Premiere réaction suite à la connerie Française
Bolivie: Des manifestants brûlent le drapeau français devant l'ambassade
Un drapeau français est brûlé à La Paz le 3 juillet 2013. JORGE BERNAL / AFP
BOLIVIE - Les manifestants protestent contre le refus de la France de laisser le président Morales franchir son espace aérien...
Une centaine de manifestants ont brûlé mercredi des drapeaux français à La Paz, et jeté des pierres contre l'ambassade de France en Bolivie, en réaction au refus de la France de laisser le président Evo Morales franchir son espace aérien, a constaté un journaliste de l'AFP.
Mobilisés par des organisations proches du président Morales, les protestataires dénoncent l'interdiction temporaire faite mardi par la France, le Portugal, l'Espagne et l'Italie à l'avion présidentielle bolivien de pénétrer dans leur espace aérien, suspectant la présence à bord de l'informaticien américain Edward Snowden, recherché par les Etats-Unis pour espionnage.
Le président français François Hollande a cependant affirmé mercredi à Berlin avoir «immédiatement» donné l'autorisation de survol de la France à l'avion transportant le président bolivien, Evo Morales, quand il a appris que ce dernier était à bord de l'appareil. «Il y avait des infos contradictoires sur les passagers qui étaient à bord», a dit M. Hollande. «Dès lors que j'ai su que c'était l'avion du président bolivien, j'ai donné immédiatement l'autorisation de survol» du territoire français, a-t-il ajouté. L'appareil, d'abord soupçonné de transporter l'informaticien américain Edward Snowden, avait été contraint d'atterrir à Vienne, provoquant un imbroglio diplomatique.
Un escale forcée à Vienne
Soupçonné d'avoir emmené avec lui Edward Snowden, le président bolivien Evo Morales, en provenance de Moscou, a dû faire une escale forcée de 13 heures à Vienne après que plusieurs pays européens eurent interdit à son appareil de survoler leur espace aérien. Il a finalement pu quitter la capitale autrichienne mercredi en fin de matinée. Son avion s'est posé dans l'après-midi aux Canaries pour une escale technique avant de regagner la Bolivie.
«C'était quasiment comme un enlèvement de près de 13 heures», a protesté le président bolivien, furieux, lors d'une conférence de presse à l'aéroport autrichien. Il a notamment pointé du doigt la France, l'Italie, le Portugal et l'Espagne qui ont, selon La Paz, refusé à son avion le survol de leur territoire. Il s'agit «d'une erreur historique», a-t-il lancé, «d'une provocation (...) envers la Bolivie et toute l'Amérique latine, c'est une agression envers l'Amérique latine».
L'imbroglio diplomatique s'est produit quelques heures après que Evo Morales a déclaré, en marge d'une visite mardi à Moscou, que son pays était prêt à accueillir le fugitif recherché pour espionnage par les Etats-Unis, et réfugié actuellement dans un aéroport à Moscou.
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