Pour la première fois la présence d’un "trou" dans la couche d’ozone au-dessus de l’Arctique a été observé durant le printemps 2011. Sa taille était comparable à celui présent sur l’Antarctique.
Depuis l’observation du trou dans la couche d‘ozone au-dessus de l’Antarctique, au début des années 1980, et la compréhension des mécanismes chimiques qui l’engendre les scientifiques s’interrogent sur la possibilité qu’une telle déplétion puisse également siégeait au-dessus de l’Arctique.
Des processus similaires sont à l’œuvre dans la stratosphère polaire dans les deux hémisphères, mais des différences dans l'évolution du vortex polaire et dans l’évolution des températures aux Pôles font que la destruction de l’ozone dans ces deux zones n’a rien de comparable. Dans l'océan Arctique, l'ampleur du phénomène n'atteignait jusqu’à présent pas encore celle qui est observée dans l'hémisphère Sud.
Pourtant une étude publiée dans la revue Nature, présente pour la première fois l’observation d’un véritable trou dans la couche d’ozone stratosphérique de l’Arctique. Des chercheurs du California Institute of Technology et de l’Institute for Polar and Marine Research, démontrent qu’au printemps 2011 la destruction de l’ozone a dépassé 80 pour cent à une altitude de 18 à 20 km. Selon les scientifiques, ce phénomène s’explique par la persistance de températures exceptionnellement froides en Arctique qui ont contribué à maintenir les composés chimiques destructeurs d’ozone dans l’atmosphère.
Pour autant, les auteurs de l’article estiment qu’il n’est pas possible de prédire si un tel phénomène ne peut se reproduire. Parvenues dans la stratosphère, ce sont les molécules de composés chlorés (chlorofluorocarbures) et les dérivés du brome qui, décomposées par le rayonnement solaire, sont à l’origine de la destruction des molécules d'ozone par le jeu de réactions catalytiques. La destruction de l’ozone s’observe particulièrement au printemps, après cette période l’air polaire se mixte avec l’air continental qui apporte de l’ozone. Le protocole de Montréal signé en 1987 a permis de retirer progressivement ces produits, mais il faut plusieurs décennies pour éliminer les composants destructeurs d’ozone dans l’atmosphère.
source : http://www.sciencesetavenir.fr/actualite/nature-environnement/20111002.OBS1517/l-ozone-disparait-aussi-au-dessus-de-l-arctique.html
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