester notre niveau de crédibilité”. Comme
3
je suivais encore ce forum, de loin en loin, j’ai posté un message disant “c’est à cause de
tels imbéciles que nous perdons notre temps”. Holbecq protesta contre la vigueur de
mon ton. Magelllan ne fit l’objet d’aucune mesure et le blabla continua. Nous finîmes par
nous retirer d’un forum qui n’avait plus le moindre intérêt.
Au passage, peu après la création de notre association UFO-‐science en 2007 nous avions,
à la demande des adhérents créé un forum où il était exigé que les intervenants
s’expriment sous leur véritable identité. Nous pensions ainsi améliorer le niveau. Peine
perdue. La scène se trouva immédiatement envahie par des flots de palabres sans
intérêt. Nous eûmes, nous aussi, nos “trolls”. L’un d’eux, un intermittent du spectacle,
sans doute désoeuvré, posta à lui seul 400 messages en quelques mois. Nous
supprimâmes ce forum et l’association “se replia” sur un nombre de membres
réellement actifs, dont le nombre devint alors comme celui des doigts d’une main.
Faute de pouvoir exploiter un quelconque contenu scientifique les gestionnaires du site
Ummo, se considérant comme des “Ummologues distingués” s’érigèrent en comité de
lecture dont la fonction était d’évaluer les quelques courriers que le groupe avait reçus,
signés Ummo. A l’issue d’une analyse où chacun y allait de son grain de sel une “note”
était attribuée au document, faisant figure de probabilité d’authenticité. “Pollion”, quant
à lui, se chargeait de déterminer le niveau de cohérence entre le contenu du document et
d’éventuels néologismes ummites qui y figuraient.
Mais, très vite, l’activité de ce groupe d’évaluation se trouva mise à mal par la lettre d’un
jeune canadien (du moins c’est ce qu’il prétendait être) qui expliqua la technique qu’il
avait mise en oeuvre pour composer la lettre, introduisant des détails qui “faisaient
vrai”. Il précisa que le néologisme sur lequel Pollion” avait gravement disserté n’était
que la marque du produit avec lequel il graissait sa bicyclette. La lettre fut retirée
aussitôt.
Peut-‐on au passage classer les lettres Ummo en “authentiques” et “non-‐authentiques”?
Une activité bien problématique. A titre d’exemple, la lettre reçue par les Espagnols peu
de jours avant le déclenchement de l’opération “Tempête du Désert”, de la “Guerre du
Golfe”, indiquait que Saddam Hussein était très près de disposer de l’arme nucléaire, à
échelle de quelques mois, ce qui s’avéra complètement faux. Mais cette lettre décrivait
un système de géolocalisation qui devint par la suite le GPS, technique qui était à
l’époque ignorée du public. La lettre indiquait que Saddam avait constitué dans
différents pays des commandos prêts à empiosonner les eaux de grandes villes avec des
virus créés par engineering génétique. Aujourd’hui on peut se demander qui avait écrit
ce texte. Le Mossad ?
Ceci n’est qu’un exemple. Personnellement je me suis toujours centré sur la
fonctionnalité des lettres, c’est à dire, pour moi : leur contenu scientifique. Et c’est en ce
sens que les faux sont difficiles à réaliser.
Revenant à l’histoire de ce site Ummo, les choses continuèrent ainsi pendant des années.
Puis Holbecq abandonna ce site sur lequel il avait mis la main et se tourna vers
l’économie et les problèmes monétaires.
“Pollion”, de son côté, essaya de monter une expérience, dans le champ de la biologie. Je
crois savoir qu’il tentait de mettre en évidence des pousses différentes dans deux
cultures d’échantillons témoins, l’une d’elle était cultivée dans une atmosphère
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recomposée, appauvrie de Krypton. Je ne sais pas si cette expérience eut un résultat,
mais on n’en entendit plus parler.
Il participa à un colloque OVNI, qui se tint dans les environs de Paris. Mais aujourd’hui,
sauf erreur, il semble qu’il ne soit plus présent dans cette affaire Ummo. Du moins il ne
fait plus parler de lui, ni ne donne d’interviews.
Un individu qui se fait appeler Denocla développe une exploitation commerciale en règle
de la documentation Ummo, sous forme de livres, d’interviews et de vente d’objets, d’un
ridicule achevé. On y trouve des slips portant, imprimées en sérigraphie, des images
empruntées aux documents, ou inspirées par ceux-‐ci. Il y a aussi des chansons
“composées en Ummite” (...)
Ainsi ce dossier Ummo, après avoir connu une médiocrité sans faille, a maintenant
sombré dans la vulgarité.
Des gens ont récupéré le site Ummo-‐science, qu’ils gèrent, toujours de la même façon. Un
jeune espagnol de Madrid, quant à lui, s’est débrouillé pour se faire céder par Ignacio
Darnaude (Séville) et la veuve de Rafael Farriols (Barcelone) l’ensemble de la
documentation dont ceux-‐ci disposaient. D’après ce que j’ai compris les gestionnaires de
ces deux sites :
http://www.ummo-‐sciences.org
http://www.ommo-‐ciencias.org
seraient en contact étroit, ce qui signifie que les teneurs des deux devraient être a priori
de la même eau. Si ces sites représentent un accès commode à cette documentation, les
commentaires pseudo scientifiques qui y figurent restent d’une médiocrité affligeante.
On peut dire que ceci est le résultat de l’action initiale d’André Jacques Holbecq qui,
alors qu’il s’est toujours présenté comme ancien pilote de Concorde, est loin d’avoir le
niveau scientifique d’un élève de mathématiques supérieure. Même chose pour un
“Pollion”, simple informaticien, ou pour les gestionnaires qui ont pris leur suite.
Je pense que ce dossier mériterait mieux et que tous ces gens ne sont pas à leur place. On
peut disserter à perte de vue sur ces textes. Cette planète existe-‐t-‐elle ? Les auteurs de
ces textes s’expriment-‐ils avec cette langue dont “Pollion” avait esquissé l’étude ? Les
faits évoqués sont-‐ils véridiques ? Impossible à dire.
Ces textes eux-‐mêmes commencent par un avertissement : “ne nous croyez pas, faites
usage de votre sens critique”. Sage conseil.
Imaginions que Mars ait été une planète habitée, peuplée par des êtres intelligents,
éventuellement semblables à nous, mais dans un état évolutif équivalant à notre Moyen-‐
Âge. Que pourrions-‐nous faire sans pulvériser cette culture d’une autre planète ? (le
phénomène d’ethnocide, évoqué par Christel Seval dans ses ouvrages).
Diffuser des documents écrits, en utilisant la langue de ces gens. Evoquer des
technologies, des modes de vie associés à notre histoire planétaire. Mais que
conviendrait-‐il alors de faire ? Leur parler de notre vaste ensemble linguistique et
culturel ? Il y aurait de quoi noyer ces braves Martiens. J’avoue que si j’étais consulté, je
recommenderais d’évoquer “notre langage” en produisant des extraits empruntés à
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l’espéranto, la langue terrestre la plus simple. Au passage, s’agissant de l’histoire
terrestre et de son histoire technologique, pourquoi ne pas créer une sorte de
patchwork, en empruntant différents éléments, émanant de plusieurs régions du globe
et en brossant une histoire schématique, plus facile à digérer.
Une démarche qui serait avant tout une expérience d’ethno-‐sociologie, en se gardant de
tout transfert techno-‐scientifique, pouvant gravement altérer l’évolution naturelle de
cette planète.
Si les textes Ummo sont d’origine extraterrestre il est possible qu’ils émanent d’une
sorte de consortium et qu’ils aient été dimensionnés à notre mesure, qu’il ne s’agisse
que d’une expérience dont nous serions ... les hamsters. Il est possible, du reste, que
cette planère Ummo n’existe tout simplement pas. On est dans l’indécidable complet.
Ce qui serait important alors, ça serait les idées, les concepts véhiculés par ces textes,
leurs aspects fonctionnels et non simplement anecdotiques (sans nier a priori qu’ils
puissent correspondre à des faits réels, au moins partiellement).
Depuis le début, j’ai toujours considéré ces textes comme “une machine à penser”,
extraordairement stimulante. Encore faut-‐il avoir les moyens de réagir de manière
fructueuse face à de tels écrits. Je ne pense pas que cela soit le cas d’un Denocla ou d’un
Holbecq. Très peu ont été les auteurs de contributions de valeur. Parmi eux, “Pollion”, au
prix d’un travail considérable. Mais comme il n’y avait pas dans ce corpus de quoi
décrypter une langue, il est allé jusqu’où il pouvait le faire, de manière méritoire, et cela
s’est arrêté là. On ne peut lui en faire grief. Christel Seval a inteligemment réfléchi aux
idées présentes dans ces textes et produit des ouvrages tels que pourrait les concevoir
un bon sociologue. J’ai apporté ma contribution en tant que physicien avec une kyrielle
de publications effectuées dans des revues scientifiques de haut niveau.
Holbecq a fini par se détourner de cette affaire, dont il ne savait plus que faire. Sa
motivation n’a d’ailleurs jamais été très claire. En fait, il n’y a jamais eu sa place et n’a
fait que parasiter, pendant de longues années, cet intéressant et riche dossier,
absolument unique en son genre. Son esprit étroit, son inculture scientifique étalée, ont
découragé toute participation de scientifiques. Gestionnaire et modérateur du forum
qu’il avait créé, il resté assis sur une masse de blablas dénués du moindre contenu de
valeur.
On peut s’interroger sur les buts poursuivis par les auteurs de ces documents à travers
leur dispersion à travers le monde, entre les mains de non-‐scientifiques. Etait-‐ce destiné
à stimuler notre évolution scientifique ? La réponse n’est pas évidente, car si j’ai pu
bénéficier d’informations qui m’ont alors été adressées personnellement, l’exploitation
n’avait rien d’immédiate et demandait toujours un travail considérable. Néanmoins le
profit scientifique retiré m’amène à conclure que ces textes contiennent réellement des
informations “exotiques”, de très haut niveau, au plan scientifique.
Aujourd’hui des gens sont à l’oeuvre pour essayer de redonner à cette affaire une
meilleure tenue. Cela impliquera de donner leur congé à tous ceux qui s’y sont installés,
boutiquiers (comme Denocla ) ou gestionnaires de site. Le but : dégager ce dossier d’un
discrédit immérité. Il suffira qu’apparaîsse sur le net un site qui offre les mêmes
“services”, qu’Ummo-‐sciences ou Ummo-‐ciencias, mais cette fois avec un réel apport
présentant les développements scientifiques auxquels ces texte on donné lieu.
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7 mai 2014 Jean-‐Pierre Petit
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J’ai réécouté ce document audio où Didier de Plaige ( radio Ici et Maintenant ) donne la
parole à André Jacques Holbecq et à “Jean Pollion”, à propos de l’affaire Ummo.
https://www.youtube.com/watch?v=ty-‐mZWamObY
Les années ont passé. Qu’ont donné les démarches des uns et des autres ?
“Jean Pollion” ( un pseudonyme auquel ce personnage semble tenir ) a effectivement fait
un travail très original et intéressant sur l’ensemble des mots présents dans le
volumineux dossier Ummo. J’avais découvert son travail en passant chez Rafael Farriols
(décédé) à qui il l’avait envoyé et j’avais immédiatement manifesté mon intérêt pour ce
travail. J’ai par la suite recommandé chaudement l’achat du livre auprès des éditions
Suisses Aldane, qui ne le vendaient que par correspondance.
“Pollion”, en dépit de cette séduisante avancée s’est heurté à une implacable réalité. Les
textes disponibles ne comportent qu’un nombre extrêmement limité de phrases. Il n’est
donc pas possible d’effectuer un travail comparable à celui de Champollion avec sa
fameuse pierre de Rosette. Imaginez en effet que vous disposiez d’un dictionnaire où des
mots d’une langue seraient commentés dans une autre langue. Vous ne pourriez en
percer ni la syntaxe, ni la grammaire, seulement l’étymologie. C’est ce qu’a fait “Pollion”,
avec beaucoup de mérite.
La contribution d’André Jacques Holbecq s’est limitée à une main-‐mise en règle sur ce
dossier. Depuis 1975 j’avais, au prix de multiples voyages et contacts en Espagne,
récupéré autour d’un millier de pages de documents. Jean-‐Jacques Pastor les avait
ensuite traduits en français. Quand nous avions, avec Christian Perrin de Brichambaud
(décédé) créé le GESTO, beaucoup de gens avaient souhaité pouvoir consulter ces
documents. Etant donné leur volume, on pouvait difficilement envisager la photocopie.
Un des adhérents du GESTO, le physicien Gilles d’Agostini, a alors animé une opération
de saisie de ces pages, sous forme texte. Quand celle-‐ci a été achevée, l’ensemble tenait,
en “zipé”, sur une disquette trois pouces.
Nous avons alors pu répondre à la demande des curieux en leur disant “envoyez-‐nous
une disquette vierge et une enveloppe affranchie, nous vous renverrons les fichiers”,
évidemment sans en tirer profit. C’est ainsi que ces pages traduites ont commencé à se
répandre dans la sphère francophone.
Un jour un jeune homme nommé Nicolas Lecot, habitant Nice, dont le métier était de
monter des sites internet (ce savoir-‐faire était alors peu répandu) me demanda s’il
pourrait utiliser ces textes pour monter un site internet. Ce à quoi je répondis :
-‐ Vous faites ce que vous voulez. Comment pourrais-‐je vous interdire quoi que ce
soit vis à vis de documents dont je ne suis pas l’auteur.
Ausi naquit le premier site internet consacré à ce dossier Ummo. Lecot l’avait doté d’un
forum, mais le résultat s’avéra immédiatement très décevant. Les années psssèrent et
Holbecq parvint à récupérer le site. Lecot avait de grosses difficultés professionnelles.
Holbecq négicia la cession du site. En échange il fit usage de son entre-‐gens dans les
milieux aéronautiques, ce qui permit à Lecot de disposer d’un poste de web-‐master
adjoint dans une entreprise aéronautique de la région toulousaine (sauf erreur c’était
Airbus).
2
Ce site Ummo changea alors drastiquement de visage et d’esprit. Rapidement, Holbecq
posa des copyrights sur toutes les pages. Les pages espagnoles originales, scannées, qui
étaient mises à disposition se trouvaient barrées par un vaste tatouage portant la
dénomination ADUMMO, qui était censée signifier “ association de défense de Ummo”.
Mes protestations vis à vis de cette façon de faire s’avérèrent vaines. Ce qui était
grotesque c’était qu’Holbecq avait affligé d’un copyright des pages initialement créées en
Word, au sein du GESTO, où il était aisé de remonter vers leur créateur, à savoir Gilles
d’Agostini. Holbecq, peu ferré en informatique, ne savait pas encore effacer les traces
d’un larcin.
Mais ça ne s’arrêtait pas là. Si le Livre de “Pollion” était cité, Holbecq avait choisi d’écrire
dans “son” site : “nous ne ferons pas mention des ouvrages d’Antonio Ribera et de Jean-‐
Pierre Petit, étant donné les nombreuses erreurs qu’ils comportent”.
Qualifions cela d’indélicatesse.
Très vite, Holbecq monta “une liste” c’est à dire un forum. Cette création est mentionnée
dans l’interview audio réalisée par Didier de Plaige, sur sa radio “ Ici et Maintenant ,
mentionnée plus haut. Entre temps Holbecq, Pollion et de Plaige avait monté, ou avaient
l’intention de monter une association ADUMMO, “Association de Défense de Ummo”, soi
disant “pour éviter toute exploitation commerciale de cet ensemble”.
ADUMMO n’était rien d’autre qu’une opération de main-‐mise. Le trio projeta de se
rendre chez Rafael Farriols pour lui demander de valider cette démarche. Celui-‐ci refusa,
d’autant plus que, de son côté, il avait lui-‐même, de longue date, effectué un dépôt de
droit d’auteur vis à vis de ces textes, dans le même but. Mais l’esprit en était fort
différent.
Cette démarche du trio Holbecq – Pollion – de Plaige me fit prendre mes distances vis à
vis d’eux. Dans l’interview vous entendrez Holbecq évoquer “la richesse des débats
animant son forum”. La réalité était toute autre. Ceci nous amène à l’évoquer l’affaire
sethlbundlefly. C’était le pseudonyme qu’avait choisi un personnage non identifié, dont
les interventions, de par leur niveau scientifique, tranchaient quelque peu sur la
médiocrité du reste, ce que des gens comme Holbecq et Pollion (informaticien) étaient
bien évidemment incapables de mesurer.
Un jour ce sethbundlefly nous avertit par mail qu’un des messages qu’il avait voulu
mettre sur ce forum avait été partiellement censuré par son modérateur, Holbecq. Il
nous en communiqua le texte intégral. La partie censurée avertissait que ce forum était
activement suivi par différents membres de services secrets, en particulier étrangers.
C’était impossible à prouver, mais il n’y avait aucune raison logique de censurer cette
phrase, qu’Holbecq avait immédiatement faitfait. Je lui ai alors demandé de restituer le
texte complet, ce qu’il se trouva contraint de faire
Ce forum se révéla vite d’une complète vacuité. Un certain “Magellan” le peuplait de
grandes tirades de mécanique quantique. Il allait même jusqu’à dire que “dans son
laboratoire, lui et ses assistants avaient réussi une expérience qui laissait à penser qu’ils
avaient réussi à transférer des atomes dans l’univers jumeau”. C’est sur de tels propos
que des gens comme Holbecq estimaient que le niveau des échanges était
scientifiquement élevé. Mais un jour le nommé “Magellan” avoua “qu’il n’était qu’un
simple étudiant en physique qui avait voulu rester notre niveau de crédibilité”. Comme
3
je suivais encore ce forum, de loin en loin, j’ai posté un message disant “c’est à cause de
tels imbéciles que nous perdons notre temps”. Holbecq protesta contre la vigueur de
mon ton. Magelllan ne fit l’objet d’aucune mesure et le blabla continua. Nous finîmes par
nous retirer d’un forum qui n’avait plus le moindre intérêt.
Au passage, peu après la création de notre association UFO-‐science en 2007 nous avions,
à la demande des adhérents créé un forum où il était exigé que les intervenants
s’expriment sous leur véritable identité. Nous pensions ainsi améliorer le niveau. Peine
perdue. La scène se trouva immédiatement envahie par des flots de palabres sans
intérêt. Nous eûmes, nous aussi, nos “trolls”. L’un d’eux, un intermittent du spectacle,
sans doute désoeuvré, posta à lui seul 400 messages en quelques mois. Nous
supprimâmes ce forum et l’association “se replia” sur un nombre de membres
réellement actifs, dont le nombre devint alors comme celui des doigts d’une main.
Faute de pouvoir exploiter un quelconque contenu scientifique les gestionnaires du site
Ummo, se considérant comme des “Ummologues distingués” s’érigèrent en comité de
lecture dont la fonction était d’évaluer les quelques courriers que le groupe avait reçus,
signés Ummo. A l’issue d’une analyse où chacun y allait de son grain de sel une “note”
était attribuée au document, faisant figure de probabilité d’authenticité. “Pollion”, quant
à lui, se chargeait de déterminer le niveau de cohérence entre le contenu du document et
d’éventuels néologismes ummites qui y figuraient.
Mais, très vite, l’activité de ce groupe d’évaluation se trouva mise à mal par la lettre d’un
jeune canadien (du moins c’est ce qu’il prétendait être) qui expliqua la technique qu’il
avait mise en oeuvre pour composer la lettre, introduisant des détails qui “faisaient
vrai”. Il précisa que le néologisme sur lequel Pollion” avait gravement disserté n’était
que la marque du produit avec lequel il graissait sa bicyclette. La lettre fut retirée
aussitôt.
Peut-‐on au passage classer les lettres Ummo en “authentiques” et “non-‐authentiques”?
Une activité bien problématique. A titre d’exemple, la lettre reçue par les Espagnols peu
de jours avant le déclenchement de l’opération “Tempête du Désert”, de la “Guerre du
Golfe”, indiquait que Saddam Hussein était très près de disposer de l’arme nucléaire, à
échelle de quelques mois, ce qui s’avéra complètement faux. Mais cette lettre décrivait
un système de géolocalisation qui devint par la suite le GPS, technique qui était à
l’époque ignorée du public. La lettre indiquait que Saddam avait constitué dans
différents pays des commandos prêts à empiosonner les eaux de grandes villes avec des
virus créés par engineering génétique. Aujourd’hui on peut se demander qui avait écrit
ce texte. Le Mossad ?
Ceci n’est qu’un exemple. Personnellement je me suis toujours centré sur la
fonctionnalité des lettres, c’est à dire, pour moi : leur contenu scientifique. Et c’est en ce
sens que les faux sont difficiles à réaliser.
Revenant à l’histoire de ce site Ummo, les choses continuèrent ainsi pendant des années.
Puis Holbecq abandonna ce site sur lequel il avait mis la main et se tourna vers
l’économie et les problèmes monétaires.
“Pollion”, de son côté, essaya de monter une expérience, dans le champ de la biologie. Je
crois savoir qu’il tentait de mettre en évidence des pousses différentes dans deux
cultures d’échantillons témoins, l’une d’elle était cultivée dans une atmosphère
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recomposée, appauvrie de Krypton. Je ne sais pas si cette expérience eut un résultat,
mais on n’en entendit plus parler.
Il participa à un colloque OVNI, qui se tint dans les environs de Paris. Mais aujourd’hui,
sauf erreur, il semble qu’il ne soit plus présent dans cette affaire Ummo. Du moins il ne
fait plus parler de lui, ni ne donne d’interviews.
Un individu qui se fait appeler Denocla développe une exploitation commerciale en règle
de la documentation Ummo, sous forme de livres, d’interviews et de vente d’objets, d’un
ridicule achevé. On y trouve des slips portant, imprimées en sérigraphie, des images
empruntées aux documents, ou inspirées par ceux-‐ci. Il y a aussi des chansons
“composées en Ummite” (...)
Ainsi ce dossier Ummo, après avoir connu une médiocrité sans faille, a maintenant
sombré dans la vulgarité.
Des gens ont récupéré le site Ummo-‐science, qu’ils gèrent, toujours de la même façon. Un
jeune espagnol de Madrid, quant à lui, s’est débrouillé pour se faire céder par Ignacio
Darnaude (Séville) et la veuve de Rafael Farriols (Barcelone) l’ensemble de la
documentation dont ceux-‐ci disposaient. D’après ce que j’ai compris les gestionnaires de
ces deux sites :
http://www.ummo-‐sciences.org
http://www.ommo-‐ciencias.org
seraient en contact étroit, ce qui signifie que les teneurs des deux devraient être a priori
de la même eau. Si ces sites représentent un accès commode à cette documentation, les
commentaires pseudo scientifiques qui y figurent restent d’une médiocrité affligeante.
On peut dire que ceci est le résultat de l’action initiale d’André Jacques Holbecq qui,
alors qu’il s’est toujours présenté comme ancien pilote de Concorde, est loin d’avoir le
niveau scientifique d’un élève de mathématiques supérieure. Même chose pour un
“Pollion”, simple informaticien, ou pour les gestionnaires qui ont pris leur suite.
Je pense que ce dossier mériterait mieux et que tous ces gens ne sont pas à leur place. On
peut disserter à perte de vue sur ces textes. Cette planète existe-‐t-‐elle ? Les auteurs de
ces textes s’expriment-‐ils avec cette langue dont “Pollion” avait esquissé l’étude ? Les
faits évoqués sont-‐ils véridiques ? Impossible à dire.
Ces textes eux-‐mêmes commencent par un avertissement : “ne nous croyez pas, faites
usage de votre sens critique”. Sage conseil.
Imaginions que Mars ait été une planète habitée, peuplée par des êtres intelligents,
éventuellement semblables à nous, mais dans un état évolutif équivalant à notre Moyen-‐
Âge. Que pourrions-‐nous faire sans pulvériser cette culture d’une autre planète ? (le
phénomène d’ethnocide, évoqué par Christel Seval dans ses ouvrages).
Diffuser des documents écrits, en utilisant la langue de ces gens. Evoquer des
technologies, des modes de vie associés à notre histoire planétaire. Mais que
conviendrait-‐il alors de faire ? Leur parler de notre vaste ensemble linguistique et
culturel ? Il y aurait de quoi noyer ces braves Martiens. J’avoue que si j’étais consulté, je
recommenderais d’évoquer “notre langage” en produisant des extraits empruntés à
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l’espéranto, la langue terrestre la plus simple. Au passage, s’agissant de l’histoire
terrestre et de son histoire technologique, pourquoi ne pas créer une sorte de
patchwork, en empruntant différents éléments, émanant de plusieurs régions du globe
et en brossant une histoire schématique, plus facile à digérer.
Une démarche qui serait avant tout une expérience d’ethno-‐sociologie, en se gardant de
tout transfert techno-‐scientifique, pouvant gravement altérer l’évolution naturelle de
cette planète.
Si les textes Ummo sont d’origine extraterrestre il est possible qu’ils émanent d’une
sorte de consortium et qu’ils aient été dimensionnés à notre mesure, qu’il ne s’agisse
que d’une expérience dont nous serions ... les hamsters. Il est possible, du reste, que
cette planère Ummo n’existe tout simplement pas. On est dans l’indécidable complet.
Ce qui serait important alors, ça serait les idées, les concepts véhiculés par ces textes,
leurs aspects fonctionnels et non simplement anecdotiques (sans nier a priori qu’ils
puissent correspondre à des faits réels, au moins partiellement).
Depuis le début, j’ai toujours considéré ces textes comme “une machine à penser”,
extraordairement stimulante. Encore faut-‐il avoir les moyens de réagir de manière
fructueuse face à de tels écrits. Je ne pense pas que cela soit le cas d’un Denocla ou d’un
Holbecq. Très peu ont été les auteurs de contributions de valeur. Parmi eux, “Pollion”, au
prix d’un travail considérable. Mais comme il n’y avait pas dans ce corpus de quoi
décrypter une langue, il est allé jusqu’où il pouvait le faire, de manière méritoire, et cela
s’est arrêté là. On ne peut lui en faire grief. Christel Seval a inteligemment réfléchi aux
idées présentes dans ces textes et produit des ouvrages tels que pourrait les concevoir
un bon sociologue. J’ai apporté ma contribution en tant que physicien avec une kyrielle
de publications effectuées dans des revues scientifiques de haut niveau.
Holbecq a fini par se détourner de cette affaire, dont il ne savait plus que faire. Sa
motivation n’a d’ailleurs jamais été très claire. En fait, il n’y a jamais eu sa place et n’a
fait que parasiter, pendant de longues années, cet intéressant et riche dossier,
absolument unique en son genre. Son esprit étroit, son inculture scientifique étalée, ont
découragé toute participation de scientifiques. Gestionnaire et modérateur du forum
qu’il avait créé, il resté assis sur une masse de blablas dénués du moindre contenu de
valeur.
On peut s’interroger sur les buts poursuivis par les auteurs de ces documents à travers
leur dispersion à travers le monde, entre les mains de non-‐scientifiques. Etait-‐ce destiné
à stimuler notre évolution scientifique ? La réponse n’est pas évidente, car si j’ai pu
bénéficier d’informations qui m’ont alors été adressées personnellement, l’exploitation
n’avait rien d’immédiate et demandait toujours un travail considérable. Néanmoins le
profit scientifique retiré m’amène à conclure que ces textes contiennent réellement des
informations “exotiques”, de très haut niveau, au plan scientifique.
Aujourd’hui des gens sont à l’oeuvre pour essayer de redonner à cette affaire une
meilleure tenue. Cela impliquera de donner leur congé à tous ceux qui s’y sont installés,
boutiquiers (comme Denocla ) ou gestionnaires de site. Le but : dégager ce dossier d’un
discrédit immérité. Il suffira qu’apparaîsse sur le net un site qui offre les mêmes
“services”, qu’Ummo-‐sciences ou Ummo-‐ciencias, mais cette fois avec un réel apport
présentant les développements scientifiques auxquels ces texte on donné lieu.
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7 mai 2014 Jean-‐Pierre Petit
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