Crash du Vol MH-17 : L’agence Reuters apporte de nouveaux éléments incriminant Kiev
Avant toute chose, il faut rappeler que c’est suite au crash de ce vol MH-17 en Ukraine que les Européens ont, sous la pression avouée des États-Unis, imposé des sanctions contre la Russie, et contre des proches de Vladimir Poutine. Cette enquête par l’agence Reuters, qui soit dit en passant n’est pas un média russe ni alternatif, remet clairement en cause la version « officielle » de cette tragédie, et pose la question des vraies raisons de ces sanctions économiques, dont on a vu encore hier un épisode avec le refus de François Hollande de livrer le premier des deux navires de guerre Mistral à la Russie.
* * *
L’agence Reuters a diffusé un vidéoreportage très détaillé sur le crash du vol MH-17 de Malaysia Airlines, mais cette enquête est restée totalement ignorée par les médias dominants.
Rappel des faits :
17 juillet 2014: le Boeing-777 reliant Amsterdam à Kuala-Lumpur est abattu dans la province de Donestk dans l’Est de l’Ukraine, faisant 298 morts.
Le gouvernement ukrainien en attribue immédiatement la responsabilité aux séparatistes russes.
18 juillet : Obama déclare que la responsabilité de cet incident incombe de façon évidente aux filos-Russes, lesquels ont abattu l’avion au moyen d’un missile sol-air.
21 juillet à Moscou : le ministre de la Défense russe et le commandant des fores aériennes présentent des clichés satellites et des trajectoires de vol montrant la présence d’un avion militaire ukrainien dans le voisinage du vol MH-17.
Le même jour, le président ukrainien Poroshenko déclare avoir « des preuves solides » sur le lieu d’où le missile a été lancé par les rebelles. Kiev est prêt à confier ces preuves à la commission internationale.
Les preuves ainsi remises sont reconnues par les enquêteurs allemands comme ayant été trafiquées. Et il faut attendre 40 jours pour voir consignés les enregistrements radio entre l’avion MH-17 et le contrôle aérien ukrainien.
Entretemps, Kiev a déclaré que ses avions de chasse n’étaient pas opérationnels ce jour-là. Pas seulement dans la zone, mais sur tout le Donbass. Autrement dit, il y avait des missions quotidiennes d’attaques aériennes par la chasse ukrainienne, mais pas ce jour-là.
Le 16 juillet (la veille du crash), dans les environs de Horlivka, un SU-25 est abattu par les forces rebelles au moyen d’un missile sol-air portatif (version non contestée par les autorités ukrainiennes).
Les indépendantistes du Donbass donnent accès au site du crash et consignent les boites noires. Cela se produit après que l’artillerie ukrainienne a arrêté ses bombardements inopinés de la zone, où aucun contingent de rebelles n’était stationné.
9 septembre : anticipation de la Commission d’enquête internationale. Le Boeing s’est écrasé « suite à des dommages structurels causés par un nombre important d’objets à haute énergie qui l’ont frappé depuis l’extérieur. »
19 octobre dans le journal allemand Der Spiegel : lors d’une audience parlementaire, le BND (service de renseignement allemand) fait part de sa certitude quant à la responsabilité des filos-Russes. Ni cet hebdomadaire, ni d’autres plus tard, ne produiront un quelconque document à l’appui de ces affirmations.
27 octobre, toujours dans Der Spiegel : le chef-enquêteur allemand relève qu’après trois mois, les États-Unis n’ont toujours pas fourni la moindre information provenant de leurs satellites. Pas plus que de leur système d’espionnage global (NSA, Echelon), ou de leurs drones et avions-AWACS.
cockpit-MH-17Le reportage vidéo de Reuters montre les pages Web du registre aéronautique allemand sur le SU-25 modifiées après le 17 juillet. L’altitude opérationnelle de l’avion qui était de plus de 10 000 mètres a été ramenée à 7500 m. Parmi les photographies des débris de l’avion, on distingue une partie de carlingue transpercée par les rafales d’ « objets à haute énergie » cités par le rapport d’enquête. Cette partie correspond au cockpit, autrement dit, à la cabine de pilotage. Les missiles antiaériens n’explosent pas sur la cible, mais à proximité, projetant vers elle (de façon à faire davantage de dégâts) une grande quantité de projectiles (shrapnel).
Le guidage radar d’un missile sol-air SA-11 l’aurait amené à exploser à environ 20 m sous la zone de plus grande résonance radar, c’est-à dire la partie centrale incluant les ailes. Mais alors que la cabine est effectivement criblée de projectiles, les photos des débris montrent des parties entières de fuselage entre la cabine et les ailes sans aucun trou. Il est impossible que les projectiles n’aient pas atteint cette partie.
Le missile sol-air M60 (ou M70) monté sur les SU-25 est quant à lui à guidage infrarouge, et est donc attiré par la chaleur des deux réacteurs ; il va donc aller exploser à proximité de cette zone. À partir des différentes photographies, on ne relève aucun débris intègre, non endommagé, dans la partie postérieure de l’avion, seulement un gros amas de morceaux calcinés et déchiquetés. En l’absence de trous dans la partie antérieure entre la cabine et les ailes, une hypothèse vraisemblable est celle d’un mitraillage de la cabine de pilotage, suivi d’un missile qui a fait exploser la partie arrière de l’appareil, entre les ailes – contenant les réservoirs – et la queue.
Enfin, le reportage vidéo de Reuters analyse l’hypothèse du lancement d’un missile SA-11. Haut de 5m50, il pèse 650 kg, et sa tête explosive en pèse 70. Il est propulsé par 350 kg de carburant et sa trainée blanche s’élargit au-delà du mètre de diamètre, et reste dans le ciel pendant 5 à 10 minutes, c’est-à-dire, vu qu’il voyage à Mach-3, que cette trainée est bien visible longtemps après l’explosion. Pourtant, aucun témoin n’a fait part de la présence d’une quelconque trainée blanche longue de 10 km au-dessus du lieu du crash.
Ennio Remondino
http://ilfattoquotidiano.fr/crash-du-vol-mh-17-lagence-reuters-apporte-de-nouveaux-elements-incriminant-kiev/
Introu: Réseau International
Avant toute chose, il faut rappeler que c’est suite au crash de ce vol MH-17 en Ukraine que les Européens ont, sous la pression avouée des États-Unis, imposé des sanctions contre la Russie, et contre des proches de Vladimir Poutine. Cette enquête par l’agence Reuters, qui soit dit en passant n’est pas un média russe ni alternatif, remet clairement en cause la version « officielle » de cette tragédie, et pose la question des vraies raisons de ces sanctions économiques, dont on a vu encore hier un épisode avec le refus de François Hollande de livrer le premier des deux navires de guerre Mistral à la Russie.
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L’agence Reuters a diffusé un vidéoreportage très détaillé sur le crash du vol MH-17 de Malaysia Airlines, mais cette enquête est restée totalement ignorée par les médias dominants.
Rappel des faits :
17 juillet 2014: le Boeing-777 reliant Amsterdam à Kuala-Lumpur est abattu dans la province de Donestk dans l’Est de l’Ukraine, faisant 298 morts.
Le gouvernement ukrainien en attribue immédiatement la responsabilité aux séparatistes russes.
18 juillet : Obama déclare que la responsabilité de cet incident incombe de façon évidente aux filos-Russes, lesquels ont abattu l’avion au moyen d’un missile sol-air.
21 juillet à Moscou : le ministre de la Défense russe et le commandant des fores aériennes présentent des clichés satellites et des trajectoires de vol montrant la présence d’un avion militaire ukrainien dans le voisinage du vol MH-17.
Le même jour, le président ukrainien Poroshenko déclare avoir « des preuves solides » sur le lieu d’où le missile a été lancé par les rebelles. Kiev est prêt à confier ces preuves à la commission internationale.
Les preuves ainsi remises sont reconnues par les enquêteurs allemands comme ayant été trafiquées. Et il faut attendre 40 jours pour voir consignés les enregistrements radio entre l’avion MH-17 et le contrôle aérien ukrainien.
Entretemps, Kiev a déclaré que ses avions de chasse n’étaient pas opérationnels ce jour-là. Pas seulement dans la zone, mais sur tout le Donbass. Autrement dit, il y avait des missions quotidiennes d’attaques aériennes par la chasse ukrainienne, mais pas ce jour-là.
Le 16 juillet (la veille du crash), dans les environs de Horlivka, un SU-25 est abattu par les forces rebelles au moyen d’un missile sol-air portatif (version non contestée par les autorités ukrainiennes).
Les indépendantistes du Donbass donnent accès au site du crash et consignent les boites noires. Cela se produit après que l’artillerie ukrainienne a arrêté ses bombardements inopinés de la zone, où aucun contingent de rebelles n’était stationné.
9 septembre : anticipation de la Commission d’enquête internationale. Le Boeing s’est écrasé « suite à des dommages structurels causés par un nombre important d’objets à haute énergie qui l’ont frappé depuis l’extérieur. »
19 octobre dans le journal allemand Der Spiegel : lors d’une audience parlementaire, le BND (service de renseignement allemand) fait part de sa certitude quant à la responsabilité des filos-Russes. Ni cet hebdomadaire, ni d’autres plus tard, ne produiront un quelconque document à l’appui de ces affirmations.
27 octobre, toujours dans Der Spiegel : le chef-enquêteur allemand relève qu’après trois mois, les États-Unis n’ont toujours pas fourni la moindre information provenant de leurs satellites. Pas plus que de leur système d’espionnage global (NSA, Echelon), ou de leurs drones et avions-AWACS.
cockpit-MH-17Le reportage vidéo de Reuters montre les pages Web du registre aéronautique allemand sur le SU-25 modifiées après le 17 juillet. L’altitude opérationnelle de l’avion qui était de plus de 10 000 mètres a été ramenée à 7500 m. Parmi les photographies des débris de l’avion, on distingue une partie de carlingue transpercée par les rafales d’ « objets à haute énergie » cités par le rapport d’enquête. Cette partie correspond au cockpit, autrement dit, à la cabine de pilotage. Les missiles antiaériens n’explosent pas sur la cible, mais à proximité, projetant vers elle (de façon à faire davantage de dégâts) une grande quantité de projectiles (shrapnel).
Le guidage radar d’un missile sol-air SA-11 l’aurait amené à exploser à environ 20 m sous la zone de plus grande résonance radar, c’est-à dire la partie centrale incluant les ailes. Mais alors que la cabine est effectivement criblée de projectiles, les photos des débris montrent des parties entières de fuselage entre la cabine et les ailes sans aucun trou. Il est impossible que les projectiles n’aient pas atteint cette partie.
Le missile sol-air M60 (ou M70) monté sur les SU-25 est quant à lui à guidage infrarouge, et est donc attiré par la chaleur des deux réacteurs ; il va donc aller exploser à proximité de cette zone. À partir des différentes photographies, on ne relève aucun débris intègre, non endommagé, dans la partie postérieure de l’avion, seulement un gros amas de morceaux calcinés et déchiquetés. En l’absence de trous dans la partie antérieure entre la cabine et les ailes, une hypothèse vraisemblable est celle d’un mitraillage de la cabine de pilotage, suivi d’un missile qui a fait exploser la partie arrière de l’appareil, entre les ailes – contenant les réservoirs – et la queue.
Enfin, le reportage vidéo de Reuters analyse l’hypothèse du lancement d’un missile SA-11. Haut de 5m50, il pèse 650 kg, et sa tête explosive en pèse 70. Il est propulsé par 350 kg de carburant et sa trainée blanche s’élargit au-delà du mètre de diamètre, et reste dans le ciel pendant 5 à 10 minutes, c’est-à-dire, vu qu’il voyage à Mach-3, que cette trainée est bien visible longtemps après l’explosion. Pourtant, aucun témoin n’a fait part de la présence d’une quelconque trainée blanche longue de 10 km au-dessus du lieu du crash.
Ennio Remondino
http://ilfattoquotidiano.fr/crash-du-vol-mh-17-lagence-reuters-apporte-de-nouveaux-elements-incriminant-kiev/
Introu: Réseau International
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