Attentat du Petit-Clamart contre de Gaulle: Valéry Giscard d’Estaing aurait informé les tireurs !
![Attentat du Petit-Clamart contre de Gaulle: Valéry Giscard d’Estaing aurait informé les tireurs ! Ds-institut-charles-de-gaulle_1170409697](https://2img.net/h/www.gaullisme.fr/wp-content/uploads/2011/10/ds-institut-charles-de-gaulle_1170409697.jpg)
Le dernier survivant du commando qui a attaqué le général de Gaulle en août 1962 accuse Valéry Giscard d’Estaing d’avoir informé les tireurs. Il témoigne dans un documentaire diffusé sur RMC Découverte mardi soir.
22 août 1962. Le général de Gaulle, accompagné de son épouse, se rend à l’aérodrome de Villacoublay. Il traverse un carrefour, au Petit-Clamart. Soudain, une première rafale de balles vient frapper les véhicules du cortège, qui décident d’accélérer. D’autres tireurs embusqués à quelques mètres ouvrent également le feu. Une balle passe à quelques centimètres du général. En tout, près de 150 cartouches sont tirées, dont une quinzaine directement sur la DS19 du président.
Cinquante-trois ans après l’attentat du Petit-Clamart, une question reste en suspens : qui a communiqué l’itinéraire du cortège présidentiel aux tireurs ? RMC Découverte tente de répondre à cette question avec le témoignage inédit de l’un des tireurs, dans un documentaire diffusé mardi à 20h45.
Lajos Marton, seul survivant du commando
A l’origine de cette attaque ratée, le lieutenant-colonel Bastien-Thiry, fusillé en 1963. Il dirigeait le commando de l’OAS, l’Organisation armée secrète partisane de l’Algérie française, une équipe composée de douze hommes. Parmi eux, Lajos Marton, ancien officier hongrois. Il est aujourd’hui, à 84 ans, l’un des rares survivants de ce groupuscule. Le seul à pouvoir raconter comment tous au sein du commando avaient eu connaissance du parcours de la voiture présidentielle.
L’OAS avait des taupes au sein même de l’Élysée, comme le responsable de la sécurité du président, Jacques Cantelaube. Mais pas seulement : « On nous a dit au début : il y a quelqu’un qui assiste à tous les conseils de ministres. Et par la suite, ils nous ont dit : "Ce n’est autre que Giscard d’Estaing" », explique Lajos Marton dans le documentaire. Et l’ancien officier de confier : « On n’était pas des kamikazes. Mais on était prêts à mourir ce jour-là. »
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Le dernier survivant du commando qui a attaqué le général de Gaulle en août 1962 accuse Valéry Giscard d’Estaing d’avoir informé les tireurs. Il témoigne dans un documentaire diffusé sur RMC Découverte mardi soir.
22 août 1962. Le général de Gaulle, accompagné de son épouse, se rend à l’aérodrome de Villacoublay. Il traverse un carrefour, au Petit-Clamart. Soudain, une première rafale de balles vient frapper les véhicules du cortège, qui décident d’accélérer. D’autres tireurs embusqués à quelques mètres ouvrent également le feu. Une balle passe à quelques centimètres du général. En tout, près de 150 cartouches sont tirées, dont une quinzaine directement sur la DS19 du président.
Cinquante-trois ans après l’attentat du Petit-Clamart, une question reste en suspens : qui a communiqué l’itinéraire du cortège présidentiel aux tireurs ? RMC Découverte tente de répondre à cette question avec le témoignage inédit de l’un des tireurs, dans un documentaire diffusé mardi à 20h45.
Lajos Marton, seul survivant du commando
A l’origine de cette attaque ratée, le lieutenant-colonel Bastien-Thiry, fusillé en 1963. Il dirigeait le commando de l’OAS, l’Organisation armée secrète partisane de l’Algérie française, une équipe composée de douze hommes. Parmi eux, Lajos Marton, ancien officier hongrois. Il est aujourd’hui, à 84 ans, l’un des rares survivants de ce groupuscule. Le seul à pouvoir raconter comment tous au sein du commando avaient eu connaissance du parcours de la voiture présidentielle.
L’OAS avait des taupes au sein même de l’Élysée, comme le responsable de la sécurité du président, Jacques Cantelaube. Mais pas seulement : « On nous a dit au début : il y a quelqu’un qui assiste à tous les conseils de ministres. Et par la suite, ils nous ont dit : "Ce n’est autre que Giscard d’Estaing" », explique Lajos Marton dans le documentaire. Et l’ancien officier de confier : « On n’était pas des kamikazes. Mais on était prêts à mourir ce jour-là. »
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