À Gourdon, le feuilleton de l’été concernant le coati continue. Philippe et «Doudou» Diènis, artisans bouchers, aujourd’hui à la retraite ont fait eux aussi une curieuse rencontre.
«Mercredi 18 septembre vers 11 h 45, nous étions dans les bois de Coupiac à la recherche de champignons, des rosées des prés, lorsque nous avons vu à la lisière d’un bois un étrange animal. J’avais pris mes jumelles et j’ai pu ainsi l’observer à loisir sans qu’il s’en aperçoive.
Bien plus gros qu’un chat, un pelage très épais gris, marron, une longue queue décorée d’anneaux, l’animal s’affairait frénétiquement au sol, sautant et fouinant, comme un chat qui joue avec une souris.
Lorsque survint la voiture du facteur, l’animal s’est enfui dans le bois», indique Philippe.
Rentré à Gourdon, il a appelé le ministère de l’écologie. Un technicien qui était dans la région est venu le lendemain. «Nous sommes allés ensemble sur les lieux de la rencontre, mais nous n’avons pas pu apercevoir l’animal de nouveau», poursuit Philippe.
«D’après ce responsable, il s’agirait d’un coati. Il m’a aussi appris que déjà deux d’entre eux avaient été découverts morts dans la région. J’aimerais bien avoir des nouvelles de ce surprenant animal.»
Dans un article de la Dépêche du Midi datant du vendredi 16 août, un couple témoignait avoir vu précisément dans les bois de Coupiac, mardi 13 août un animal étrange ressemblant à celui vu par Philippe Dienis. Depuis d’autres témoins ont affirmé avoir vu un animal de ce genre.
Le 12 septembre, on croyait l’histoire close avec l’annonce dans nos colonnes d’un coati retrouvé mort à Payrignac.
Mais avec ce nouveau témoignage, il se pourrait qu’il y ait donc d’autres coatis dans les forêts de Bouriane.

Le coati est un petit carnivore de 5 à 6 kg, à la queue annelée, largement répandu dans le bassin de l’Amazone et bien représenté en Guyane française.
Bon grimpeur, agile au sol, il est assez opportuniste : insectes, fruits, œufs et autres petites proies constituent son régime alimentaire. En France métropolitaine, cette espèce protégée est considérée comme dangereuse et ne peut être détenue que sous certaines conditions strictes imposées par une réglementation sévère.
Il ne s’agit donc pas d’un NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie) car son acquisition et sa détention sont trop réglementées.
La présence dans le département de tout spécimen de cette espèce mérite d’être signalée à l’Office national de la chasse et de la faune sauvage au 05 65 24 53 90.
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