Le secret de l' »Alphabet Céleste » dévoilé
L’alphabet céleste est classé dans les groupes d’idéogrammes ou de signes « à lunettes » ou « astraux ». Des ensembles de points ligaturés constituant de petites formes géométriques ressemblant généralement à des lettres hébraïques ou arabes. Ces sont là les motifs parmi les plus courants des manuscrits magiques ou astrologiques médiévaux. On les retrouve, sous différentes configurations, depuis la haute Antiquité. Dans le Zohar, il est écrit :
« Dans toute l’étendue du ciel, dont la circonférence entoure le monde, il y a des figures, des signes au moyen desquels nous pourrions découvrir les secrets et les mystères les plus profonds. Ces figures sont formées par les constellations et les étoiles, qui sont pour le sage un sujet de contemplation et une source de mystérieuses jouissances….Celui qui est obligé de se mettre en voyage dès le matin n’a qu’à se lever au point du jour et à regarder attentivement du côté de l’orient, il verra comme des lettres gravées dans le ciel et placées les unes au-dessus des autres. Ces formes brillantes sont celles des lettres avec lesquelles Dieu a créé le ciel et la terre ; elles forment son nom mystérieux et saint. »
et Zohar, I, 2b-3b contant l’histoire de la présentation des lettres en vue de la création du monde conclut :
« De ce qui précède il résulte que le Saint, béni soit-il, a créé les formes des grandes lettres célestes auxquelles correspondent les petites lettres d’ici-bas. »
En dehors de cette indication quant à l’existence d’un alphabet basé, il n’y a aucune description précise de la manière dont les lettres seraient formées, ni si elles sont censées constituer un langage véritable. Ces « caractères à lunettes » seraient venus directement aux musulmans de la magie juive.
Au sein de la littérature kabbalistique, nous retrouvons divers alphabets « à lunettes » (alphabet de Metatron, de Mikhael, etc.) qui sont connus sous le vocable de qolmosin ou de ktab enayim, du fait que leurs lettres sont formées de lignes et de petits cercles ressemblant à des yeux. Le Sepher Raziel est illustré à divers endroits par ces caractères (voir fig. 1) qui sont également utilisés pour la confection des amulettes (kemeoth) magiques de la Kabbale pratique. Rashi, dans une opinion, voit dans cette graphie « les grosses lettres analogues à celles qu’utilisent les scribes pour la rédaction des kemeoth et des mezuzoth »7 . Cela nous renseigne sur le fait que Rashi connaissait à son époque l’existence de ces alphabets dont l’utilisation était courante parmi les populations juives des 10ème et 11ème siècles. Les ouvrages plus récents, tels les Cinquième et Sixième Livres de Moïse et les Clavicules de Salomon, emprunteront intensivement ces alphabets dans les illustrations de talismans, sceaux et amulettes magiques. Dans la littérature hermétique du moyen âge, sous l’influence du pythagorisme et de la Kabbale, nous trouvons d’abord que les planètes étaient représentées par certaines lettres de l’alphabet hébreu. Parmi les inscriptions utilisées se trouvaient des signes graphiques signifiants symboliquement (les sept voyelles qui symbolisaient les sept dieux planétaires : « Rem sane jucundam, et antiquissimis authoribus celebratam », dit Reuchlin (De arte cabalistica, lib. III, p. 715), « ne sint futuri aliquando qui hanc artem ut tenuem ac jejunam cavillentur [demonstrabimus] ».
Quoi qu’il en soit, l’utilisation de signes devant interpréter ou décoder la sphère céleste et s’adresser aux différentes entités qui la peuplent (planètes, anges, démons, dieux) n’est pas une caractéristique propre à la période médiévale, mais prend ses racines dans la Grèce antique, la Mésopotamie, et le Proche-Orient : « l’emploi des “caractères”, définis par André Bernand comme “des signes ou des lettres incompréhensibles”, était fréquent dans les pratiques de magie et de sorcellerie antiques, et plus particulièrement dans le recours aux amulettes ou aux phylactères, qui étaient l’un des supports privilégiés sur lesquels ces fameux signes étaient inscrits »
Dans le « Miroir de Floron » nous trouvons à côté de la magie proprement nigromantique, un long extrait d’un traité de magie astrale (no 37, fol. 68v-96v), dans lequel il est fait usage, à côté de « sceaux » (sigilla) dédiés aux sept anges planétaires et aux sept jours de la semaine et qui doivent être inscrits. Dans le Picatrix, vaste compilation de textes et recettes de magie astrale, traduite vers 1256-58 de l’arabe en castillan sur ordre du roi Alphonse X de Castille, puis du castillan en latin, figurent des configurations astrales précises ou des représentations figuratives des planètes et de nombreux signes géométriques attachés aux planètes ou aux esprits qui les peuplent. Dans son chapitre II, ces figures géométriques sont associées aux étoiles fixes et doivent être inscrites ou gravées sous des configurations astrales bien précises.
source : http://www.esoblogs.net/wp-content/uploads/2010/10/ALPHABET_CELESTE2.pdf
L’alphabet céleste est classé dans les groupes d’idéogrammes ou de signes « à lunettes » ou « astraux ». Des ensembles de points ligaturés constituant de petites formes géométriques ressemblant généralement à des lettres hébraïques ou arabes. Ces sont là les motifs parmi les plus courants des manuscrits magiques ou astrologiques médiévaux. On les retrouve, sous différentes configurations, depuis la haute Antiquité. Dans le Zohar, il est écrit :
« Dans toute l’étendue du ciel, dont la circonférence entoure le monde, il y a des figures, des signes au moyen desquels nous pourrions découvrir les secrets et les mystères les plus profonds. Ces figures sont formées par les constellations et les étoiles, qui sont pour le sage un sujet de contemplation et une source de mystérieuses jouissances….Celui qui est obligé de se mettre en voyage dès le matin n’a qu’à se lever au point du jour et à regarder attentivement du côté de l’orient, il verra comme des lettres gravées dans le ciel et placées les unes au-dessus des autres. Ces formes brillantes sont celles des lettres avec lesquelles Dieu a créé le ciel et la terre ; elles forment son nom mystérieux et saint. »
et Zohar, I, 2b-3b contant l’histoire de la présentation des lettres en vue de la création du monde conclut :
« De ce qui précède il résulte que le Saint, béni soit-il, a créé les formes des grandes lettres célestes auxquelles correspondent les petites lettres d’ici-bas. »
En dehors de cette indication quant à l’existence d’un alphabet basé, il n’y a aucune description précise de la manière dont les lettres seraient formées, ni si elles sont censées constituer un langage véritable. Ces « caractères à lunettes » seraient venus directement aux musulmans de la magie juive.
Au sein de la littérature kabbalistique, nous retrouvons divers alphabets « à lunettes » (alphabet de Metatron, de Mikhael, etc.) qui sont connus sous le vocable de qolmosin ou de ktab enayim, du fait que leurs lettres sont formées de lignes et de petits cercles ressemblant à des yeux. Le Sepher Raziel est illustré à divers endroits par ces caractères (voir fig. 1) qui sont également utilisés pour la confection des amulettes (kemeoth) magiques de la Kabbale pratique. Rashi, dans une opinion, voit dans cette graphie « les grosses lettres analogues à celles qu’utilisent les scribes pour la rédaction des kemeoth et des mezuzoth »7 . Cela nous renseigne sur le fait que Rashi connaissait à son époque l’existence de ces alphabets dont l’utilisation était courante parmi les populations juives des 10ème et 11ème siècles. Les ouvrages plus récents, tels les Cinquième et Sixième Livres de Moïse et les Clavicules de Salomon, emprunteront intensivement ces alphabets dans les illustrations de talismans, sceaux et amulettes magiques. Dans la littérature hermétique du moyen âge, sous l’influence du pythagorisme et de la Kabbale, nous trouvons d’abord que les planètes étaient représentées par certaines lettres de l’alphabet hébreu. Parmi les inscriptions utilisées se trouvaient des signes graphiques signifiants symboliquement (les sept voyelles qui symbolisaient les sept dieux planétaires : « Rem sane jucundam, et antiquissimis authoribus celebratam », dit Reuchlin (De arte cabalistica, lib. III, p. 715), « ne sint futuri aliquando qui hanc artem ut tenuem ac jejunam cavillentur [demonstrabimus] ».
Quoi qu’il en soit, l’utilisation de signes devant interpréter ou décoder la sphère céleste et s’adresser aux différentes entités qui la peuplent (planètes, anges, démons, dieux) n’est pas une caractéristique propre à la période médiévale, mais prend ses racines dans la Grèce antique, la Mésopotamie, et le Proche-Orient : « l’emploi des “caractères”, définis par André Bernand comme “des signes ou des lettres incompréhensibles”, était fréquent dans les pratiques de magie et de sorcellerie antiques, et plus particulièrement dans le recours aux amulettes ou aux phylactères, qui étaient l’un des supports privilégiés sur lesquels ces fameux signes étaient inscrits »
Dans le « Miroir de Floron » nous trouvons à côté de la magie proprement nigromantique, un long extrait d’un traité de magie astrale (no 37, fol. 68v-96v), dans lequel il est fait usage, à côté de « sceaux » (sigilla) dédiés aux sept anges planétaires et aux sept jours de la semaine et qui doivent être inscrits. Dans le Picatrix, vaste compilation de textes et recettes de magie astrale, traduite vers 1256-58 de l’arabe en castillan sur ordre du roi Alphonse X de Castille, puis du castillan en latin, figurent des configurations astrales précises ou des représentations figuratives des planètes et de nombreux signes géométriques attachés aux planètes ou aux esprits qui les peuplent. Dans son chapitre II, ces figures géométriques sont associées aux étoiles fixes et doivent être inscrites ou gravées sous des configurations astrales bien précises.
source : http://www.esoblogs.net/wp-content/uploads/2010/10/ALPHABET_CELESTE2.pdf
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