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Le mur de Gaza: une violation grave du droit international

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Le mur de Gaza: une violation grave du droit international Empty Le mur de Gaza: une violation grave du droit international

Message par Schattenjäger Sam 2 Jan - 17:33

La collusion de l'Egypte et des Etats-Unis pour construire un mur de séparation entre l'Egypte et Gaza menace la santé et la qualité de vie des Gazaouis, déjà bien mises à mal par le blocus de fait qu'impose Israël, et constitue une violation grave du droit international.

Selon le quotidien israélien Haaretz, l'Egypte est en train d’ériger un mur de fer souterrain, enfoncé de 20 à 30 mètres dans le sol, le long de sa frontière avec la bande de Gaza, à l'endroit où les Palestiniens ont creusé un labyrinthe de tunnels pour contourner le blocus imposé à Gaza par Israël. Le gouvernement égyptien nie toute implication dans les travaux, réalisés avec la collaboration d'ingénieurs de l’armée américaine.

Israël prétend que les tunnels sont empruntés pour approvisionner le Hamas en explosifs et en armes, mais ils servent surtout à acheminer des vivres et des médicaments aux populations palestiniennes, qui souffrent de graves pénuries. Le blocus va jusqu'à empêcher l'importation de farine et d'autres aliments de base dans l'enclave côtière.

D'après le Plan de désengagement d'avril 2004, le retrait unilatéral des colonies israéliennes et des troupes stationnées à Gaza avait pour objectif officiel de supprimer toute raison de "prétendre que la bande de Gaza est un territoire occupé". Toutefois, comme l'a souligné Al Haq, une organisation palestinienne des droits de l'homme, Israël reste la puissance occupante dans la bande de Gaza, étant donné sa politique déclarée et ses pratiques.

D'après le Plan de désengagement du 6 juin 2004, "L'État d'Israël contrôlera et préservera le périmètre terrestre extérieur de la bande de Gaza, dominera de façon exclusive l'espace aérien de Gaza et continuera son activité militaire dans le territoire maritime de la bande de Gaza". Si Israël contrôle toujours les frontières de la bande de Gaza, y compris les territoires maritimes et l'espace aérien, c'est qu'il contrôle les mouvements des biens et des personnes, ainsi que le registre de la population civile et le système fiscal. Par conséquent, les civils de Gaza sont en droit d'obtenir la qualité de personnes protégées prévue à l'article 4 de la Convention de Genève.

Comme le résume la règle 20 de l'Étude sur le droit international humanitaire coutumier menée par le Comité international de la Croix rouge (CICR), Israël est légalement tenu, avant de lancer une attaque, d'avertir les populations et de prendre toutes les précautions possibles pour éviter de blesser des civils, des conditions qui n’ont pas été remplies lors de l'opération "Plomb durci" à Gaza, ce que démontre clairement le rapport des Nations Unies sur Gaza.

En outre, lorsqu'il mène des opérations dans la bande de Gaza, Israël a l'obligation non seulement d'observer les principes coutumiers de la nécessité militaire, de la distinction et de la proportionnalité, mais aussi de traiter les populations occupées avec humanité. En vertu d'un principe coutumier du droit international, l'obligation de traiter les personnes protégées avec humanité s'applique en toutes circonstances et en tout temps.

Les agences des Nations Unies considèrent encore et toujours qu'entre la moitié et les deux tiers des Gazaouis vivent dans l'insécurité alimentaire, à savoir qu'ils souffrent de la faim ou craignent de manquer de nourriture. Selon les estimations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), un tiers des enfants de moins de cinq ans et des femmes en âge de procréer sont atteints d'anémie. L'OMS relève également que le blocus imposé par Israël à Gaza a entraîné une détérioration du système sanitaire et de l'état de santé de la population.

Les restrictions sur l'approvisionnement de la bande de Gaza en carburant et en électricité, ainsi que les fermetures prolongées des postes-frontières pour empêcher le passage de personnes et de biens, y compris d'aide humanitaire, constitue une peine collective, alors que cette pratique est interdite par l'article 22 de la quatrième Convention de Genève. Les représailles illégales et disproportionnés constituent une violation du droit humanitaire international et ne peuvent en aucun cas être considérées comme de l'autodéfense.

En dépit de la politique israélienne actuelle, l'esprit des Gazaouis peut se réanimer, comme un feu après la tempête. Ann Wright, colonel à la retraite de l'armée américaine et ancienne diplomate, l'a déclaré récemment: "Le mur d'acier dressé par les ingénieurs de l'armée américaine pour tenter d'enfermer Gaza dans une cage souterraine ne réussira pas plus à contenir l'instinct de survie des Gazaouis que le mur d'acier qu'ils avaient construit à la base des digues de La Nouvelle-Orléans n'a pu résister à l'ouragan Katrina".

César Chelala est l'un des deux lauréats du prix de l'Overseas Press Club of America. Il est également et correspondant à l'étranger du Middle East Times International (Australie).

Source: Information Clearing House
Traduit par Chloé Meier pour Investig'Action - michelcollon.info
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