-La Chine a réussi début janvier le premier alunissage d'un module d'exploration sur la face cachée du satellite naturel de la Terre. Une manière d'exprimer ses ambitions spatiales, tout en se positionnant dans l'exploitation des ressources présentes sur la Lune en vue de futures missions interplanétaires
Des milliards de tonnes de ressources naturelles dorment sur la Lune. L'une d'elles est tout particulièrement convoitée. Son nom : l’hélium-3 (3He), un élément extrêmement rare sur Terre mais présent en abondance sur le sol sélène. Cet isotope a la particularité d'être le carburant idéal pour la fission nucléaire : un processus qui consiste à assembler deux noyaux atomiques légers pour produire des quantités considérables d’énergie, sans déchets radioactifs. De quoi notamment permettre d'alimenter en énergie des vaisseaux spatiaux en vue de futures missions interplanétaires.
Le robot lunaire chinois Yutu-2, arrivé jeudi 3 janvier à bord de l'atterrisseur Chang'e-4, a commencé à inspecter la face cachée du satellite de la Terre. Officiellement, il va collecter des données sur la topographie et la composition du sol durant un ou deux mois avant de rendre l’âme. Mais à en croire le South China Morning Post, un journal hongkongais, le véritable objectif de la mission Chang'e-4 est de déterminer la quantité exacte d'hélium-3 présent sur la Lune et surtout où le trouver.
Cérium, terbium, samarium, scandium, gadolinium, lanthane... Vous n'avez peut-être jamais entendu parler de cette quinzaine de métaux ultra-précieux qu'on appelle "terres rares". Ils sont pourtant présents dans tous nos appareils électroniques (smartphones, tablettes, téléviseurs, etc.) et jusque dans les billets de banque. Mais les gisements connus et exploitables sont plutôt limités sur notre planète : 110 millions à 150 millions de tonnes seulement. D’où cette idée un peu folle, mais pas tant que ça : aller chercher ces précieux minerais sur la Lune plutôt que sous la calotte polaire ou à 20.000 lieux sous les mers.
https://www.lci.fr/sciences/l-helium-3-la-vraie-raison-de-la-mission-chinoise-chang-e-4-sur-la-face-cachee-de-la-lune-2109686.html
Des milliards de tonnes de ressources naturelles dorment sur la Lune. L'une d'elles est tout particulièrement convoitée. Son nom : l’hélium-3 (3He), un élément extrêmement rare sur Terre mais présent en abondance sur le sol sélène. Cet isotope a la particularité d'être le carburant idéal pour la fission nucléaire : un processus qui consiste à assembler deux noyaux atomiques légers pour produire des quantités considérables d’énergie, sans déchets radioactifs. De quoi notamment permettre d'alimenter en énergie des vaisseaux spatiaux en vue de futures missions interplanétaires.
Le robot lunaire chinois Yutu-2, arrivé jeudi 3 janvier à bord de l'atterrisseur Chang'e-4, a commencé à inspecter la face cachée du satellite de la Terre. Officiellement, il va collecter des données sur la topographie et la composition du sol durant un ou deux mois avant de rendre l’âme. Mais à en croire le South China Morning Post, un journal hongkongais, le véritable objectif de la mission Chang'e-4 est de déterminer la quantité exacte d'hélium-3 présent sur la Lune et surtout où le trouver.
Un million de dollars le kilo
La présence d’hélium-3 dans le régolite lunaire s’explique par le fait que notre satellite ne possède pas d’atmosphère. Durant des milliards d’années, il a donc subi le bombardement incessant de particules de haute énergie, sous l’action continue du vent solaire. Il est possible d’extraire certaines de ces particules, dont l’hélium-3, en chauffant la roche lunaire et en recueillant le gaz qui s’en dégage. Ce supercarburant est une denrée si rare sur Terre que son prix au kilo dépasse déjà, aujourd’hui, le million de dollars. Et ce n'est pas la seule ressource exploitable sur la Lune. On y trouve également de nombreux métaux précieux.Cérium, terbium, samarium, scandium, gadolinium, lanthane... Vous n'avez peut-être jamais entendu parler de cette quinzaine de métaux ultra-précieux qu'on appelle "terres rares". Ils sont pourtant présents dans tous nos appareils électroniques (smartphones, tablettes, téléviseurs, etc.) et jusque dans les billets de banque. Mais les gisements connus et exploitables sont plutôt limités sur notre planète : 110 millions à 150 millions de tonnes seulement. D’où cette idée un peu folle, mais pas tant que ça : aller chercher ces précieux minerais sur la Lune plutôt que sous la calotte polaire ou à 20.000 lieux sous les mers.
https://www.lci.fr/sciences/l-helium-3-la-vraie-raison-de-la-mission-chinoise-chang-e-4-sur-la-face-cachee-de-la-lune-2109686.html
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