Publié le 05/09/2014
Journée ufologique : samedi, c'est le jour des Ovnis
![Journée ufologique : samedi, c'est le jour des Ovnis PHO5636a10c-3519-11e4-ab5b-1339e42c762e-805x453](https://2img.net/h/www.lefigaro.fr/medias/2014/09/05/PHO5636a10c-3519-11e4-ab5b-1339e42c762e-805x453.jpg)
http://www.lefigaro.fr/culture/2014/09/05/03004-20140905ARTFIG00333-journee-ufologique-nous-ne-voulons-pas-de-fantaisistes.php
Journée ufologique : samedi, c'est le jour des Ovnis
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INTERVIEW - L'écrivain Philippe Marlin explique au Figaro la nature de ce rendez-vous scientifique. Au-delà des clichés, la 11e édition de cette manifestation de samedi continue ses investigation en se plaçant sous le signe du sérieux.
Avec la journée ufologique du Razès à Rennes le château, on est loin de la série mythique des années 60 Les Envahisseurs. Personne n'ira se vanter comme jadis David Vincent «de les avoir vus... et de devoir convaincre un monde incrédule que le cauchemar a déjà commencé».
Non, ce samedi, cette 11e édition sera au contraire l'occasion pour cette para-science de ce concentrer sur certains phénomènes inexpliqués, tout en tentant d'y apporter des éclairages rationnels. Six conférences tenues par des scientifiques de toutes branches sont organisées à cet effet à Rennes-Le-Château.
Selon Philippe Marlin, spécialiste de la discipline, ces journées sont souvent considérées avec un brin de mépris par certains. Qu'importe! «L'ufologie n'est pas morte, explique-t-il. Nous accueillons des chercheurs très respectables qui font de réelles investigations.» Pour légitimer leur démarche, les organisateurs travaillent tout au long de l'année avec le GEIPAN (Groupe d'Études et d'Informations sur les Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés français).
«Les premiers à discréditer l'ufologie sont les ufologues.»
Bien que «vieille comme le monde», l'ufologie est née juste après la Seconde Guerre Mondiale, notamment avec Kenneth Arnold en 1947. Ce pilote de ligne avait distingué dans le ciel des lumières et des formes étranges. Il sera le premier à utiliser le terme de «soucoupes volantes» (flying saucer). Vient ensuite l'énigme de Roswell, et son soi-disant extra-terrestre capturé par l'Armée américaine au Nouveau-Mexique en 1947, qui fait désormais partie de la culture populaire planétaire.
Mais il ne s'agit pas pour lui de tenir des conférences farfelues: «Nous ne voulons pas de fantaisistes. [...] Les premiers à discréditer l'ufologie sont les ufologues.» Samedi 6, les scientifiques et les curieux présents pourront assister à plusieurs débats, dont «Qu'est-ce qu'un cas solide en ufologie» qui déterminera à savoir ce que l'on peut étudier dans cette discipline, ou encore «À propos des exo-planètes» où le spécialiste du sujet James tentera d'expliquer leur nature et les relations qu'une autre forme de vie pourrait avoir avec la Terre.
Avec la journée ufologique du Razès à Rennes le château, on est loin de la série mythique des années 60 Les Envahisseurs. Personne n'ira se vanter comme jadis David Vincent «de les avoir vus... et de devoir convaincre un monde incrédule que le cauchemar a déjà commencé».
Non, ce samedi, cette 11e édition sera au contraire l'occasion pour cette para-science de ce concentrer sur certains phénomènes inexpliqués, tout en tentant d'y apporter des éclairages rationnels. Six conférences tenues par des scientifiques de toutes branches sont organisées à cet effet à Rennes-Le-Château.
Selon Philippe Marlin, spécialiste de la discipline, ces journées sont souvent considérées avec un brin de mépris par certains. Qu'importe! «L'ufologie n'est pas morte, explique-t-il. Nous accueillons des chercheurs très respectables qui font de réelles investigations.» Pour légitimer leur démarche, les organisateurs travaillent tout au long de l'année avec le GEIPAN (Groupe d'Études et d'Informations sur les Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés français).
«Les premiers à discréditer l'ufologie sont les ufologues.»
Bien que «vieille comme le monde», l'ufologie est née juste après la Seconde Guerre Mondiale, notamment avec Kenneth Arnold en 1947. Ce pilote de ligne avait distingué dans le ciel des lumières et des formes étranges. Il sera le premier à utiliser le terme de «soucoupes volantes» (flying saucer). Vient ensuite l'énigme de Roswell, et son soi-disant extra-terrestre capturé par l'Armée américaine au Nouveau-Mexique en 1947, qui fait désormais partie de la culture populaire planétaire.
Mais il ne s'agit pas pour lui de tenir des conférences farfelues: «Nous ne voulons pas de fantaisistes. [...] Les premiers à discréditer l'ufologie sont les ufologues.» Samedi 6, les scientifiques et les curieux présents pourront assister à plusieurs débats, dont «Qu'est-ce qu'un cas solide en ufologie» qui déterminera à savoir ce que l'on peut étudier dans cette discipline, ou encore «À propos des exo-planètes» où le spécialiste du sujet James tentera d'expliquer leur nature et les relations qu'une autre forme de vie pourrait avoir avec la Terre.
http://www.lefigaro.fr/culture/2014/09/05/03004-20140905ARTFIG00333-journee-ufologique-nous-ne-voulons-pas-de-fantaisistes.php
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