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Le parc national de Yellowstone est très particulier et abrite de nombreux organismes vivants. L’un d’entre eux pourrait permettre aux scientifiques de mieux comprendre la vie extraterrestre ainsi que la façon dont celle-ci apparaît.
Créé en 1872, le Yellowstone est le plus ancien parc national du monde, situé dans l’état du Wyoming (États-Unis). S’étalant sur 8983 km², celui-ci est célèbre pour ses phénomènes géothermiques tels que son volcan éteint et ses sources chaudes. Le parc national de Yellowstone contient également les deux tiers des geysers de l’ensemble de la planète.
Une étude publiée dans la revue Nature Geoscience le 3 juillet 2017 a été récemment menée par le géoscientifique Everett L Shock, professeur de géochimie à l’Université d’état de l’Arizona. L’intéressé travaille beaucoup sur les molécules, mais également sur les questions traitant d’une potentielle existence de vie extraterrestre. Certaines des sources de Yellowstone abritent des microbes, ce qui interroge naturellement sur leur capacité à se développer et survivre dans de telles conditions.
Everett L Shock et son équipe ont donc étudié ces organismes vivant dans les sources du parc. Les chercheurs se sont particulièrement intéressés à un représentant de l’espèce acidianus faisant partie des sulfolobaceae, une sorte de micro-organismes unicellulaires de type bactérie ne comportant aucun noyau.
L’acidianus est capable d’une sacrée prouesse en obtenant de l’énergie en utilisant plusieurs combinaisons (souffre-fer/fer-hydrogène/hydrogène-souffre). Selon les chercheurs, la combinaison hydrogène-soufre est la moins productrice d’énergie tandis que l’association fer-hydrogène est à l’inverse la plus performante à ce niveau.
Il faut savoir tout de même que durant l’étude, l’acidianus a élaboré le mélange le moins producteur d’énergie, ce qui a surpris l’équipe. Après des tests supplémentaires, les chercheurs ont élaboré une théorie aussi intéressante que surprenante : le microbe a préféré produire un mélange peu performant, mais sûr, et ce afin de ne pas dépenser trop d’énergie et continuer à se développer de façon sereine.
Si un tel comportement d’évaluation du coup biologique d’une source d’énergie vaut pour une sorte de microbe présente sur notre planète, cela vaut également pour d’éventuels organismes vivant sur une exoplanète lointaine. De plus, si des organismes peuvent survivre dans des conditions extrêmes sur Terre, d’autres pourraient en faire de même sur des mondes extraterrestres.
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