Des astronomes ont détecté la présence de molécules d’eau dans l’atmosphère de l’exoplanète 51 Pegasi b, une Jupiter chaude située à environ 50 années-lumière de la Terre dans la constellation de Pégase.
Il y a près de 22 ans, l’Homme découvrait 51 Pegasi b, un Jupiter chaud (période orbitale de moins de 10 jours — 4,23 jours ici en l’occurrence) qui passionne les astronomes depuis lors. Deux fois moins massive et 1,6 fois plus grande que notre Jupiter, ce monde exotique demeurera à jamais la toute première exoplanète détectée à proximité d’une étoile normale semblable au Soleil. La belle refit parler d’elle il y a quelques mois après que le chasseur de planètes Harps ait permis la toute première détection directe de la lumière visible réfléchie par la planète. Aujourd’hui, c’est bien de l’eau qui vient d’être détectée dans l’atmosphère.
Afin de mieux appréhender ce système planétaire, une équipe d’astronomes dirigée par Jayne Birkby, du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics, s’est penché sur 51 Pegasi (l’étoile hôte) et sa planète grâce au CRIRES, un spectrographe proche-infrarouge cryogénique à haute résolution spectrale installé sur le Very Large Telescope (VLT) au Chili. Ils ont obtenu un total de 42 spectres d’absorption. En analysant les longueurs d’onde manquantes, les chercheurs ont alors détecté des molécules d’eau dans l’atmosphère. Les résultats, publiés sur le site arXiv, fournissent des informations importantes sur la nature de ce système planétaire. Outre l’eau, ces chercheurs affirment n’avoir détecté « aucune molécule de méthane ou de dioxyde de carbone à un niveau significatif, ce qui indique une faible abondance dans l’atmosphère ».
De nouvelles observations seront nécessaires pour tenter d’évaluer avec précision la composition de l’atmosphère de 51 Pegasi b. L’étude des atmosphères des exoplanètes pousse les instruments actuels à la limite de leurs performances, mais d’autres pourraient bientôt révolutionner la science. On pense notamment au James Webb Telescope, 100 fois plus puissant que Hubble, dont le lancement est prévu pour 2018. Plus de vingt plus tard, ce sont tout de même près de 2 000 planètes extrasolaires qui ont été confirmées. Parmi elles, beaucoup de « Jupiter » chaudes comme 51 Pegasi b. De par leurs tailles et leurs masses, ce sont les plus faciles à découvrir, mais les spécialistes estiment qu’elles ne sont sans doute pas aussi abondantes que les rocheuses, plus difficiles à débusquer.
L'article ici :
http://sciencepost.fr/2017/02/de-leau-detectee-latmosphere-de-lexoplanete-51-pegasi-b/
Il y a près de 22 ans, l’Homme découvrait 51 Pegasi b, un Jupiter chaud (période orbitale de moins de 10 jours — 4,23 jours ici en l’occurrence) qui passionne les astronomes depuis lors. Deux fois moins massive et 1,6 fois plus grande que notre Jupiter, ce monde exotique demeurera à jamais la toute première exoplanète détectée à proximité d’une étoile normale semblable au Soleil. La belle refit parler d’elle il y a quelques mois après que le chasseur de planètes Harps ait permis la toute première détection directe de la lumière visible réfléchie par la planète. Aujourd’hui, c’est bien de l’eau qui vient d’être détectée dans l’atmosphère.
Afin de mieux appréhender ce système planétaire, une équipe d’astronomes dirigée par Jayne Birkby, du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics, s’est penché sur 51 Pegasi (l’étoile hôte) et sa planète grâce au CRIRES, un spectrographe proche-infrarouge cryogénique à haute résolution spectrale installé sur le Very Large Telescope (VLT) au Chili. Ils ont obtenu un total de 42 spectres d’absorption. En analysant les longueurs d’onde manquantes, les chercheurs ont alors détecté des molécules d’eau dans l’atmosphère. Les résultats, publiés sur le site arXiv, fournissent des informations importantes sur la nature de ce système planétaire. Outre l’eau, ces chercheurs affirment n’avoir détecté « aucune molécule de méthane ou de dioxyde de carbone à un niveau significatif, ce qui indique une faible abondance dans l’atmosphère ».
De nouvelles observations seront nécessaires pour tenter d’évaluer avec précision la composition de l’atmosphère de 51 Pegasi b. L’étude des atmosphères des exoplanètes pousse les instruments actuels à la limite de leurs performances, mais d’autres pourraient bientôt révolutionner la science. On pense notamment au James Webb Telescope, 100 fois plus puissant que Hubble, dont le lancement est prévu pour 2018. Plus de vingt plus tard, ce sont tout de même près de 2 000 planètes extrasolaires qui ont été confirmées. Parmi elles, beaucoup de « Jupiter » chaudes comme 51 Pegasi b. De par leurs tailles et leurs masses, ce sont les plus faciles à découvrir, mais les spécialistes estiment qu’elles ne sont sans doute pas aussi abondantes que les rocheuses, plus difficiles à débusquer.
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http://sciencepost.fr/2017/02/de-leau-detectee-latmosphere-de-lexoplanete-51-pegasi-b/
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