Les espèces pourraient rétrécir avec le changement climatique
Suite de l'article : http://ecologie.blog.lemonde.fr/2011/10/20/le-changement-climatique-pourrait-retrecir-les-especes/
Dans la longue liste des conséquences du changement climatique sur les écosystèmes et les espèces, on connaissait déjà la fonte des glaciers, l’élévation du niveau des mers, les périodes de migration et floraison plus précoces ou encore les déplacements des espèces vers les pôles. Un nouvel impact pourrait bien être ajouté : le rapetissement des plantes et des animaux. C’est ce que démontre un article des plus sérieux publié dimanche 16 octobre dans la revue scientifique Nature.
Bien sûr, les scientifiques ne s’attendent pas à voir des guépards se transformer en chats ou des serpents en lézards. "Les organismes ne vont pas s'atrophier au point que l'on sorte dans la rue et voit des arbres moitié moins hauts qu’à l’accoutumée", déclarent Jennifer Sheridan et David Bickford, biologistes à l'université nationale de Singapour et auteurs de l’étude. Mais un rétrécissement général des espèces est perceptible à mesure que la planète se réchauffe — du moins, pour les scientifiques qui s’y intéressent.
Comment les chercheurs ont-ils mesuré cette évolution ? Ils ont tout d’abord compilé la littérature scientifique existante sur le sujet. Ainsi, sur 85 espèces étudiées, une quarantaine ont vu leur taille diminuer au cours de ces 20 dernières années, au premier plan desquelles les ours polaires, les cerfs, les mouettes, les tortues, les iguanes, les lézards ou encore les crapauds.
Les scientifiques ont par ailleurs mené diverses études en laboratoire pour étayer leur thèse. A chaque degré supplémentaire, dans l'air ou dans l'eau, la masse des pousses et des fruits de diverses variétés de plantes diminuait de 3 à 17 %. De même, le corps des invertébrés marins rapetissait de 0,5 à 4 %, celui des poissons de 6 à 22 %.
Enfin, les auteurs se sont appuyés sur l’analyse des archives fossiles. Il y a 55,8 millions d'années, au passage du Paléocène à l’Eocène, la température de la Terre a augmenté de 6°C sur une période de 20 000 ans. Conséquence : certaines espèces ont vu leur taille diminuer. C’est le cas des araignées, guêpes, fourmis ou scarabées, qui avaient perdu de 50 à 75 % de leur envergure, tandis que les mammifères comme les écureuils et les rats étaient 40 % plus petits. Le réchauffement climatique actuel se déroulant à un rythme plus important encore qu’à l’ère préhistorique, il faut s'attendre à ce que les espèces vivantes de notre époque soient également en train de rapetisser, concluent les chercheurs.
Bien sûr, les scientifiques ne s’attendent pas à voir des guépards se transformer en chats ou des serpents en lézards. "Les organismes ne vont pas s'atrophier au point que l'on sorte dans la rue et voit des arbres moitié moins hauts qu’à l’accoutumée", déclarent Jennifer Sheridan et David Bickford, biologistes à l'université nationale de Singapour et auteurs de l’étude. Mais un rétrécissement général des espèces est perceptible à mesure que la planète se réchauffe — du moins, pour les scientifiques qui s’y intéressent.
Comment les chercheurs ont-ils mesuré cette évolution ? Ils ont tout d’abord compilé la littérature scientifique existante sur le sujet. Ainsi, sur 85 espèces étudiées, une quarantaine ont vu leur taille diminuer au cours de ces 20 dernières années, au premier plan desquelles les ours polaires, les cerfs, les mouettes, les tortues, les iguanes, les lézards ou encore les crapauds.
Les scientifiques ont par ailleurs mené diverses études en laboratoire pour étayer leur thèse. A chaque degré supplémentaire, dans l'air ou dans l'eau, la masse des pousses et des fruits de diverses variétés de plantes diminuait de 3 à 17 %. De même, le corps des invertébrés marins rapetissait de 0,5 à 4 %, celui des poissons de 6 à 22 %.
Enfin, les auteurs se sont appuyés sur l’analyse des archives fossiles. Il y a 55,8 millions d'années, au passage du Paléocène à l’Eocène, la température de la Terre a augmenté de 6°C sur une période de 20 000 ans. Conséquence : certaines espèces ont vu leur taille diminuer. C’est le cas des araignées, guêpes, fourmis ou scarabées, qui avaient perdu de 50 à 75 % de leur envergure, tandis que les mammifères comme les écureuils et les rats étaient 40 % plus petits. Le réchauffement climatique actuel se déroulant à un rythme plus important encore qu’à l’ère préhistorique, il faut s'attendre à ce que les espèces vivantes de notre époque soient également en train de rapetisser, concluent les chercheurs.
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