L’ADN a parlé: le monstre du Loch Ness pourrait être une grosse anguille

Vieille légende bien utile au tourisme local, le monstre du Loch Ness a fait l’objet de moult hypothèses. Une équipe de scientifiques a entrepris de faire le tri en décryptant l’ADN contenu dans le lac.
Objet de mille légendes, le monstre du Loch Ness, Nessie pour les intimes, serait… une grosse anguille. Ou plus exactement, pourrait être une grosse anguille. Telles sont les conclusions, présentées ce matin lors d’une conférence de presse, des travaux d’une équipe de chercheurs menés par le Pr Neil Gemmell, généticien à l’Université néo-zélandaise d’Otago.
En juin 2018, les chercheurs ont collecté 250 échantillons dans les eaux froides du lac écossais. Ils en ont tiré quelque 500 millions de séquences ADN, qu’ils ont comparées à diverses bases de données recensant tout le vivant connu. Plantes, insectes, poissons ou mammifères… Rien de ce qui pouvait habiter les eaux du Loch Ness ne devait échapper à l’enquête des scientifiques, qui ont identifié près de 3000 espèces dans leurs échantillons (parmi bien d’autres séquences inconnues).
Objectif: trouver une «explication biologique plausible» à l’existence de ce monstre au long cou, réputé habiter les eaux du lac depuis la nuit des temps. Mais aussi (surtout?) faire connaître au monde une science relativement nouvelle, celle de la génomique environnementale. Car leur étude, la première à avoir cherché aussi profondément (200 mètres) dans des eaux douces, permet de dessiner une carte très fine de la vie du lac: non seulement ce qui y vit, mais aussi tout ce qui vit autour et peut voir un impact sur l’écologie du Loch Ness. Entre les ADN d’algues ou d’anguilles, les auteurs ont ainsi trouvé des traces d’ADN humain, de chien, de moutons ou de porcs. Pas de preuve en revanche dans les échantillons de la présence de saumon rose, une espèce invasive arrivée là toute seule et observée en 2017.
Conclusions: «Il y a dans le Loch Ness une quantité significative d’ADN d’anguille, a ainsi expliqué le Pr Gemmell. Les anguilles sont très abondantes dans le Loch Ness, et de l’ADN d’anguille a été retrouvé dans presque tous les endroits échantillonnés.»
Nulle trace, en revanche, d’un ADN signant la trace «d’une créature qui soit liée» de près ou de loin à un plésiosaure, monstre aquatique préhistorique dont d’aucuns voudraient voir dans Nessie le dernier survivant. Pas plus d’ADN de poisson-chat, d’esturgeon géant ou de requin du Groenland. Autant d’hypothèses émises au fil des ans, pour tenter d’expliquer ce qui est une de ces vieilles légendes que l’Écosse affectionne… Mais surtout un formidable filon touristique !
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Vieille légende bien utile au tourisme local, le monstre du Loch Ness a fait l’objet de moult hypothèses. Une équipe de scientifiques a entrepris de faire le tri en décryptant l’ADN contenu dans le lac.
Objet de mille légendes, le monstre du Loch Ness, Nessie pour les intimes, serait… une grosse anguille. Ou plus exactement, pourrait être une grosse anguille. Telles sont les conclusions, présentées ce matin lors d’une conférence de presse, des travaux d’une équipe de chercheurs menés par le Pr Neil Gemmell, généticien à l’Université néo-zélandaise d’Otago.
En juin 2018, les chercheurs ont collecté 250 échantillons dans les eaux froides du lac écossais. Ils en ont tiré quelque 500 millions de séquences ADN, qu’ils ont comparées à diverses bases de données recensant tout le vivant connu. Plantes, insectes, poissons ou mammifères… Rien de ce qui pouvait habiter les eaux du Loch Ness ne devait échapper à l’enquête des scientifiques, qui ont identifié près de 3000 espèces dans leurs échantillons (parmi bien d’autres séquences inconnues).
Objectif: trouver une «explication biologique plausible» à l’existence de ce monstre au long cou, réputé habiter les eaux du lac depuis la nuit des temps. Mais aussi (surtout?) faire connaître au monde une science relativement nouvelle, celle de la génomique environnementale. Car leur étude, la première à avoir cherché aussi profondément (200 mètres) dans des eaux douces, permet de dessiner une carte très fine de la vie du lac: non seulement ce qui y vit, mais aussi tout ce qui vit autour et peut voir un impact sur l’écologie du Loch Ness. Entre les ADN d’algues ou d’anguilles, les auteurs ont ainsi trouvé des traces d’ADN humain, de chien, de moutons ou de porcs. Pas de preuve en revanche dans les échantillons de la présence de saumon rose, une espèce invasive arrivée là toute seule et observée en 2017.
Conclusions: «Il y a dans le Loch Ness une quantité significative d’ADN d’anguille, a ainsi expliqué le Pr Gemmell. Les anguilles sont très abondantes dans le Loch Ness, et de l’ADN d’anguille a été retrouvé dans presque tous les endroits échantillonnés.»
Nulle trace, en revanche, d’un ADN signant la trace «d’une créature qui soit liée» de près ou de loin à un plésiosaure, monstre aquatique préhistorique dont d’aucuns voudraient voir dans Nessie le dernier survivant. Pas plus d’ADN de poisson-chat, d’esturgeon géant ou de requin du Groenland. Autant d’hypothèses émises au fil des ans, pour tenter d’expliquer ce qui est une de ces vieilles légendes que l’Écosse affectionne… Mais surtout un formidable filon touristique !
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