Une étrange maladie sévit dans un
village du district de Lalangina. Un enfant qui en est affecté devient
comme un forcené, trois hommes ne pouvant le retenir pendant sa crise.
Un phénomène inhabituel bouleverse la vie des habitants d’Ikalohazo, un
village dans la commune rurale d’Ivoamba, district de Lalangina.
Une maladie surprenante affecte les enfants et les adolescents, de 10 à
20 ans, depuis le 21 avril, date à laquelle la première victime a
présenté les symptômes.
« La plupart des jeunes filles dans notre village sont atteintes par
cette spasmophilie. Le malade commence à pleurer profondément, puis il
fait une crise avec une envie de suicide », explique Jean Marie
Ramarolahy, adjoint au maire et père des trois filles victimes de la
maladie.
Dans un premier temps, les habitants ont cru à une nouvelle épidémie
contagieuse car le phénomène est apparu à l’école privée catholique, et
peu de temps après à l’Ecole primaire publique et au Collège
d’enseignement général.
Depuis le 21 avril, 27 filles et un garçon souffrent de cette
affection. Par peur de contamination, les parents des villages voisins
à Ikalohazo ont décidé de retenir leurs enfants chez eux. Seul le quart
de l’effectif a rejoint les écoles.
Quelques jours après, tous les parents sont convaincus qu’il s’agit
d’un acte satanique. Le malade possède une force extraordinaire, trois
hommes n’arrivant pas à retenir un enfant de 13 ans quand il fait une
crise.
« Nous ne pouvons pas affirmer si c’est une maladie connue ou non,
comme l’hypoglycémie ou la cysticercose, qu’après avoir connu les
résultats de l’analyse effectué au Centre hospitalier universitaire de
Fianarantsoa», fait remarquer le Dr Philibertine Razaza, médecin au
sein de la direction régionale de l’Education nationale de la Haute
Matsiatra, après s’être rendue à Ikalohazo.
Contrairement à l’objectif des médecins qui veulent connaître la nature
de la maladie pour pouvoir prendre en charge son traitement, les
habitants du village veulent le résultat de cette analyse comme preuve.
Ils veulent ainsi coincer des membres d’une famille d’Ikalohazo qu’ils
soupçonnent d’être les responsables de la maladie.
Actuellement, six hommes sont déjà placés en garde à vue à la brigade
de la Gendarmerie nationale d’Ankazondrano, Fianarantsoa. Le
responsable de l’enquête veut des preuves plus concrètes pour étayer ou
récuser les accusations. Une rivalité au sujet d’un terrain de 19 ha
apparaît en filigrane de l’affaire de la maladie inconnue.
source: www.lexpressmada.com
village du district de Lalangina. Un enfant qui en est affecté devient
comme un forcené, trois hommes ne pouvant le retenir pendant sa crise.
Un phénomène inhabituel bouleverse la vie des habitants d’Ikalohazo, un
village dans la commune rurale d’Ivoamba, district de Lalangina.
Une maladie surprenante affecte les enfants et les adolescents, de 10 à
20 ans, depuis le 21 avril, date à laquelle la première victime a
présenté les symptômes.
« La plupart des jeunes filles dans notre village sont atteintes par
cette spasmophilie. Le malade commence à pleurer profondément, puis il
fait une crise avec une envie de suicide », explique Jean Marie
Ramarolahy, adjoint au maire et père des trois filles victimes de la
maladie.
Dans un premier temps, les habitants ont cru à une nouvelle épidémie
contagieuse car le phénomène est apparu à l’école privée catholique, et
peu de temps après à l’Ecole primaire publique et au Collège
d’enseignement général.
Depuis le 21 avril, 27 filles et un garçon souffrent de cette
affection. Par peur de contamination, les parents des villages voisins
à Ikalohazo ont décidé de retenir leurs enfants chez eux. Seul le quart
de l’effectif a rejoint les écoles.
Quelques jours après, tous les parents sont convaincus qu’il s’agit
d’un acte satanique. Le malade possède une force extraordinaire, trois
hommes n’arrivant pas à retenir un enfant de 13 ans quand il fait une
crise.
« Nous ne pouvons pas affirmer si c’est une maladie connue ou non,
comme l’hypoglycémie ou la cysticercose, qu’après avoir connu les
résultats de l’analyse effectué au Centre hospitalier universitaire de
Fianarantsoa», fait remarquer le Dr Philibertine Razaza, médecin au
sein de la direction régionale de l’Education nationale de la Haute
Matsiatra, après s’être rendue à Ikalohazo.
Contrairement à l’objectif des médecins qui veulent connaître la nature
de la maladie pour pouvoir prendre en charge son traitement, les
habitants du village veulent le résultat de cette analyse comme preuve.
Ils veulent ainsi coincer des membres d’une famille d’Ikalohazo qu’ils
soupçonnent d’être les responsables de la maladie.
Actuellement, six hommes sont déjà placés en garde à vue à la brigade
de la Gendarmerie nationale d’Ankazondrano, Fianarantsoa. Le
responsable de l’enquête veut des preuves plus concrètes pour étayer ou
récuser les accusations. Une rivalité au sujet d’un terrain de 19 ha
apparaît en filigrane de l’affaire de la maladie inconnue.
source: www.lexpressmada.com
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