L'étonnante cape rouge de l'étoile Alpha Camelopardalis
La plus brillante étoile de la constellation boréale de la Girafe est aussi un astre hypervéloce dont le télescope Wise a saisi l'onde de choc.
![L'étonnante cape rouge de l'étoile Alpha Camelopardalis 2011-03-14-16-10-42-1-alpha-camelopardalis](https://2img.net/h/img.ezinemark.com/imagemanager2/files/30004254/2011/03/2011-03-14-16-10-42-1-alpha-camelopardalis.jpeg)
La mission du télescope spatial Wise (pour Wide-Field Infrared Survey) a pris fin il y a quelques semaines mais les astronomes poursuivent le dépouillement des données fournies par cet instrument qui a cartographié le ciel en infrarouge. Outre de nombreuses découvertes comme celle des astéroïdes sombres, plus de 33.000 nouveaux astéroïdes et 134 objets géocroiseurs, Wise a étudié la comète Hartley 2 qui a fait le bonheur des observateurs lors de son passage l'automne dernier. Les quatre caméras infrarouge fonctionnant à très basse température dans de grandes longueurs d'onde ont permis également de découvrir des nuages de gaz et de poussière autour de certains objets célestes, des structures indétectables dans le domaine visible, comme un anneau autour de la nébuleuse planétaire NGC 1514.
Wise a aussi photographié le bicorne poussiéreux de Zeta Ophiuchi, une étoile véloce dont le déplacement à plus de 20 kilomètres par seconde produit une onde de choc qui repousse la poussière interstellaire vers l'avant. C'est le même phénomène qui caractérise Alpha Camelopardalis.
Des étoiles en fuite
Les étoiles hypervéloces sont assez rares, moins d'une vingtaine découvertes depuis que l'astronome Warren Brown a déniché en 2005 le premier bolide de ce nouveau genre. Ces étoiles qui se déplacent à plusieurs dizaines ou centaines de kilomètres par seconde (des déplacements indépendants de leur vitesse de rotation autour du centre galactique) ont acquis leur vitesse à la suite de l'explosion en supernova d'une étoile proche, un effet de fronde cosmique en quelque sorte. Outre Zeta Ophiuchi, les astronomes se sont déjà penchés sur d'autres étoiles hypervéloces comme RX J0822-4300 ou encore HE 0437-5439.
À quelques milliers d'années-lumière de nous (les astronomes sont incertains sur la distance) Alpha Camelopardalis est une étoile supergéante qui fend l'espace à une vitesse comprise entre 700 et 4.000 kilomètres par seconde. À l'image de l'onde de choc qui se crée à la proue d'un navire en marche, le fort vent stellaire qui s'échappe de l'étoile chauffe et repousse le milieu interstellaire à l'avant d'Alpha Camelopardalis, le faisant rayonner dans l'infrarouge, sous le regard des caméras du télescope Wise.
Alpha Camelopardalis, brillante étoile au centre de l'image, se déplace très vite dans l'espace et repousse la matière interstellaire sous la forme d'un voile rouge. © Nasa/JPL-Caltech/ Wise Team
SOURCE FUTURA
La plus brillante étoile de la constellation boréale de la Girafe est aussi un astre hypervéloce dont le télescope Wise a saisi l'onde de choc.
![L'étonnante cape rouge de l'étoile Alpha Camelopardalis 2011-03-14-16-10-42-1-alpha-camelopardalis](https://2img.net/h/img.ezinemark.com/imagemanager2/files/30004254/2011/03/2011-03-14-16-10-42-1-alpha-camelopardalis.jpeg)
La mission du télescope spatial Wise (pour Wide-Field Infrared Survey) a pris fin il y a quelques semaines mais les astronomes poursuivent le dépouillement des données fournies par cet instrument qui a cartographié le ciel en infrarouge. Outre de nombreuses découvertes comme celle des astéroïdes sombres, plus de 33.000 nouveaux astéroïdes et 134 objets géocroiseurs, Wise a étudié la comète Hartley 2 qui a fait le bonheur des observateurs lors de son passage l'automne dernier. Les quatre caméras infrarouge fonctionnant à très basse température dans de grandes longueurs d'onde ont permis également de découvrir des nuages de gaz et de poussière autour de certains objets célestes, des structures indétectables dans le domaine visible, comme un anneau autour de la nébuleuse planétaire NGC 1514.
Wise a aussi photographié le bicorne poussiéreux de Zeta Ophiuchi, une étoile véloce dont le déplacement à plus de 20 kilomètres par seconde produit une onde de choc qui repousse la poussière interstellaire vers l'avant. C'est le même phénomène qui caractérise Alpha Camelopardalis.
Des étoiles en fuite
Les étoiles hypervéloces sont assez rares, moins d'une vingtaine découvertes depuis que l'astronome Warren Brown a déniché en 2005 le premier bolide de ce nouveau genre. Ces étoiles qui se déplacent à plusieurs dizaines ou centaines de kilomètres par seconde (des déplacements indépendants de leur vitesse de rotation autour du centre galactique) ont acquis leur vitesse à la suite de l'explosion en supernova d'une étoile proche, un effet de fronde cosmique en quelque sorte. Outre Zeta Ophiuchi, les astronomes se sont déjà penchés sur d'autres étoiles hypervéloces comme RX J0822-4300 ou encore HE 0437-5439.
À quelques milliers d'années-lumière de nous (les astronomes sont incertains sur la distance) Alpha Camelopardalis est une étoile supergéante qui fend l'espace à une vitesse comprise entre 700 et 4.000 kilomètres par seconde. À l'image de l'onde de choc qui se crée à la proue d'un navire en marche, le fort vent stellaire qui s'échappe de l'étoile chauffe et repousse le milieu interstellaire à l'avant d'Alpha Camelopardalis, le faisant rayonner dans l'infrarouge, sous le regard des caméras du télescope Wise.
Alpha Camelopardalis, brillante étoile au centre de l'image, se déplace très vite dans l'espace et repousse la matière interstellaire sous la forme d'un voile rouge. © Nasa/JPL-Caltech/ Wise Team
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