Coincidences Interdites ?

Coincidences Interdites ?

Introduction

Le petit article que vous vous apprêtez à lire s’inscrit, très modestement, dans la veine du rapprochement SF-Ovni (soucoupes volantes) déjà opéré par Bertrand Méheust, il y a de cela pas mal d’années.



Il ne s’agit nullement de présenter « l’affaire Hill » comme une simple supercherie, qui aurait eu comme base narrative des inspirations issues de ce que l’on a désormais coutume d’appeler, la « pop culture ». Il ne s’agit pas plus d’abonder, pour diverses raisons qui ont déjà été évoqué dans un billet antérieur, en faveur d’une explication à base de rêves (partagés ou pas) et encore moins vis à vis d’une explication pseudosceptique, élaborée à partir de détails de l’affaire délibérément tronqués. J’invite, à ce titre, les lecteurs à se reporter à cet article (en anglais) de Kathleen Marden, nièce de feu Betty Hill. Cette dernière a aimablement donné son accord pour une traduction et une publication sur UFOFU. Ce sera, plus tard, l’objet d’un billet spécifique.

De nombreux éléments qui seraient trop longs à exposer ici, outre que là n’est pas le but de cet article, pointent vers un évènement « hors norme » survenu cette nuit là, aux dépends du célèbre couple.

Si l’on fait abstraction de l’HET 1er degré (arguments déjà évoqués sur UFOFU, dans le billet 13 février 2014) l’expérience des Hill pourrait s’inscrire dans le modèle (partiellement) explicatif de José Antonio Caravaca, et sa « théorie de distorsion ». Ceci permettrait d’inclure, au moins partiellement, les différents points de « coïncidences » que ce petit exposé prétend mettre en avant. En tout état de cause, l’expérience de « conscience modifiée » provoquée par un élément tiers (extérieur aux Hill) inconnu fait peu de doute au regard des déclarations, sous hypnose ou pas, du couple. Les aspects oniriques contenus dans leurs récits pointent également dans ce sens.

Cela ne préjuge, en aucune façon, de l’impossibilité de faits matériels concomitants à leur étrange expérience.

Des points de coïncidences… Ou pas ?

Le récit des Hill comporte des aspects iconographiques (et d’une certaine manière scénaristiques) qui depuis des années maintenant, ne pouvaient qu’intriguer tout bon fan de SF. Ainsi les aspects « classiques » du récit des Hill, que tout à chacun aura remarqué (technologies futuristes, examens médicaux, rapt, etc..) relèvent d’une SF romanesque. C’est celle issue des « Pulps » magazines de SF, édités bien des années avant l’expérience des Hill, et nous ne nous y attarderons pas.

Nous passerons donc à une petite présentation de « coïncidences » ciblées entre certains détails trouvés dans le récit (sous hypnose ou pas) du couple Betty et Barney Hill, et des éléments iconographiques et scénaristiques d’un film de SF, devenu un grand classique depuis des décennies : Planète Interdite (Forbidden Planet - 1956).



Ce film possède des attributs permettant de lui reconnaître le titre de premier space opera « psy » (ou presque). Il fait intervenir l’inconscient, et donc le côté bestial sous-jacent à tout homme, d’un des protagonistes, comme élément principal des drames qui vont accabler l’équipage de l’astro-croiseur C57-D.

Le Dr. Morbius homme âgé, vivant seul avec sa fille sur une planète déserte (hum ! Bonjour Dr. Freud !) dispose, à sa seule exclusivité, de la science d’extra-terrestres hyper évolués ayant depuis longtemps disparus de la planète. Cette technologie lui a permis, entre autres avantages, de bénéficier d’une augmentation spectaculaire de son Q.I. (le rêve de tout bon lecteur des magazines « Voici » ou « Gala » :-). Le mythe nietzschéen du surhomme n’est donc pas très éloigné non plus.