Cette lettre ouverte à Guillaume Dasquié fut originellement publiée en novembre 2009 par le blog Enquêtes et Faits Divers. Nous la proposons aujourd’hui au site News Of Tomorrow augmentée d’une annexe. Si Guillaume Dasquié n’a guère daigné nous répondre, en revanche, le général Jean-Vincent Brisset a commis quelques révélations importantes sur les conditions de recueil des expertises par les auteurs de "L’Effroyable Mensonge" (voir l’annexe 2)
Lettre ouverte à Guillaume Dasquié : L’Effroyable Mensonge n’est-il qu’une imposture ?
Monsieur Guillaume Dasquié,
Dans "L’effroyable mensonge" publié en juin 2002, vous prétendiez répondre « point par point » à la thèse de Thierry Meyssan, résumée sur la couverture de "L’effroyable imposture" par cette phrase définitive : « aucun avion ne s’est écrasé sur le Pentagone ».
Meyssan ne développait guère de théories alternatives dans l’ouvrage en question, se bornant à analyser photographies et conférences de presse des premiers secours. Les spéculations commencèrent lors de la tournée promotionnelle. Envisageant d’abord l’explosion d’un camion piégé garé face au mur d’enceinte ouest du Pentagone, Meyssan passa rapidement à la thèse du missile, sans doute en réponse aux témoignages publiés par la presse et après l’analyse des 5 images rendues publiques par le Département de la défense américain en mars 2002.
La théorie du missile allait étouffer pendant 8 ans toute velléité d’enquête chez les journalistes professionnels.
L’authenticité et la multiplicité des témoignages sur l’avion de ligne volant à basse altitude en direction du Pentagone convainquirent l’ensemble des rédactions de la réalité de l’impact contre la façade. Un lien de cause à effet finalement peu évident comme l’a montré le Citizen Investigation Team (CIT) au terme d’une enquête de 3 années. La thèse du survol, que peu de sceptiques envisagèrent avant ce travail, est une possibilité crédible et aujourd’hui documentée qui expliquerait bien des anomalies de la scène du crime.
"L’effroyable mensonge" étant une référence du journalisme d’investigation face aux délires conspirationnistes, il était normal de le confronter à l’enquête du CIT sur les événements d’Arlington. Après une présentation rapide de « la théorie du survol et de la fuite », nous nous concentrerons sur les 40 pages techniques de votre ouvrage, les seules utiles pour traiter le sujet qui nous intéresse ici : le vol 77 s’est-il oui ou non écrasé sur le Pentagone, le 11 septembre 2001 à 9H36 ?
1. La thèse du survol et de la fuite (the flyover/flyaway theory)
La trajectographie officielle est basée sur deux éléments : les lampadaires « arrachés » lorsque l’avion survola l’autoroute I27 – l’un des principaux arguments avancés pour invalider la thèse du missile - et l’orientation des dégâts entre les anneaux E et C du Pentagone.
Un tel tracé exige que l’avion se trouvât au sud de Colombia Pike, au sud de l’annexe de la Navy, au Sud de l’ancienne station Citgo, avant de descendre à 850km/h à la hauteur des lampadaires, pour finalement frapper le rez-de-chaussée du bâtiment, horizontalement, à quelques centimètres du sol.
En 2006, le CIT débuta une enquête de terrain indépendante dont l’objectif était de mettre un terme aux spéculations sur les événements d’Arlington. Cette enquête démontra que les témoins oculaires, parmi lesquels des officiers de la Police du Pentagone et le contrôleur aérien de l’héliport, confirmaient le passage à basse altitude d’un avion commercial. Mais sur une ligne de vol strictement incompatible avec le tracé des dégâts matériels.
trajectoire Nord contre trajectoire sud
Ce schéma montre la trajectoire officielle, telle qu’établie par les données gouvernementales.
Les lignes jaunes sont les trajectoires dessinées sur plan par les témoins oculaires.
Sean Boger, le contrôleur aérien de l’héliport du Pentagone est un témoin capital. Depuis la tour de contrôle, à moins de 20 mètres du point d’impact, il bénéficiait d’une vue panoramique sur l’autoroute I27. Interrogé par le CIT le 2 septembre 2009, il confirma la trajectoire Nord décrite par les témoins situés en amont de son poste d’observation.
Si ces descriptions sont exactes, elles impliquent que l’avion n’a pas frappé mais survolé le bâtiment. Nous reviendrons plus tard sur les leurres multiples destinés à couvrir la fuite de l’appareil-attaquant : le C130, l’ E4B et la DRA de l’aéroport Reagan.
FR National Security Alert Le Pentagone - 11 septembre 2001
envoyé par kropotkine427. - L'actualité du moment en vidéo.
National Security Alert est une excellente introduction au travail du CIT. Nous vous invitons à visionner cette présentation avant de consulter les entretiens complémentaires proposés sur les 2 sites internet de l’association.
Certes, les témoins peuvent se tromper, reconstruire à posteriori les faits sous l’influence des enquêteurs, voire mentir.
Mais deux enquêtes officielles méconnues, conduites en 2001, accréditent les conclusions de l’investigation du CIT : Le "911 documentary Projet" de la Bibliothèque du Congrès et le "Project Eagle" du Center For Military History – partiellement déclassifié par le Pentagone suite à une requête FOIA de John Farmer. Non seulement les témoins décrivaient en 2001, quelques semaines après l’attaque, une trajectoire conforme à leurs déclarations de 2006 et 2009, mais les archives de la Librairie du Congrès et du C.M.H. renferment plusieurs témoignages sur le survol du bâtiment et la fuite de l’appareil-attaquant.
Ainsi, Le 30 novembre 2001, Le sergent Roosevelt Robert affirma aux enquêteurs du Congrès avoir vu, quelques secondes après l’explosion, un avion à 30 mètres d’altitude survoler le parking sud du Pentagone. Contre-interrogé par le CIT, R.Robert confirma l’identité de l’appareil : un avion à réaction argenté, de type commercial et incliné vers la droite. Une description rigoureusement identique à celle indiquée par tous les témoins de la trajectoire Nord.
Erik Dihle déclara quant à lui aux enquêteurs du projet "Noble Eagle" , le 31 décembre 2001, que « dans la confusion des 1ers instants, les gens hurlaient qu’une bombe avait explosé et que l’avion s’enfuyait ». La même information fut diffusée par la chaîne de télévision WUSA entre 9H37 et 10H00.
Ce scénario expliquerait les témoignages d’employés du Pentagone qui rapportèrent avoir reconnu l’odeur spécifique de la cordite, un explosif bien connu des militaires.
Mais quel crédit accorder aux témoignages ? Plus exactement, quelle valeur y attachent depuis 2002 les défenseurs de la version officielle ?
Lettre ouverte à Guillaume Dasquié : L’Effroyable Mensonge n’est-il qu’une imposture ?
Monsieur Guillaume Dasquié,
Dans "L’effroyable mensonge" publié en juin 2002, vous prétendiez répondre « point par point » à la thèse de Thierry Meyssan, résumée sur la couverture de "L’effroyable imposture" par cette phrase définitive : « aucun avion ne s’est écrasé sur le Pentagone ».
Meyssan ne développait guère de théories alternatives dans l’ouvrage en question, se bornant à analyser photographies et conférences de presse des premiers secours. Les spéculations commencèrent lors de la tournée promotionnelle. Envisageant d’abord l’explosion d’un camion piégé garé face au mur d’enceinte ouest du Pentagone, Meyssan passa rapidement à la thèse du missile, sans doute en réponse aux témoignages publiés par la presse et après l’analyse des 5 images rendues publiques par le Département de la défense américain en mars 2002.
La théorie du missile allait étouffer pendant 8 ans toute velléité d’enquête chez les journalistes professionnels.
L’authenticité et la multiplicité des témoignages sur l’avion de ligne volant à basse altitude en direction du Pentagone convainquirent l’ensemble des rédactions de la réalité de l’impact contre la façade. Un lien de cause à effet finalement peu évident comme l’a montré le Citizen Investigation Team (CIT) au terme d’une enquête de 3 années. La thèse du survol, que peu de sceptiques envisagèrent avant ce travail, est une possibilité crédible et aujourd’hui documentée qui expliquerait bien des anomalies de la scène du crime.
"L’effroyable mensonge" étant une référence du journalisme d’investigation face aux délires conspirationnistes, il était normal de le confronter à l’enquête du CIT sur les événements d’Arlington. Après une présentation rapide de « la théorie du survol et de la fuite », nous nous concentrerons sur les 40 pages techniques de votre ouvrage, les seules utiles pour traiter le sujet qui nous intéresse ici : le vol 77 s’est-il oui ou non écrasé sur le Pentagone, le 11 septembre 2001 à 9H36 ?
1. La thèse du survol et de la fuite (the flyover/flyaway theory)
La trajectographie officielle est basée sur deux éléments : les lampadaires « arrachés » lorsque l’avion survola l’autoroute I27 – l’un des principaux arguments avancés pour invalider la thèse du missile - et l’orientation des dégâts entre les anneaux E et C du Pentagone.
Un tel tracé exige que l’avion se trouvât au sud de Colombia Pike, au sud de l’annexe de la Navy, au Sud de l’ancienne station Citgo, avant de descendre à 850km/h à la hauteur des lampadaires, pour finalement frapper le rez-de-chaussée du bâtiment, horizontalement, à quelques centimètres du sol.
En 2006, le CIT débuta une enquête de terrain indépendante dont l’objectif était de mettre un terme aux spéculations sur les événements d’Arlington. Cette enquête démontra que les témoins oculaires, parmi lesquels des officiers de la Police du Pentagone et le contrôleur aérien de l’héliport, confirmaient le passage à basse altitude d’un avion commercial. Mais sur une ligne de vol strictement incompatible avec le tracé des dégâts matériels.
trajectoire Nord contre trajectoire sud
Ce schéma montre la trajectoire officielle, telle qu’établie par les données gouvernementales.
Les lignes jaunes sont les trajectoires dessinées sur plan par les témoins oculaires.
Sean Boger, le contrôleur aérien de l’héliport du Pentagone est un témoin capital. Depuis la tour de contrôle, à moins de 20 mètres du point d’impact, il bénéficiait d’une vue panoramique sur l’autoroute I27. Interrogé par le CIT le 2 septembre 2009, il confirma la trajectoire Nord décrite par les témoins situés en amont de son poste d’observation.
Si ces descriptions sont exactes, elles impliquent que l’avion n’a pas frappé mais survolé le bâtiment. Nous reviendrons plus tard sur les leurres multiples destinés à couvrir la fuite de l’appareil-attaquant : le C130, l’ E4B et la DRA de l’aéroport Reagan.
FR National Security Alert Le Pentagone - 11 septembre 2001
envoyé par kropotkine427. - L'actualité du moment en vidéo.
National Security Alert est une excellente introduction au travail du CIT. Nous vous invitons à visionner cette présentation avant de consulter les entretiens complémentaires proposés sur les 2 sites internet de l’association.
Certes, les témoins peuvent se tromper, reconstruire à posteriori les faits sous l’influence des enquêteurs, voire mentir.
Mais deux enquêtes officielles méconnues, conduites en 2001, accréditent les conclusions de l’investigation du CIT : Le "911 documentary Projet" de la Bibliothèque du Congrès et le "Project Eagle" du Center For Military History – partiellement déclassifié par le Pentagone suite à une requête FOIA de John Farmer. Non seulement les témoins décrivaient en 2001, quelques semaines après l’attaque, une trajectoire conforme à leurs déclarations de 2006 et 2009, mais les archives de la Librairie du Congrès et du C.M.H. renferment plusieurs témoignages sur le survol du bâtiment et la fuite de l’appareil-attaquant.
Ainsi, Le 30 novembre 2001, Le sergent Roosevelt Robert affirma aux enquêteurs du Congrès avoir vu, quelques secondes après l’explosion, un avion à 30 mètres d’altitude survoler le parking sud du Pentagone. Contre-interrogé par le CIT, R.Robert confirma l’identité de l’appareil : un avion à réaction argenté, de type commercial et incliné vers la droite. Une description rigoureusement identique à celle indiquée par tous les témoins de la trajectoire Nord.
Erik Dihle déclara quant à lui aux enquêteurs du projet "Noble Eagle" , le 31 décembre 2001, que « dans la confusion des 1ers instants, les gens hurlaient qu’une bombe avait explosé et que l’avion s’enfuyait ». La même information fut diffusée par la chaîne de télévision WUSA entre 9H37 et 10H00.
Ce scénario expliquerait les témoignages d’employés du Pentagone qui rapportèrent avoir reconnu l’odeur spécifique de la cordite, un explosif bien connu des militaires.
Mais quel crédit accorder aux témoignages ? Plus exactement, quelle valeur y attachent depuis 2002 les défenseurs de la version officielle ?
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