(Source : Le Monde)
Les puces utilisées dans les dispositifs d’identification par radiofréquence (RFID) ne présentent pas à ce jour de risque sanitaire établi, mais une surveillance doit être maintenue, alors que fabricants et utilisateurs doivent garantir la sécurité et la santé des personnes exposées à ce type de champ électromagnétique. Telles sont les recommandations émises par l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset), dans un avis rendu public lundi 2 février.
Les puces RFID envahissent notre quotidien. Passe Navigo de la RATP, clés de voiture, produits de la grande distribution : les "étiquettes intelligentes" constituent la pierre angulaire du développement d’un "Internet des objets" (IdO) dans lequel les produits manufacturés ne seraient plus identifiés par des codes-barres, mais par ce type de puces.
Dans leur grande majorité passives et sans énergie qui leur soit propre, les puces RFID émettent, selon quatre bandes de fréquences radio principales, une suite alphanumérique fixe lorsqu’elles sont placées dans un flux magnétique. Cette suite sert d’identifiant à l’objet.
La portée de l’émission radio varie, selon la norme technique choisie, de quelques centimètres à quelques mètres. La plupart du temps, les principales sources d’émission de champ électromagnétique ne sont pas les étiquettes, mais les interrogateurs.
L’association France Nature Environnement avait demandé à l’Afsset, le 25 novembre 2005, d’évaluer les impacts éventuels de ces dispositifs sur l’environnement et la santé humaine. "L’étude des travaux existants, ainsi que les résultats des campagnes de mesure ne permettent pas, à ce jour, d’établir l’existence d’un risque sanitaire lié à l’exposition aux champs électromagnétiques émis par des systèmes RFID", répond l’Afsset. Celle-ci recommande cependant de poursuivre une veille scientifique et invite à "concentrer les recherches sur les expositions professionnelles utilisant des systèmes RFID à fonctionnement continu, qui représentent les scénarios d’exposition identifiés les plus défavorables".
TRAÇABILITÉ DES INDIVIDUS
L’Afsset rappelle aux "fabricants ou intégrateurs de systèmes RFID" qu’ils doivent s’assurer que les professionnels, comme le public, ne sont pas soumis à des expositions supérieures aux valeurs limites recommandées. Estimant que les aspects "relatifs au respect de la vie privée ne relèvent pas de la compétence de l’Afsset", l’Agence ne les a pas abordés. Elle renvoie sur ce sujet à la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) qui, en 2006, considérait que "les RFID sont des données personnelles au sens de la loi Informatique et Libertés" et que "des dispositifs techniques garantissant la neutralisation des RFID devraient donc être incorporés dès leur fabrication".
Les questions soulevées par le rapport de l’Afsset s’ajoutent à celles, nombreuses, qui accompagnent le déploiement à grande échelle de l’identification par radiofréquence. C’est le cas d’une polémique en cours sur le Passe Navigo. Des inquiétudes semblables sont soulevées par l’IdO : en généralisant la traçabilité de tous les objets, le système rendra-t-il inéluctable celle des individus ? Et qui aura la haute main sur l’ensemble de l’information générée par ces systèmes ?
Dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne (UE), une conférence ministérielle sur l’Internet du futur s’était tenue, en octobre 2008, à Nice. "Les Etats membres sont parvenus à un consensus autour de deux grands principes, explique Bernard Benhamou, délégué aux usages de l’Internet auprès du gouvernement. Le premier veut que les puces RFID puissent être désactivables par les citoyens. Pour que la confiance puisse s’instaurer, il convient en effet de créer un droit au "silence des puces". Le second principe est lié à la gouvernance de ce nouvel Internet : celle-ci devra être distribuée et non centralisée."
Paradoxalement, c’est au moment où les Etats commencent à trouver des terrains d’entente que des inquiétudes se font jour, dans la population cette fois, sur les dangers potentiels de ce futur Internet des objets.
http://www.newsoftomorrow.org/spip.php?article5009
Les puces utilisées dans les dispositifs d’identification par radiofréquence (RFID) ne présentent pas à ce jour de risque sanitaire établi, mais une surveillance doit être maintenue, alors que fabricants et utilisateurs doivent garantir la sécurité et la santé des personnes exposées à ce type de champ électromagnétique. Telles sont les recommandations émises par l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset), dans un avis rendu public lundi 2 février.
Les puces RFID envahissent notre quotidien. Passe Navigo de la RATP, clés de voiture, produits de la grande distribution : les "étiquettes intelligentes" constituent la pierre angulaire du développement d’un "Internet des objets" (IdO) dans lequel les produits manufacturés ne seraient plus identifiés par des codes-barres, mais par ce type de puces.
Dans leur grande majorité passives et sans énergie qui leur soit propre, les puces RFID émettent, selon quatre bandes de fréquences radio principales, une suite alphanumérique fixe lorsqu’elles sont placées dans un flux magnétique. Cette suite sert d’identifiant à l’objet.
La portée de l’émission radio varie, selon la norme technique choisie, de quelques centimètres à quelques mètres. La plupart du temps, les principales sources d’émission de champ électromagnétique ne sont pas les étiquettes, mais les interrogateurs.
L’association France Nature Environnement avait demandé à l’Afsset, le 25 novembre 2005, d’évaluer les impacts éventuels de ces dispositifs sur l’environnement et la santé humaine. "L’étude des travaux existants, ainsi que les résultats des campagnes de mesure ne permettent pas, à ce jour, d’établir l’existence d’un risque sanitaire lié à l’exposition aux champs électromagnétiques émis par des systèmes RFID", répond l’Afsset. Celle-ci recommande cependant de poursuivre une veille scientifique et invite à "concentrer les recherches sur les expositions professionnelles utilisant des systèmes RFID à fonctionnement continu, qui représentent les scénarios d’exposition identifiés les plus défavorables".
TRAÇABILITÉ DES INDIVIDUS
L’Afsset rappelle aux "fabricants ou intégrateurs de systèmes RFID" qu’ils doivent s’assurer que les professionnels, comme le public, ne sont pas soumis à des expositions supérieures aux valeurs limites recommandées. Estimant que les aspects "relatifs au respect de la vie privée ne relèvent pas de la compétence de l’Afsset", l’Agence ne les a pas abordés. Elle renvoie sur ce sujet à la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) qui, en 2006, considérait que "les RFID sont des données personnelles au sens de la loi Informatique et Libertés" et que "des dispositifs techniques garantissant la neutralisation des RFID devraient donc être incorporés dès leur fabrication".
Les questions soulevées par le rapport de l’Afsset s’ajoutent à celles, nombreuses, qui accompagnent le déploiement à grande échelle de l’identification par radiofréquence. C’est le cas d’une polémique en cours sur le Passe Navigo. Des inquiétudes semblables sont soulevées par l’IdO : en généralisant la traçabilité de tous les objets, le système rendra-t-il inéluctable celle des individus ? Et qui aura la haute main sur l’ensemble de l’information générée par ces systèmes ?
Dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne (UE), une conférence ministérielle sur l’Internet du futur s’était tenue, en octobre 2008, à Nice. "Les Etats membres sont parvenus à un consensus autour de deux grands principes, explique Bernard Benhamou, délégué aux usages de l’Internet auprès du gouvernement. Le premier veut que les puces RFID puissent être désactivables par les citoyens. Pour que la confiance puisse s’instaurer, il convient en effet de créer un droit au "silence des puces". Le second principe est lié à la gouvernance de ce nouvel Internet : celle-ci devra être distribuée et non centralisée."
Paradoxalement, c’est au moment où les Etats commencent à trouver des terrains d’entente que des inquiétudes se font jour, dans la population cette fois, sur les dangers potentiels de ce futur Internet des objets.
la semaine prochaine : la puce RFID implantée dans le rectum "pour une meilleure traçabilité de vos déjections".....
http://www.newsoftomorrow.org/spip.php?article5009
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