la parole au peuple grec ?

En quête de légitimité, le premier ministre grec annonce la mise en
place d’un référendum mais aussi d’un vote de confiance au Parlement.
Objectif : faire approuver l’accord conclu la semaine dernière au sommet
européen pour effacer une partie de la dette publique d’Athènes.
C’est l’expression la plus forte de la démocratie, un grand moment de
patriotisme pour les citoyens, alors donnons le dernier mot au peuple et
laissons les citoyens décider, a déclaré le premier ministre, Georges
Papandréou.”
Un pari plutôt risqué si l’on en juge par les derniers sondages
d’opinion qui montrent qu’une grande majorité de Grecs rejette les
modalités de l’accord trouvé avec les banques.


De nouvelles manifestations ont eu lieu vendredi dernier dans
plusieurs villes du pays pour s’opposer aux mesures d’austérité du
gouvernement Papandréou et aux conséquences de ce nouvel accord arraché
in extremis à Bruxelles. Un accord qui

Copyright © 2011 euronews

Cela ressemble à un coup de poker :Si le peuple approuve ,le
gouvernement se décharge et peut gouverner librement sans reproche.Mais
s'il désapprouve c 'est toute l' économie mondiale qui peut en pâtir Pensez vous qu'il soit très opportun de laisser aux citoyens grecs de décider?

Encore une preuve du manque total de sérieux du gouvernement Grec, on commence par signer un accord qui l'oblige à des mesures impopulaires, puis on lance un référendum en étant pratiquement sur que ce sera refusé par le peuple.
Comme ça le gouvernement peut se dégager de toute responsabilité envers l'Europe et envers le peuple, et le peuple lui va se retrouver dans le caca !
Belle leçon de duplicité des responsables Grecs, pas étonnant que le pays en soit là.

Si on est un tant soit peu responsable, on commence par faire un référendum pour savoir ce que le peuple est prêt à accepter comme reformes et restrictions, puis on va voir l'Europe et les banques pour négocier un accord sinon ça n'a aucun sens, c'est juste de la gesticulation politicienne irresponsable.

@ Flycrusher qui écrit :

on commence par faire un référendum pour savoir ce que le peuple est prêt à accepter comme reformes et restrictions, puis on va voir l'Europe et les banques pour négocier un accord sinon ça n'a aucun

Le peuple dirait ce qu'il est prêt à accepter ? On peut toujours rêver...Et après on va discuter avec les banques ? Mais ce sont elles qui dictent leurs volontés. Quand as-tu vu qu'une personne endettée discute avec son banquier ? Il fera payer le découvert, l’échelonnement de la dette ou tout simplement il fera une saisie.
Les banques et leur suppôt (en l'occurrence les gouvernements grecs) sont responsables de cette faillite, et ne croyons pas à l'exception française. Notre tour viendra.