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« On nous appelait les sauvages »

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« On nous appelait les sauvages » Empty « On nous appelait les sauvages »

Message par Robot U&P Jeu 17 Avr - 9:52

« On nous appelait les sauvages »

« On nous appelait les sauvages » Sa2

Dominique Rankin est homme-médecine et chef héréditaire algonquin. Victime des violences perpétrées au Canada contre les amérindiens, il a su dépasser la rancœur et la haine pour avancer vers le pardon et la réconciliation. Un parcours hors du commun.

Vous aimeriez, vous, qu’on vous traite de maudit sauvage ? Qu’on vous arrache à votre terre et à vos parents ? Qu’on vous oblige à renier vos origines et vos valeurs ? L’histoire paraît d’un autre temps. Le chef amérindien Dominique Rankin, pourtant, du haut de ses 67 ans, peut en témoigner. C’est l’histoire qu’il a vécue, enfant, lorsque les Blancs ont exproprié sa famille pour s’accaparer la forêt où elle vivait. Lorsqu’ils se sont retrouvés parqués à proximité de la ville, sans avoir le droit de la fréquenter. Lorsque qu’il a été envoyé de force avec cinq de ses frères et sœurs au « pensionnat des petits sauvages », confiés aux bons soins d’hommes et de femmes d’Eglise « qui ne nous aimaient pas ».
Un processus déshumanisant

« Leur but était de faire de nous des Blancs, en tuant le petit indien à l’intérieur », se souvient Dominique Rankin. Interdiction de parler l’algonquin ou de porter des vêtements traditionnels. Interdiction d’être identifié autrement que par un numéro. Interdiction de croire en autre chose que dans le Diable et le Bon Dieu… La violence est morale, mentale, mais aussi physique. Chaque pas de travers est puni par des sévices corporels et des abus sexuels, perpétrés par des hommes autant que par des femmes. « Certains missionnaires étaient bons, tient-il à nuancer, mais ils se protégeaient les uns les autres. »

Les jeunes amérindiens sont cloîtrés, désemparés, incapables de concevoir ce qu’ils endurent et d’en parler. « Avant d’arriver là, nous ne connaissions pas la violence, rappelle Dominique Rankin. Dans notre langue, il n’y a pas de mot pour désigner le viol ; on n’en a pas besoin. » Au fil des années, les élèves se blindent, apprennent à répondre à la haine par la haine, à la violence par la violence. Après 6 ans au pensionnat, « à 14 ans, j’étais devenu dangereux, confirme le chef algonquin. Tout ce qu’on voulait, c’était faire mal », au point de s’organiser pour filer une raclée au plus sadique de leurs oppresseurs. Bilan : fracture du crâne pour l’agressé, passage devant la justice pour ses jeunes agresseurs, et là, miracle, l’oreille attentive d’un juge. Le magistrat écoute leur récit et ordonne qu’ils ne remettent jamais les pieds au pensionnat.

Mais le mal est fait. « Nous avions appris à ne pas nous aimer, à ne pas aimer nos parents et à détester les Blancs », indique Dominique Rankin. Comme bien des siens, il sombre alors dans l’alcool et l’errance, jusqu’au jour où sa mère vient le chercher dans le parc où il a échoué. Sans un pourquoi, juste pour le ramener chez lui, à lui – car « pas de réconciliation possible avec les autres sans réconciliation, d’abord, avec soi-même ».
Retour à soi

Au contact de sa terre, des anciens et de leurs enseignements, Dominique Rankin retrouve ses esprits.« Dans la nature, tu as l’esprit et le cœur libres, estime-t-il. En observant les arbres, les plantes, les animaux, en les écoutant, tu reçois de purs enseignements. Quand je suis retourné dans la forêt, je suis redevenu moi ; non plus l’enfant du pensionnat mais celui de la forêt », que ses aînés avaient reconnu dès l’âge de 7 ans comme un futur homme-médecine.

« Le pensionnat avait fait de moi un objet, une victime. » Au gré des initiations, au contact des anciens et du monde spirituel, il lâche prise de la violence et de la rancœur qui le rongeait. « Pendant des années, j’ai jugé : l’Eglise, les religieux, les Blancs. Dans ma tête, c’est tout ce monde-là qui m’avait violé. Mais ce n’est pas vrai ; c’est simplement l’homme et la femme malades ». La force de Dominique Rankin est d’avoir pris conscience que « l’autre » n’est pas « tous les autres ». Que le bourreau peut être aussi victime : d’un système, d’un schéma de pensée, d’un problème ou d’une pathologie personnelle… Et qu’il avait en lui la possibilité de recouvrer sa liberté d’être. « Ma chance est d’avoir eu des bases solides, dit-il. Merci à mes ancêtres, merci au grand esprit ! J’ai simplement eu à aller rechercher ce que j’avais délaissé. »

Dominique Rankin est devenu un exemple. Son témoignage a permis à d’autres de s’ouvrir et de faire le chemin. En tant que chef politique, il a œuvré pour l’affirmation et la reconnaissance de la culture amérindienne. Aujourd’hui, il se consacre à son rôle d’homme-médecine et de leader spirituel, tant pour les siens que pour les Blancs qui, de plus en plus, font la démarche de venir à lui pour bénéficier de sa sagesse et de ses enseignements. « Aujourd’hui, j’aime le monde, conclut-il. Avant je le détestais. » Mais impossible d’oublier. Le processus de guérison est quotidien. Tous les jours, il doit, nous devons tous, dépasser nos peurs et nos conditionnements pour faire l’effort de « nous trouver comme humains » et travailler, ensemble, au rassemblement.

(Source : INREES)
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« On nous appelait les sauvages » Empty Re: « On nous appelait les sauvages »

Message par Robot U&P Jeu 17 Avr - 9:52

On nous appelait les sauvages, Dominique Rankin, Marie-Josée Tardif
Le jour (Mars 2012 ; 160 pages)

« On nous appelait les sauvages » Couvmax_853
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