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les incorruptibles

Apollyôn
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Message par Apollyôn Mer 9 Mar - 3:55

Suite au sujet sur la momie chinoise (https://www.ufologie-paranormal.org/t6930-chine-decouverte-d-une-momie-de-700-ans-dont-le-visage-est-incroyablement-conserve) dans lequel les incorruptibles avaient été évoqués je suis parti pêcher ce que j'avais sur le sujet, attention, post interminable.

Les Incorruptibles ne sont pas des corps momifiés ou embaumés de quelque façon que ce soit, ce sont des corps mis en terre sans aucune préparation particulière et qui se conservent naturellement, d’aspect presque vivant, les membres et la peau souple, le sang reste liquide, les organes souples et luisants, les yeux restent intacts, certains restent même tièdes… certains sont littéralement en odeur de sainteté.
Il faut tout de même noter que quelques-uns se dessèchent et brunissent au cours du temps, et se racornissent un peu.

Quelques saints
Au dernier recensement, en 1977 (Joan Caroll Cruz, ‘The Incorruptibles’, 1977, reprend les travaux du Père Herbert Thurston), il y aurait 102 saints incorruptibles. Parmi les Incorruptibles attestés, dans le désordre, on compte :
Jean-Marie Vianney, mort en 1859, exposé à la basilique d’Ars-sur-Formans, Zita, Thérèse d’Avilla, Catherine Labouré (visible à Paris, dans la chapelle des Filles de la Charité, 140 rue du Bac), Thérèse Marguerite (Florence), François-Xavier (Goa, Indes Portugaises), Ubalde de Gubbio, Maria Anna Ladroni (Madrid), Catherine de Boulogne, Edouard le Martyr (roi anglais assassiné en 978, inhumé à Shaftesbury) Pacifique de Cerano, François de Paule, Catherine de Gêne, Habib (ou Abibe, comme trois saints différents portent ce nom je parle de celui martyrisé avec huit de ses camarades chrétiens en 326 par le roi perse Sapor, à Bardiaboch, et retrouvé intact en 1327), Albert le Grand, Charles Borromée, François de Sales, Jeanne de Chantal, Vincent de Paul et les Bienheureuses Marguerite de Savoie et Savina-Petrilli, et même ce bon vieux mystique San Juan de la Cruz.
Angèle Mérici, décédée le 24 janvier 1540 ne présentait pas la moindre trace de corruption un mois après ses funérailles, oui, mais ne semble pas faire partie de la liste des Incorruptibles.
Un des derniers dont j'ai eu connaissance est Vasyl Velychkovsky, décédé en 1973 et enterré à saint Joseph de Winnipeg, au Canada. Le bonhomme a été déplacé dans une chapelle de la-dite église en 2001, à l'occasion de sa béatification, la dépouille apparu alors totalement intacte aux médecins qui y jetèrent un œil.

Quelques embaumements
A cela on pourrait ajouter le cas du Pape Jean XXIII, mais il a été embaumé au formol, ou Marguerite de Cortone, également embaumée, mais en Toscane, en 1297, vidée de ses fluides et de ses organes et remplie d’épices. Cela est également le cas pour les autres Incorruptibles toscans du treizième au quinzième siècle : Claire de Montefalco, Catherine de Sienne, Bernardine de Sienne, Rita de Cascia et la bienheureuse Marguerite de Metola.
Et non, à priori Napoléon n’est pas un Incorruptible. De même Roseline de Villeneuve n'est pas une Incorruptible, pas plus que Bernadette Soubirous dont le corps, exposé à Nevers, est en fait une poupée de cire recouvrant sa dépouille fortement dégradée.

Ailleurs dans le monde
A cela il faut ajouter les Incorruptibles des autres parties du monde, pour lesquels je n’ai aucune information. J'en connais trois exemples : un moine bouddhiste mort en 1639, Vu Khac Minh ; Hui Neng, décédé en 712 et dont le corps n’avait pas prit une ride en 1276, année où il fut mutilé par les Mongols et le lama Hambo Itiligov. Aimablement surnommé "le Nostradamus Buryate", Hambo Itigilov, ou Dashi-Dorzho Itigilov est décédé en 1927, lors d'une méditation, et enterré tel quel, dans la position du lotus, enfermé dans un cercueil de pin rempli de sel. Exhumé en 2002 son corps apparu parfaitement intact, relativement souple, la peau marquée par les cordes qui l'entouraient. Le corps est conservé dans un temple en son honneur, le Itigel Khambyn Ordon, à Ivolguinsk. Je suis sûr qu'il a fait l'objet d'un article sur le forum mais je suis infichu de le retrouver... (http://www.infos-paranormal.net/index.php?option=com_content&view=article&id=395:le-mystere-du-lama-hambo-itigilov&catid=47:paranormal-et-mystere&Itemid=137)
Il y aurait des lamas incorruptibles dans le bouddhisme, les corps dégagent une odeur d’encens et quand on les brûle on trouve dans les cendres 5 petites pierres de couleur, des ringsels, blanche, bleue, jaune, rouge et verte.
Autant que je sache les momies chinoises ont fait l'objet d'un embaumement et ne sont donc pas à classer dans la catégorie des incorruptibles.

Les profanes
Cela n’est pas spécifique aux saints ou aux personnes ayant menés une vie des plus vertueuse, le problème étant que lorsque l’on retrouvait un corps parfaitement préservé dans la tombe d’un pêcheur notoire, ou même d'un péquin lambda, on était plutôt du genre à lui enfoncer un pieu dans le cœur, le décapiter et le démembrer avant de le brûler et de disperser les cendres à tous les vents possibles.
Mais voici quelques Incorruptibles qui ne sont pas saints.
Lors de la conquête du Mexique par les espagnols un certain San Placio rencontra la Camarde lors d’un combat, son corps fut couvert de cire et enterré à Celaya. Quatre siècles plus tard, en 1950, on ouvrit sa tombe et on découvrit le monsieur parfaitement intact, et ses blessures saignèrent pendant encore plus d’un mois. A priori il est toujours exposé là-bas.
En 1458, on découvrit celle que l’on nomma Tullia, presque sortie des Mille et une Nuits, elle aussi fort bien conservée pour ses quinze siècles. Et pour cela je laisse la place à un humaniste de l’époque : Bartolomeo Fonte à son ami Francesco Sasseti, salut.
Tu m’as prié de te parler du corps de femme découvert récemment prés de la Via Appia. Je veux espérer que ma plume est à même de décrire la beauté et le charme de ce corps. S’il n’y avait pas le témoignage de tout Rome, le fait semblerait incroyable.
Non loin de la sixième pierre miliaire de la Via Appia, quelques ouvriers à la recherche d’une carrière de marbre venaient d’arracher un gros bloc, quand le sol s’effondra soudain jusqu’à une voûte en tuile [briques] profonde de douze pieds. Ils découvrirent là un sarcophage de marbre. L’ayant ouvert ils y trouvèrent un corps placé sur le dos, recouvert d’un substance grasse et parfumée, épaisse de deux doigts. Après avoir enlevé l’enduit odorant en commençant par la tête, un visage au teint si clair leur apparut que la jeune fille semblait avoir été enterrée le jour même. De longs cheveux noirs adhéraient encore au crâne ; ils étaient séparés et attachés comme il convient à une jeune fille, et rassemblés sous une résille de soie et d’or.
Des oreilles minuscules, un petit front, des sourcils noirs, des yeux d’une forme curieuse dont on apercevait encore la cornée sous les paupières. Même les narines étaient intactes et souples au point de frémir au simple contact d’un doigt. Les lèvres rouges, entrouvertes, les dents petites et blanches, la langue écarlate jusqu’au palais. Les joues, le menton, la nuque et le cou semblaient palpiter. Les bras descendaient intacts des épaules, de sorte qu’on aurait pu les faire mouvoir si on l’avait voulu. Les ongles adhéraient encore solidement aux longues et très belles mains ouvertes ; même si on avait essayé on n’aurait pu réussir à les détacher. Par contre, la poitrine, le ventre et les seins étaient comprimés d’un côté et quand on eut enlevé le corps ils se décomposèrent. Le dos, les flancs et les fesses avaient conservés une forme et un galbe merveilleux, ainsi que les cuisses et les mollets qui, de son vivant, devaient présenter encore plus d’attrait que le visage.
Le Pape du moment, Innocent VIII, fit enlever le corps et le fit ensevelir, selon la légende, quelque part dans un coin perdu au-delà de la Porta Pincianna, s’il ne l’a pas fait purement et simplement détruire.
En France, en 1756, on découvrit en Auvergne une momie d'enfant romain, dans la commune de Martres-d'Astiers. Cette momie, faute d'une dénomination plus appropriée, fut découverte à proximité d'un ruisseau, dans un terrain marécageux, près de Riom, dans un sarcophage de pierre lui-même placé dans un caveau maçonné voûté. Dans le sarcophage se trouvait un cercueil de plomb contenant le corps. La momie est celle d'un garçon d'une dizaine ou d'une douzaine d'années, et selon un certain chirurgien nommé Strope qui l'examina au moment de sa découverte, le corps n'avait fait l'objet d'aucune résection d'organe, pas plus du cerveau que des entrailles, mais qu'il avait été couvert d'une épaisse couche de baume résineux fortement odorant, sous forme de cataplasme d'un pouce d'épaisseur et maintenu en place par un bandelettage de toile de chanvre. Lors de sa découverte cette momie conservait encore une certaine élasticité des membre, de la peau et des tissus mous, de même que la langue et les doigts. En revanche les os avaient perdus toute rigidités et étaient devenus souples. La peau avait une couleur blanchâtre, bien que couverte de peinture rouge. Le corps fut exposé pendant quelques jours à une foule curieuse et intriguée, ce qui lui valu quelques dommages. En effet, la foule, prenant le corps pour celui d'un saint, préleva sa part de reliques, c'est ainsi que la presque totalité des bandelettes disparurent, on alla même plus loin en scalpant la momie, en lui arrachant la plupart des dents et on tenta même de lui prendre sa langue. Après cela la momie fut inhumée dans le cimetière communal avant d'être à nouveau exhumée et transférée à l'hôpital de Riom. Là un chimiste de Clermont-Ferrand nommé Ozy analysa le baume qui couvrait la momie et conclu qu'il était composé de bitume de Judée, ou d'un mélange de poix et de bitume, passablement enrichi en épices divers et variés et en poudres de bois parfumés, de racines et de plantes. Un autre médecin, Daubenton, examina le corps environ dix semaines après sa découverte, le cadavre avait commencé à se dessécher, néanmoins les principales articulations restaient encore flexibles, de même que les os, et les intestins étaient encore souples et blanchâtres. En avril 1756 la momie et son cercueil de plomb furent envoyés au Cabinet Royal d'Histoire Naturelle à Paris, puis transférée au Musée de l'Homme en 1937, sous le numéro d'inventaire M. H. 1093 (toujours conservé dans les réserves du Musée de l'Homme).
(J'avoue que pour ces deux cas j'ai de sérieux doutes, il pourrait tout aussi bien s'agir de corps embaumés dans la veine des momies chinoises, mais les cas m'ont paru assez intéressants pour être signalés)
En 1977, à Espartinas, en Espagne, un enfant de onze ans, Josè Garcia Moreno, mort en 1937, fut découvert intact dans le caveau familial, bien que ses vêtements aient pourris.
Zofia Bosniakova, comtesse hongroise, ayant quitté son second époux pour une terre meilleure en 1644, fut retrouvée intacte en 1689, et elle serait toujours aussi belle, dans son cercueil à l’église de Teplice-Sanov, en Tchécoslovaquie.
Grégoire de Tours mentionne rapidement le cas du cadavre de Clovis, fils de Chilpéric, sur lequel 4 années d'inhumation ne semblent pas avoir eut grandes prises (Lorsque le roi eut été informé de cela, il fit semblant de se rendre à la chasse et ayant découvert le tertre, il retrouva le petit corps entier et intact. Seule une partie des cheveux qui était en-dessous était déjà tombée, mais l'autre était demeurée intacte avec la chevelure pendante elle-même. Dix livres d'Histoire, VIII-10).
Le chevalier Christian Kahlbutz, natif du Brandeburg, conquérant, tyran, un peu violeur et meurtrier sur les bords. Mort en 1702, découvert intact dans sa tombe en 1792 et toujours exposé depuis, bien qu’il ait viré au brun et se soit racorni, et qu’il ait été tagué lors des jeux olympiques de 1936.
Enfin, un cas un peu particulier, Alexandre le Grand, mort le 10 juin 323BEC, à Babylone. Sa mort soudaine prit par surprise tout le monde et ce n'est qu'après plusieurs jours que les généraux décident de faire embaumer l'illustre cadavre dans l'optique de transférer la dépouille dans la nécropole familiale d'Aïghaï (Verghina), or les embaumeurs trouvent un corps miraculeusement intact, encore souple et ne présentant pas le moindre signe de décomposition. On a cru pendant longtemps à une légende servant à rattacher Alexandre au monde divin, pour prouver qu'il était un peu plus qu'un homme, en fait il semblerait qu'Alexandre soit mort du paludisme ou de la fièvre typhoïde et soit tombé dans un coma profond et ne soit cliniquement mort que quelques jours plus tard, un peu avant que les embaumeurs ne débarquent, voir qu'il était encore vivant à ce moment là... rien de bien miraculeux en somme. Plutarque rapporte que d'Alexandre émanait un agréable parfum, équivalent à notre "odeur de sainteté", mais de façon fort prosaïque il met ce phénomène sur le compte de l'alcool dont le conquérant était visiblement un grand consommateur et qui était réputé éliminer les "humeurs putrides" du corps...

Odeur de sainteté
Certains poussent même la gentillesse jusqu’à se mettre à sentir bon au lieu de commencer à puer comme les autres. Parmi cette gent parfumée on peut citer Maria Anna Ladroni, Padre Pio (de son vrai nom François Forgione, qui était stigmatisé, mais lors de son exhumation en mars 2008 les stigmates avaient disparus et le visage du prêtre s’était sérieusement dégradé, et on envisage/envisageait de couvrir son visage de cire, par contre ses mains sont intactes, magnifiquement préservées et parfaitement lisses, comme quoi…), Lydwyne, Habib (pas celui dont nous avons parlé plus haut mais un autre zigue, surnommé le ‘Confesseur d’Edesse’, avec deux camarades martyrs, Gurias et Samonas, tués en 306 et enterrés ensemble, de leur tombeau s’élèverait une odeur de roses, mais je ne sais pas lequel est en odeur de sainteté, ni même s’il n’y en a qu’un, ou deux, ou même les trois), Narcissa de Jesus, Martillo Moran, Thérèse d’Avilla, Maria Teresa Cortimiglia, François de Paule...
Il y aurait 30 saints parfumés de leur vivant et 103 parfumés une fois mort (selon Waldemar Deonna, ‘Croyances antiques et modernes, l’odeur suave des dieux et des élus’). Parmi les odeurs de sainteté on compte le benjoin, l’ambre, la violette, le lys, la rose, le jasmin, la cannelle, la pomme, le gingembre, l’iris, l’œillet, l’encens, la girofle, l’ananas, et bien sûr les saints peuvent mélanger à leur aise les fragrances.
Sainte Thérèse d’Avila émettait un parfum tellement fort qu’il passait à travers son cercueil ainsi que la terre de son tombeau et embaumait la chapelle.

myroblytes
Mais en plus le corps de Thérèse suait, il en suintait une sorte d’huile parfumée que l’on essuyait avec des linges qui étaient ensuite coupés en morceaux et vendus comme reliques.
Dans les rangs de ces saints myroblytes (le terme myroblyte ou myroblite vient du terme grec myron qui désigne une huile parfumée, est myroblite ce qui exsude du myron), on compte également Sainte Walpurgis, Symon le Myroblite, Crispin de Viterbe, Alexis d'Ugine, Pierre Giorgio Frassati, Sainte Maria Anna Ladroni, déjà évoquée, et le champion Charbel Makhlouf.

Charbel Makhlouf, moine libanais, mourut le 24 décembre 1898, au monastère Saint-Pierre et Saint-Paul d’Annaya, et fut enterré en pleine terre sans trop de cérémonies superflues, sauf que pendant des semaines des lueurs étranges brillèrent prés la tombe du monsieur. Un mois et demi après l’inhumation les moines décidèrent d’aller voir s’il n’y avait pas quelque chose de pas catholique là-dessous et rouvrirent la tombe. Ils décidèrent bien sûr de faire ça sous la pluie, alors que le terrain commençait à être inondé. Et là, miracle, on constate que le défunt n’a pas bougé d’un pouce (façon de parler), qu’il est aussi frais et rose qu’à sa mort, ni une ni deux on lui fabrique un cercueil correct, on lui remet des fringues présentables et on l’expose dans la chapelle. Sauf que le corps du saint commençât à exsuder un liquide huileux, ressemblant à du sang dilué et sentant le sang, liquide qui imbiba les vêtements du cadavre. Pour remédier à ce salissant problème on éviscéra le corps, puis on le laissa six mois en plein soleil pour le faire sécher, en vain. Jusqu’en 1927 on changeât ainsi les habits du cadavre pour lui en remettre des propres, deux fois par semaine, les tenues mouillées de la sainte huile utilisées comme reliques (qui commirent des guérisons miraculeuses à ce qu’il paraît). Bref, en 1927 des trouble-fêtes vinrent parler hygiène et toutes sortes de choses dans ce goût-là, examinèrent le corps, ne trouvèrent aucune explication, le mirent dans un cercueil doublé de zinc et la bière elle-même fut emmurée dans un coin. En 1950 le mur qui bouchait la tombe suintait de ce fameux liquide. On rameuta donc toute la clique, religieux et médecins, on abattit le mur et on découvrit le cercueil en partie corrodé, qui contenait le corps frais comme un gardon et tout guilleret de Charbel Makhlouf, toujours exsudant son huile sanglante dont une partie avait séché et s’était solidifiée dans le contenant. Depuis on a changé le cercueil et chaque année on le rouvre, on constate que l’occupant est toujours dans le même état et on vidange le liquide dans lequel il baigne pour en faire des reliques.

Et la science ?
Et bien la science reste prudemment dans son coin sans trop s'avancer. Si un bon nombre de corps « incorruptibles » qui ont été examiné se sont révélés avoir été embaumés il n'en demeure pas moins que les cas restants ne sont pas explicables.
Plusieurs théorie ont été émises, notamment celle de l'anoxie, c'est à dire la privation d'oxygène, empêchant le développement des bactéries responsables de la décomposition (genre momie des tourbières), ou encore, accrochez-vous, « un défaut du gêne à l'origine de la décomposition de la structure cellulaire du corps après la mort ». Mais dans l'ensemble rien de concluant.
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Message par casseron Mer 9 Mar - 8:52

Merci Apollyôn d'avoir fait le boulot. Ton humour ne gâte rien dans ce tour d'horizon un peu morbide.
Il eût été étonnant que la science moderne ne trouvasse pas un gène anti-corruption !
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Message par Apollyôn Ven 11 Mar - 3:19

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Message par Apollyôn Mar 24 Sep - 13:07

Oh, il y a une incorruptible à Bordeaux :

Sur le porche de l’église Sainte- Eulalie, une statue rappelle le souvenir de Jeanne de Lestonnac, élevée au rang de sainte en 1949 par le pape Pie XII.

Jeanne de Lestonnac naît en 1546 dans une maison située jadis en bordure des fossés du quartier Saint-Éloi (actuellement cours Victor-Hugo). La maison des parents de Montaigne est à quelques pas, dans le quartier commerçant de La Rousselle. Richard de Lestonnac, son père, occupe une place de conseiller au Parlement de Bordeaux et sa mère n’est pas moins que la sœur du célèbre philosophe Michel de Montaigne. Jeanne est l’aînée d’une famille de six enfants. Montaigne dira d’elle qu’« elle est très pieuse, d’humeur joyeuse, intelligente et belle, la nature en avait fait un chef-d’œuvre… ». Une relation profonde s’établit entre elle et l’auteur des « Essais », ce qui explique peut-être l’héritage humaniste et les visées pédagogiques de Jeanne. À 17 ans, elle épouse Gaston de Montferrand Landiras, chevalier des ordres du Roi. De ce mariage naîtront quatre garçons et trois filles. Éprouvée par les deuils de trois de ses enfants, de quelques proches et de celui de son époux, Jeanne décide de prendre le voile et choisit le monastère cistercien des Feuillantines à Toulouse pour se retirer du monde…

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La rigueur extrême de cet ordre la conduit à rejoindre la solitude de ses terres de Landiras, près de Langon, dans le lieu fondateur de son nouvel ordre religieux qu’elle destine à l’éducation des jeunes filles de la noblesse et de la bourgeoisie, dans le droit fil de la spiritualité ignacienne. Quelques mois plus tard, en 1605, Jeanne gagne Bordeaux où sévit la peste. Là, elle se dévoue auprès des malades. Ce service offre à Jeanne l’occasion de rencontrer des jeunes filles qui formeront le premier groupe, les cinq pierres vives et fondamentales de la future compagnie de Notre-Dame. Après l’approbation du cardinal François de Sourdis, elle obtient, le 7 avril 1607, l’accord de Paul V pour fonder son nouvel Ordre. Avec le soutien de neuf dames issues de la bourgeoisie bordelaise, elle s’installe rue du Hâ où seront édifiés plus tard l’institut et la chapelle, financés grâce aux dons de l’inquisiteur et conseiller au Parlement Pierre de Lancre. Souhaitant créer d’autres maisons filleules, Jeanne de Lestonnac quitte Bordeaux en 1610. Quand elle meurt en 1640, à l’âge de 84 ans, l’ordre dispose d’une trentaine d’établissements.

Inhumé dans la chapelle des Filles de Notre-Dame, le corps de Jeanne de Lestonnac resté intact est caché pendant la Révolution chez un particulier puis enseveli dans l’ancien collège des Jésuites devenu un temps hôtel de ville (emplacement actuel du Lycée Michel-Montaigne). Ses restes exhumés en 1822 sont alors transférés rue du Palais-Gallien dans la chapelle du couvent des Filles de Notre-Dame, aujourd’hui lycée privé Notre-Dame, 45, rue du Palais-Gallien.

Présente encore en Amérique, en Asie et en Afrique, la compagnie de Marie Notre-Dame se donne toujours comme but d’aider à l’éducation des jeunes et des femmes. Des étrangers viennent souvent à Bordeaux retrouver les traces de cette Bordelaise au destin exemplaire.
source : http://www.sudouest.fr/2013/09/24/sainte-bordelaise-1177876-2780.php
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Message par casseron Mar 24 Sep - 13:15

Ce fut une incorruptible  utile. Ce qui change de la légion de corrompus actuels.....
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