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Le ministère accélère l'annonce des suppressions de postes d'enseignants

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Message par Apollyôn Dim 18 Déc - 12:45

Personne ne s'y attendait. Du moins pas si tôt. A quelques heures du début des vacances scolaires de Noël, vendredi 16 décembre, la répartition par académie des suppressions de postes dans l'éducation nationale pour la rentrée 2012 est tombée.
Le ministère a présenté aux organisations syndicales les grandes lignes de cette répartition, alors que son budget n'a pas encore été définitivement adopté par le Parlement, la majorité de gauche au Sénat freinant des quatre fers.

D'ordinaire, cette annonce intervient fin décembre, début janvier. Mais l'élection présidentielle approche. "Il faut dégager le terrain pour la campagne", soutient Christian Chevalier, secrétaire général du syndicat SE-UNSA. Un terrain miné par la suppression de 14 000 postes en 2012 - dont 5 700 dans le premier degré et 6 550 dans le secondaire -, qui viennent s'ajouter aux 66 000 suppressions intervenues depuis 2007.

La répartition des suppressions de postes par académie est un sujet sensible dans l'éducation nationale. Sur le terrain, il se traduit souvent par des fermetures de classes dans les écoles.

En janvier, l'annonce de la répartition des emplois supprimés sur le territoire avait déclenché, tout au long du premier semestre, une vague de protestations de la part des élus locaux, des parents d'élèves, des enseignants. La communauté éducative disait alors que le "mammouth" était "à l'os", qu'il ne pourrait pas supporter une nouvelle "cure d'amaigrissement".

Le ministre de l'éducation nationale, Luc Chatel, soutient le contraire. "On peut continuer à ne pas remplacer une partie des départs en retraite" après 2012, a-t-il déclaré fin novembre, lors d'un séminaire consacré à la RGPP, la révision générale des politiques publiques.

Comme en 2011-2012, toutes les académies perdront des postes, à l'exception de la Guyane, qui en gagnera 50. Les académies les plus touchées sont celles de Lille (399 postes supprimés dans le premier degré, 589 dans le second degré) et Nancy-Metz (367 pour le primaire, 425 dans le secondaire). Dans le haut du tableau figurent aussi les académies de Versailles (755 postes supprimés au total), Créteil (595) ou encore Aix-Marseille (504).

Les critères de répartition de ces suppressions de postes sont peu détaillés dans le document que Le Monde s'est procuré. Le ministère évoque le "rattachement territorial" (académies à dominante rurale, urbaine ou d'outre-mer), les "difficultés sociales" et les "variations démographiques". Il ne précise pas que ses prévisions d'effectifs montrent une hausse significative du nombre d'élèves à la rentrée 2012, effet du "boom" démographique du début des années 2000 : 6 000 élèves de plus sont attendus dans les écoles primaires à la prochaine rentrée, 21 200 dans les collèges, 6 600 dans les lycées généraux et technologiques, selon les documents budgétaires débattus par les parlementaires.

S'ouvre maintenant une phase périlleuse pour les recteurs, qui vont devoir plancher sur les "leviers" à actionner afin de respecter les objectifs budgétaires.

Les recettes utilisées cette année devraient être remises au goût du jour. Augmentation du nombre d'élèves par classes, fermeture d'options, diminution des cours à effectifs réduits, suppressions de postes de remplaçants au collège et au lycée. Dans une enquête publiée en septembre, le SNPDEN, principal syndicat des chefs d'établissement, avait calculé que le système fonctionnait grâce aux heures supplémentaires. "Si les enseignants refusaient de les assurer, il y aurait, dans chaque établissement, une classe sans professeur", avait estimé Philippe Tournier, son secrétaire général.

Quant à l'école primaire, le président de la République avait promis, en juin, de la "sanctuariser". Autrement dit, le nombre de fermetures de classes ne devait pas excéder le nombre d'ouvertures. Pour tenir l'engagement présidentiel, les recteurs devront toucher aux dispositifs d'accompagnement et de soutien : intervenants en langues, réseaux d'aide spécialisés aux élèves en difficultés (Rased)...

"Tous ces postes qui ne sont pas forcément visibles, mais qui contribuent à prendre en charge les élèves les plus fragiles. Ce sont eux qui vont payer la facture", s'inquiète Sébastien Sihr, secrétaire général du SNUipp-FSU, majoritaire chez les professeurs des écoles. Reste le vivier des enfants de moins de 3 ans : 34,5 % d'entre eux étaient scolarisés en 2000. Ils ne sont que 13 % cette année, et ce taux risque encore de diminuer encore en 2012.

La répartition des suppressions de postes par académie n'est pas définitivement figée. Vendredi, les syndicats ont obtenu le report du comité technique ministériel sur ce sujet à début janvier. "Sur le budget, il doit y avoir un débat et un vote. Or, l'administration a pensé qu'une simple consultation suffisait", déplore Christian Chevalier.

Sollicité, le ministère de l'éducation nationale n'a pas souhaité s'exprimer. Mais comme, sur ce dossier, il faut faire vite, il y a fort à parier que le "débat" attendu par les syndicats ne s'apparente à un dialogue de sourds...

source : http://www.lemonde.fr/education/article/2011/12/17/ecole-la-carte-des-14-000-postes-supprimes_1620042_1473685.html

C'est juste une impression ou on essaye vraiment de couler l'éducation nationale ? J'aimerai bien que quelqu'un m'explique le cheminement de pensée qui mène à "comme on a fort taux de natalité il y a de plus en plus d'élèves alors on va réduire le nombre d'enseignants pour fournir une meilleur éducation" qui me semble présenter une certaine lacune logique. Bon, ça va favoriser les écoles privées, c'est peut-être le but ceci étant... Le ministère accélère l'annonce des suppressions de postes d'enseignants 899880
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Message par dranozir Dim 18 Déc - 13:08

En fait je pense qu'en même temps il faudrait que les profs bossent plus pour rééquilibrer les choses.

Je me souviens que les profs bossent moins de 20h avec les elèves. Alors oui il y a la préparation des cours et les corrections de copies mais en même temps on pourrai faire faire ça a des étudiants ou des machines ( pour les QCM ).
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Message par Apollyôn Dim 18 Déc - 13:22

Les 20 heures de cours c'est pour les temps partiels, ce qui est loin d'être le cas pour tous les enseignants. Des étudiants sont déjà employés mais pour assurer des remplacements (oui, il n'y a plus assez de remplaçants titulaires), mais ça ne fonctionne pas vraiment. Quant aux QCM, je ne pense pas que ce soit adapté dans tous les cas... je veux dire, entre un QCM et une analyse de texte il y a quand même un sérieux fossé.
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Message par Satanas Dim 18 Déc - 13:26

de toute manière les enseignants votent à gauche!!! Le ministère accélère l'annonce des suppressions de postes d'enseignants 813302
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Message par Apollyôn Dim 18 Déc - 13:39

Ben c'est pas avec ce genre de mesures que la droite va les faire changer de camp Le ministère accélère l'annonce des suppressions de postes d'enseignants 22474
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Message par Thierry du Languedoc Dim 18 Déc - 19:38

Bonsoir tous!

J'ai lu: "En fait je pense qu'en même temps il faudrait que les profs bossent plus pour rééquilibrer les choses".

Les enseignants que je connais bossent grosso-modo 30 à 40 heures par semaine, selon les semaines, tout compris: cours, corrections, préparations, réunions. Je n'ai pas compris ce qu'il faudrait rééquilibrer. Le ministère accélère l'annonce des suppressions de postes d'enseignants 949448

Je n'ai pas non plus compris l'histoire des temps partiels à 20h de cours... Help, please.

Excellente soirée à tous Le ministère accélère l'annonce des suppressions de postes d'enseignants 133922
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Message par Achim Dim 18 Déc - 19:46

@ Apollyôn

"C'est juste une impression ou on essaye vraiment de couler l'éducation nationale ? J'aimerai bien que quelqu'un m'explique le cheminement de pensée qui mène à "comme on a fort taux de natalité il y a de plus en plus d'élèves alors on va réduire le nombre d'enseignants pour fournir une meilleur éducation" qui me semble présenter une certaine lacune logique. Bon, ça va favoriser les écoles privées, c'est peut-être le but, ceci étant..."

Favoriser les écoles privées, c'est certain ; c'est dans le droit fil de l'idéologie néo-libérale. Le ministère accélère l'annonce des suppressions de postes d'enseignants 23513

Mais à mon avis, celle-ci a une intention cachée : il s'agit de forger une classe privilégiée de futurs décideurs, instruite mais restreinte, dont l'accès aux études ira de soi (la fortune des parents), et de créer une sous-classe majoritaire de lumpen, sous-instruite donc sans esprit critique ni conscience politique, docile aux sollicitations des médias mercantiles et malléable à merci aux directives du pouvoir. En somme, une nouvelle féodalité où la noblesse d'épée sera remplacée par une oligarchie affairiste maintenant l'illusion de la démocratie.

N'oublions surtout pas que depuis quinze jours, ce sont les "marchés" (les spéculateurs) qui ont imposé un coup d'état en Europe en désignant eux-même les dirigeants des états (cf. l'Italie et la Grèce).

Le ministère accélère l'annonce des suppressions de postes d'enseignants 699291 Le ministère accélère l'annonce des suppressions de postes d'enseignants 699291 Le ministère accélère l'annonce des suppressions de postes d'enseignants 699291 Le ministère accélère l'annonce des suppressions de postes d'enseignants 801686
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Message par Apollyôn Dim 18 Déc - 20:39

Exactement, et le problème là-dedans c'est qu'un crétin restera un crétin, oligarchie ou pas, même si on le case dans une école privée, et que si c'est là-dessus que doit se jouer le futur on est dans la mouise.

@ Thierry : dans certains cas les agents de la fonction publique peuvent travailler à mi-temps (et donc percevoir la moitié de leur salaire) afin de dégager du temps pour s'occuper d'un membre de leur famille : nouveau-né, parent nécessitant des soins particuliers, ou pour raisons thérapeutiques, ou sur demande pour d'autres raisons... les cas les plus courants sont ceux de jeunes parents qui bossent à temps partiel pour pouvoir s'occuper de leurs enfants
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Message par Thierry du Languedoc Dim 18 Déc - 20:48

Merci Apollyôn, mais ce n'était pas ça qui m'échappait. Je trouvais étrange qu'un enseignant à mi-temps travaille 20h. Je ne connais aucun enseignant à 40h hebdomadaires, d'où ma question. J'en connais qui ont un temps plein à 20h, 18h, 14h, 12h. Mais un mi-temps à 20h, cela a échappé à mes radars.

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Message par Macha Lun 19 Déc - 7:29


Toutes les nouvelles mesures de la RGPP2 qui seront mises en place dans les DirECCTE

Lors du conseil des ministres du 30 juin 2010, le gouvernement a dévoilé 150 nouvelles mesures de la révision générale des politiques publiques (RGPP). Elles s’ajoutent au 374 déjà en vigueur. Elles s‘insèrent dans le plan de rigueur et doivent rapporter 10 milliards d’euros au budget de l’Etat d’ici à 2013. Jamais concertées, jamais débattues, ni au Parlement, ni avec les élus locaux, ni avec les organisations syndicales, ces décisions ont été élaborées en catimini par quelques hauts fonctionnaires et des conseillers privés (dont certains sont directement intéressés par la privatisation de missions de l’État du fait de l’activité, passée et à venir, de leurs sociétés).

Après la casse des services réalisée par l’acte 1 de la RGPP, ces nouvelles mesures sont moins structurelles (sauf à tenter de regrouper encore un peu les quelques ruines issues des destructions orchestrées depuis décembre 2007) mais visent plus de nouvelles mutualisations, fusions, rationalisations et dématérialisations.

Voilà un aperçu de la RGPP Acte 2 (je n'ai pas mis le reste puisqu'il concerne les mesures mis en place pour une administration spécifique.

Mais il faut savoir que cette réglementation gentiment orchestrée par notre Gouvernement depuis 2007 a "cassé" la fonction publique.

Pour des économies de bout de ficelle, notre Gouvernement actuel brade l'éducation, la culture, la santé, et toutes mesures sociales au nom de la rigueur budgétaire pour s'aligner au plan de rigueur demandé par l'Union Européenne.

Pourquoi bout de chandelle ? Simplement parce que l'administration fait appel à une sous-traitance des compétences des services extérieurs, qui revient bien plus chères en prestations. Il faut savoir également qu'auparavant dans les administrations, chaque ministère y compris l'éducation nationale avaient en son sein des corps de métiers (électriciens, chauffagistes, etc...) qui suffisaient amplement à entretenir les lieux administratifs, et à un coût avantageux pour les citoyens, à entretenir les lieux etc...

Je vais vous donner un exemple : Auparavant les DDE (directions départementales de l'équipement) entretenaient les routes par temps de neige etc... Après la RGPP1 en 2007 mis en vigueur à partir de 2008 ce sont quelques 220 services qui ont été tout bonnement liquidés et qui ne sont donc plus au service des citoyens. Vous paierez donc de plus en plus d'impôt pour pouvoir payer ces prestations. Impôts locaux il va de soi ... Des exemples tels que celui-là il y en a des tas. Regroupement des services hospitaliers au détriment des malades et donc diminution des personnels soignants. Pour l'enseignement c'est encore plus insidieux. Aux détriments des élèves, les secteurs ruraux ont été tout bonnement bradés au détriment du chiffre. De moins en moins d'écoles communales etc... et des coûts amplifiés pour les parents qui doivent bien évidemment payer en sus un transport pas toujours mis en place dans certains secteurs, et j'en passe.

Ce que l'on demande dorénavant à un "fonctionnaire" c'est de produire du "chiffre" alors que nous ne produisons aucun "service" aucun "bien", la fonction publique n'est pas une entreprise, et cela sans se soucier de la qualité du service. Mais c'est aussi la meilleure stratégie pour instituer insidieusement un enseignement d'élites à des coûts de plus en plus élevés.

Autre point également, les lois sont votés par des personnes qui ne connaissent strictement rien au fonctionnement de l'administration et c'est de plus complètement évident pour l'éducation nationale et pour la santé.

Comprenez que tout ce qui est "vitale" pour une égalité est flouée : la santé, l'éducation, la culture, le sport et le social.




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Message par Achim Lun 19 Déc - 10:50


@ Macha

"Mais c'est aussi la meilleure stratégie pour instituer insidieusement un enseignement d'élites à des coûts de plus en plus élevés."

Tu dis la même chose que moi, sans pousser cette logique jusqu'à sa conclusion...
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Message par Macha Lun 19 Déc - 11:39

@ Achim

Normal, je te laisse la conclusion ! Very Happy
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Message par Achim Lun 19 Déc - 12:14


@ Macha

Normal, j'ai une légère tendance à la parano ! Le ministère accélère l'annonce des suppressions de postes d'enseignants 481634
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Message par kusabaka Mar 20 Déc - 17:15

Pauvre France! où va-ton...
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Message par casseron Mar 20 Déc - 17:25

Il faut dégraisser mais avec quelques priorités. Je réduirais bien assez considérablement le nombre des sénateurs, des députés nationaux et européens avec toute la cohorte qui les assiste. Idem pour les élus locaux dont les attributions se chevauchent. Du côté du gouvernement, il y a certainement une cure d'amaigrissement qui serait salutaire.
On n'oubliera pas non plus de faire quelques économies sur des trucs comme le mégajoule, le grand collisionneur, certaines missions spatiales aussi onéreuses qu'inutiles.
Enfin, je verrais bien s'il serait alors nécessaire de supprimer les petits fonctionnaires qui rendent service tous les jours, bien que là comme ailleurs il doit y avoir quelques tire-au-flanc.
Je suis prêt à voter pour le candidat qui reprendra mon idée (partagée par beaucoup). Mais je suis sans illusion.
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Message par Apollyôn Jeu 5 Jan - 16:55

En parlant de dégraisser le mammouth... attention, on ne rigole pas

C'était à l'automne 2011, devant un parterre d'entrepreneurs à l'Elysée. Nicolas Sarkozy leur confiait qu'il n'avait pas eu le "courage" de réformer l'école.

Courage est le terme qui convient pour des hommes politiques de droite lorsqu'il s'agit de se frotter à la jeunesse. La loi Devaquet de 1986 sur les universités, le smic-jeunes d'Edouard Balladur en 1994, le contrat première embauche (CPE) de Dominique de Villepin en 2006: tous ont perdu face aux jeunes.

Et lorsque M. Sarkozy a vu les émeutes urbaines en Grèce, en décembre 2008, il a vite retiré la réforme du lycée de son ministre de l'éducation Xavier Darcos. Pourtant, le chef de l'Etat estime avoir un atout en main : la réforme des universités, devenues autonomes. Ce qu'il a accompli pour l'enseignement supérieur, il souhaite le réaliser dans le secondaire au cours d'un éventuel second quinquennat. "

L'éducation et la recherche constituent pour la France un formidable moyen de reprendre son destin en main", a déclaré le président de la République, jeudi 5 janvier, à l'occasion de la présentation des vœux à la communauté éducative, près de Poitiers.

Son diagnostic est que les parents d'élèves et leurs enfants ne sont guère satisfaits de l'enseignement public. Le ministre de l'éducation, Luc Chatel, a constaté le succès de l'école privée. M.Sarkozy observe l'engouement pour Acadomia, l'entreprise de cours particuliers.

Il faut donc agir en conciliant deux thèses. M. Chatel, pour répondre aux attentes des parents, a voulu s'attaquer aux rythmes scolaires – trop d'heures de cours sur trop peu de semaines. C'est un sujet explosif, car il implique de réduire de quinze jours les vacances d'été. Le conseiller éducation de l'Elysée, Jean-Baptiste de Froment, s'intéresse davantage, lui, à la revalorisation du métier d'enseignant et à l'autonomie des établissements.

Pour le chef de l'Etat, il n'est pas question de revenir sur la réduction des effectifs. "La question n'est pas celle des moyens, qui ont augmenté de 80% ces trente dernières années sans résultats tangibles", a-t-il dit jeudi, avant d'attaquer le candidat socialiste, François Hollande : "Plus de professeurs, moins payés, moins motivés, moins impliqués dans les établissements au service des élèves. Est-ce vraiment cela que nous voulons ?" "Je veux le dire comme je le pense: imaginer la recréation de postes dans l'Education nationale, c'est irresponsable, compte tenu de la situation financière de notre pays", a-t-il ajouté.

Mais l'axe de campagne suscite des doutes. "Nous sommes assimilés à la suppression du nombre de professeurs", analyse un ministre. M. Sarkozy peut difficilement réitérer l'opération séduction qui lui avait permis de conquérir, en 2007, une partie du vote enseignant. Surtout si l'ex-ministre de l'éducation socialiste Claude Allègre (1997-2000), 74 ans, refait son apparition dans la galaxie sarkozyste.

Le chef de l'Etat avait fait miroiter une entrée au gouvernement à M. Allègre, en 2009, mais avait reculé après l'excellent score des Verts aux élections européennes, juste avant le sommet de Copenhague sur le climat.

Depuis 2007, Nicolas Sarkozy n'avait jamais vraiment livré une vision de l'école. L'éducation nationale a été surtout, pour lui, une réserve d'économies budgétaires. Et, de son côté, le ministre de l'éducation, Luc Chatel, a avancé en mesurant ses paroles, peu disert sur l'édifice dont il posait les premières pierres.

Présentant ses vœux de Nouvel An au monde de l'enseignement, jeudi 5 janvier, au Futuroscope à Poitiers (Vienne), sur le territoire de l'ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin, le président de la République a voulu faire connaître la charpente de ce qu'il propose de continuer à construire après 2012 si les Français le lui permettent. Pour une restauration de l'autorité dans une école républicaine, voilà l'esprit qui se dégage du long discours que M. Sarkozy devait prononcer.

C'est une manière habile de s'adresser à la fois à son électorat classique et aux enseignants, en habillant ses propositions de vêtements républicains, afin d'éviter qu'elles ne soient perçues comme relevant d'un libéralisme débridé.

Le premier levier de modernisation pour M. Sarkozy est la redéfinition du métier d'enseignant, présentée comme devant restaurer l'autorité des maîtres. "Ce dont souffrent en premier lieu les enseignants, c'est le décalage entre ce que l'institution leur demande officiellement – à travers ces fameux textes statutaires qui remontent aux années 1950 – et la réalité de la société d'aujourd'hui, des élèves qui leur sont confiés", a-t-il déclaré.

Mettre fin à ce décalage nécessite, selon le chef de l'Etat, "de la part des professeurs, d'accepter de nouvelles manières de travailler". "D'être plus présents dans les établissements, sans aucun doute", a-t-il précisé, en ajoutant aussitôt : "Mais, en contrepartie de ce nouvel engagement, leur rémunération devra être considérablement augmentée, et leurs conditions de travail très sensiblement améliorées." C'en serait donc fini du statut de 1950, qui définit le métier par un nombre d'heures de cours et que le monde enseignant juge protecteur.

François Hollande aussi veut ce changement, mais il y va, lui, par la concertation, quand la majorité procède par touches successives. L'évaluation des enseignants par les chefs d'établissement, que M. Chatel met en place, est une des premières bases de cette nouvelle conception du métier. Ce qui est sous-jacent dans cette approche, c'est l'esprit "flexiprof" du rapport du conseiller d'Etat Marcel Pochard, "L'évolution du métier d'enseignant", commandé dès 2007 et rapidement enterré parce que le terrain n'était pas mûr.

Autre axe structurant du projet Sarkozy, l'autonomie est présentée, elle aussi, comme un moyen de restaurer l'autorité enseignante.

Fort de la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU) d'août 2007, qui a donné de l'autonomie aux universités, le président a conscience de ne pas avoir fait franchir aux écoles, collèges et lycées le même tournant décisif. Or il estime que ce qui a marché pour le supérieur fonctionnera de la maternelle au bac.

A ses yeux, l'autonomie est le moyen "que partout – et ce dès l'école primaire – se constituent de véritables équipes de professeurs, motivés et soudés autour du chef d'établissement". "Des équipes, a-t-il dit jeudi, qui se sentiront collectivement responsables des élèves qui leur seront confiés ; des équipes capables de parler d'une seule voix, d'une voix forte."

Dans un projet libéral, l'autonomie des établissements va de pair avec le choix des enseignants par des chefs d'établissement aux pouvoirs renforcés. Cette approche est mise en place, depuis la rentrée, dans 200 collèges difficiles, et est pratiquée dans l'enseignement privé, qui scolarise un élève sur cinq.

RECENTRAGE SUR LES APPRENTISSAGES FONDAMENTAUX

Outre une évaluation flatteuse du travail accompli dans l'enseignement supérieur – "d'ici à cinq ans, nous aurons en France un nombre significatif d'universités de dimension mondiale" –, M. Sarkozy a profité de cette cérémonie pour dévoiler ses souhaits quant à l'évolution des enseignements.

Pour l'école primaire, il s'est félicité du recentrage sur les apprentissages fondamentaux avec la mise en place des programmes de 2007-2008. Mais son discours a pour but aussi d'envoyer un message aux enseignants des petites classes, qu'il promet d'aider devenir de véritables experts des apprentissages fondamentaux".


"De nombreuses universités ont mis en place des mastères spécifiques de grande qualité. Ces initiatives doivent être encouragées", a-t-il précisé. Contrairement aux vœux de 2011, où il proposait d'améliorer la formation initiale, très réduite depuis l'entrée en vigueur de la mastérisation, le chef de l'Etat s'engage cette fois à s'appuyer sur cette formation au niveau bac +5 des nouveaux maîtres. A l'heure où 15 % des enfants sortent du primaire sans maîtriser la lecture, cet argument a au moins autant de poids pour les oreilles parentales que pour celles des enseignants.

Pour le collège, M. Sarkozy a rappelé qu'"il faut mettre fin aux faiblesses du collège unique tel que nous le connaissons aujourd'hui". Et précisé que l'heure est venue, selon lui, d'"assumer la diversité des parcours en quatrième-troisième".

"Il n'est pas normal que le collège actuel prépare exclusivement à l'enseignement général, et pas à la voie professionnelle : comment, dans ces conditions, cette dernière ne serait-elle pas vécue comme une voie de relégation ?", s'est-il interrogé. S'il n'a jamais été vraiment "unique", le collège pourrait voir ses parcours se diversifier encore si M. Sarkozy obtient un nouveau mandat.

Pour ce qui concerne le lycée, le président de la République a parlé de la dernière année des formations professionnelles. "Pourquoi ne pas rendre l'alternance obligatoire en dernière année de baccalauréat professionnel, ainsi qu'en CAP ?, a-t-il demandé. J'ai conscience qu'il s'agirait d'un profond bouleversement, qui impliquerait d'augmenter de plus 200 000 par an le nombre de contrats d'alternance. Une réorganisation complète du mode de relation entre lycées professionnels et entreprises serait nécessaire. Mais une telle disposition serait une réponse extrêmement forte au problème structurel du chômage des jeunes et même au problème du chômage en général."

La réponse ainsi proposée à la question du chômage précoce en est aussi une au candidat socialiste à la présidentielle François Hollande, qui fait de la jeunesse une de ses grandes priorités.

Voilà donc dessinée, à quelque cent jours du premier tour, l'école selon Nicolas Sarkozy. Déguisé en vœux, ce discours préprogrammatique fait enfin apparaître cette école dont on pressentait les contours sans jamais en voir l'architecture intégrale.

sources : http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/01/05/sarkozy-veut-reconquerir-le-vote-enseignant_1626115_1471069.html et http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/01/05/l-enseignement-selon-m-sarkozy-autorite-autonomie-et-flexibilite_1626120_1471069.html

En fait si, rions, ou pleurons
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Message par dranozir Jeu 5 Jan - 18:14

Thierry du Languedoc a écrit:Bonsoir tous!

J'ai lu: "En fait je pense qu'en même temps il faudrait que les profs bossent plus pour rééquilibrer les choses".

Les enseignants que je connais bossent grosso-modo 30 à 40 heures par semaine, selon les semaines, tout compris: cours, corrections, préparations, réunions. Je n'ai pas compris ce qu'il faudrait rééquilibrer. Le ministère accélère l'annonce des suppressions de postes d'enseignants 949448

Je n'ai pas non plus compris l'histoire des temps partiels à 20h de cours... Help, please.

Excellente soirée à tous Le ministère accélère l'annonce des suppressions de postes d'enseignants 133922

Moi je me souviens d'une prof de math qui nous avait dit qu'elle bossait 4h par jour tous les jours ( 20h + 2 h avec nous le jeudi )

Du coup 22h c'est loin des 35 heures.

Alors après on peu dire oui mais il y a la préparation des cours ( franchement son cours il est rodé depuis longtemps ... )

Les corrections de copies ( ça tu peux les faire faire par des gens moins qualifié )

Surtout que bien souvent il n'y a pas 36 solutions a un problème donc un QCM est parfois adapté. ( et hop direction la machine )

Moi ce qui me pose problème c'est encore de voir des mec bardé de diplôme se taper la correction de QCM. ( a la fac je parle )
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Message par Thierry du Languedoc Jeu 5 Jan - 20:08

Salut ami Dranozir,

Alors, ce qui suit ne te concerne pas mais il s'agit plutôt d'une réaction à la situation actuelle et à l'évolution probable du métier d'enseignant. Côté perso, je ne me souviens pas, je le vis au quotidien. Les mauvais profs, ça existe, j'en connais, et peut-être que ta prof de mathémathiques en faisait partie. Je me souviens aussi d'une prof de latin, quand j'étais au lycée, qui arrivait, ouvrait le manuel, lisait le manuel, sortait de la salle dès que la sonnerie retentissait.

La plupart des enseignants, de l'école primaire à la fac, sont cependant très bien, ne font pas de QCM et il n'y a personne d'autre pour corriger les copies ni pour gérer des élèves en surnombre et travaillés par leurs hormones lorsqu'ils traversent l'adolescence.

Les QCM n'amènent que l'illétrisme. C'est une hérésie. La culture ne se brade pas. La langue française n'est pas faite de QCM et ils ne servent à rien dans la vie de tous les jours. Les philosophes de l'Antiquité grecque, les grands penseurs de l'époque des Lumières ne sont pas le produit de QCM. Certes, il faut vivre avec son temps et intégrer les nouvelles technologies (aucun rapport, au passage, avec cocher des cases) mais pas en profiter pour créer des générations de fainéants. Les rois Mérovingiens en eurent leur lot et on sait ce qu'il est advenu de cette dynastie.

Et oui, certains cours servent plusieurs années. Lorsqu'ils ont démontré leur efficacité, pourquoi en changer? Partout ailleurs, cet argument serait au bénéfice de celui qui utilise un matériel dont l'efficacité est confirmée. Utiliser de nouveau un cours qui a fonctionné et permi aux élèves d'acquérir des connaissances, des compétences et un savoir-faire serait-il blamable?

Sur le temps de travail, là encore, je ne peux que m'insurger. Dans le privée, nous sommes passés au 35 heures hebdomadaires et c'est sans doute très bien ainsi. Cependant, il existe nombre de professions, dans le privé comme dans le public, où cet acquis social ne s'est pas traduit dans les faits. Les enseignants du secondaire dépendent d'un statut rédigé dans les années cinquante. Ont-ils vu leur temps de travail baisser lors du passage aux 35h? Pas du tout. Les avez-vous vus s'en plaindre pour autant?

Lorsque le gouvernement parle de raccourcir les vacances d'été, il oublie de mentionner que le salaire des enseignants est en partie versé en "RTT" puisqu'ils sont payés 10/12èmes par rapport aux autres fonctionnaires, les deux mois d'été étant considérés, à juste titre, comme une forme de salaire. Augmenter les jours ouvrés, très bien, mais ont-ils mentionnés une revalorisation des salaires? Pas du tout.

Et bien d'autres choses dont je ne prendrai pas le temps de parler ce soir. Mais, chacun doit le voir, le sujet a tendance à me faire bondir tant ce qui se dit dans les médias est loin de la réalité, comme dans d'autres domaines.

J'espère ne pas trop vous avoir exaspérés. Sleep A+
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Message par casseron Jeu 5 Jan - 20:50



@ Thierry,

quelques petites remarques rapides..

Et oui, certains cours servent plusieurs années. Lorsqu'ils ont démontré leur efficacité, pourquoi en changer?
C'est tout à fait légitime, sauf que chacun a toujours l'excellente méthode. Ne pas confondre efficacité et routine. Or, le monde de l'enseignement est ultra-conservateur. Il n'y a qu'à se rappeler l'introduction du stylo bille, de la calculette et des QCM... En CE, une énorme proportion des gamins a déjà divorcé de l'école. Au Collège, beaucoup s'emmerdent tellement qu'ils ne font plus rien. Mais bien sûr, c'est toujours la faute des parents, des BD, de la télé, des ordinateurs, des consoles et du gouvernement.

A propos du raccourcissement des grandes vacances...voilà une titanesque connerie. Nos gouvernants pensent-ils que le climat du sud est celui de la Finlande ? Combien de fois ai-je dû faire sortir de la classe tout le monde quand, en juin, la température dépassait les 30° ? A noter aussi que les lundis d'hiver il était courant de faire classe dans des bâtiments à O°. On y allait quand même.

C'est vrai que le mammouth a besoin d'être secoué, mais attention, il peut avoir des réactions dangereuses. Les socialistes devraient s'en souvenir.
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Message par Macha Jeu 5 Jan - 22:13

Nan tu ne nous a pas exaspéré !

Ce que je lis entre les lignes, c'est que M. Sarkozy est entrain de créer des facs d'élites, des écoles d'élites, sans même se poser la question du choix des élèves qui pour la plupart après le bac n'ont aucune idée de ce qu'il souhaiterait faire comme métier, ni des études à poursuivre. Que reste-il pour ceux qui ont fait le choix de ne pas poursuivre d'études, ou du moins prendre un branche différente, dans le technique par exemple ?

Et comme d'hab ce qui se fait chez les autres, les US évidemment, est forcément mieux que ce qui se fait en France ! Il y a un vrai besoin de profs, tout niveau confondu. Et il est clair que ce monsieur ne sait absolument rien du monde du travail. Il n'a jamais eu à solliciter des entreprises pour se trouver un contrat en alternance ... de même que bien peu de patrons embauche définitivement des élèves une fois le diplôme obtenu ! Ca ne modifiera donc certainement pas le % du chômage !

Réformer l'école ? il est entrain de tuer un système qui devrait être réétudié, amélioré ... et ce n'est pas en diminuant le nombre de professeurs qu'il sera possible d'y arriver bien au contraire.

Ca fait des années qu'on nous rabâche les mêmes sornettes. Il faut au contraire réduire le nombre d'élèves, augmenter le nombre de classes et surtout développer le scolaire en milieu rural. Pour faire revivre un peu les villages. (je sais ... ça fait retour au source ...). Je suis sidérée qu'en France nous faisons complètement l'inverse de ce qui devrait être mis en place.

Tout est foireux dans ce projet de réforme !

Désolée ma prose est confuse, j'espère que vous comprenez !


Dernière édition par Macha le Ven 6 Jan - 13:54, édité 1 fois
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