Bonjour.
Voici ma petite contribution à l'exploration de ce site; avant toute chose, je tiens à préciser que, si l'Egypte m'intéresse, c'est en tant que (vrai faux) reporter que j'ai "visité" une partie de ce monument.
L'histoire se passe en 1998, juste après le massacre d'Occidentaux à la Vallée des Reines; ceci a son importance, vous verrez pourquoi. D'après un article d'une revue de Bordeaux aujourd'hui arrêtée, des journalistes racontaient leur descente dans les fondations du Sphinx...Et prétendaient qu'ils n'avaient rien vu dans le passage sous la queue du Lion! Seuls les réparateurs égyptiens y ont déniché une paire de sandales très anciennes!
Un ami antiquaire et moi, nous avons décidé d'ourdir un plan pour entrer dans ces mêmes "couloirs", étant entendu que ces idiots de journalistes devaient être passés à côté de "l'essentiel", fatalement.
Note: excusez l'orgeuil, il nous en fallait pour y arriver...
Comme je ne suis pas journaliste, j'ai cherché une carte à l'oeil, mais aucun vrai reporter ne voulait se mouiller, ni aucun newspaper. Alors nous l'avons jouée au bluff; nous avons pris rendez-vous avec Zahi Hawass. Et comme le massacre cité plus haut venait d'avoir lieu, et comme le conservateur du site voulait faire plaisir aux occidentaux, nous avons reçu the authorization to enter the Sphinx, à condition de ne prendre aucun cliché.
...Mais sans nous demander la carte de presse!!!
A proprement parler, nous avons compris pourquoi les journalistes bordelais ont été désarçonnés: dès que nous avons pénétré dans le monument, sous le niveau du plateau où il repose, il n'était point question de "couloirs"; au contraire, nous "tombions" 2 mètres plus bas dans un trou, très obscur, creusé dans ...de la terre noire, extrêmement dense!
Le sphinx est creux! et bourré, à mon avis, d'une terre d'infiltration qu'un ancien explorateur avait commencé à enlever, avant d'être sans doute alerté, au point d'y laisser ses sandales et peut-être de s'enfuir; sur les blocs de la muraille intérieure, que nous regardions avec une torche puissante, rien, pas même une hiéroglyphe ou un graffiti. Je précise que nous étions sous la surveillance d'un homme de Z. Hawass, très rapprochée. Nous allions partir, quand mon attention fut attirée (et oui, le bonus,) par une autre excavation, plus petite, en hauteur, barricadée avec des planches.
Nous avons escaladé et pointé la torche entre les interstices des planches...
Et là nous avons vu comme le dessous d'une marche d''escalier (oui, une seule était dégagée) qui descendait de la direction de la tête du sphinx, dans le sens de l'alignement ET vers la grande Pyramide :farao: . L'homme de Z. Hawass nous a dit: you are very clever (sous-entendu: vous avez trouvé ce qu'il fallait voir). Nous avons "payé" notre passage en ce lieu, en lui offrant à la sortie la revue de Bordeaux, et il fut très content de voir l'image de son patron et les précédents articles des vrais journalistes.
Nous avons quitté les lieux
sans coup férir
Qu'en pensez-vous ?
Voici ma petite contribution à l'exploration de ce site; avant toute chose, je tiens à préciser que, si l'Egypte m'intéresse, c'est en tant que (vrai faux) reporter que j'ai "visité" une partie de ce monument.
L'histoire se passe en 1998, juste après le massacre d'Occidentaux à la Vallée des Reines; ceci a son importance, vous verrez pourquoi. D'après un article d'une revue de Bordeaux aujourd'hui arrêtée, des journalistes racontaient leur descente dans les fondations du Sphinx...Et prétendaient qu'ils n'avaient rien vu dans le passage sous la queue du Lion! Seuls les réparateurs égyptiens y ont déniché une paire de sandales très anciennes!
Un ami antiquaire et moi, nous avons décidé d'ourdir un plan pour entrer dans ces mêmes "couloirs", étant entendu que ces idiots de journalistes devaient être passés à côté de "l'essentiel", fatalement.
Note: excusez l'orgeuil, il nous en fallait pour y arriver...
Comme je ne suis pas journaliste, j'ai cherché une carte à l'oeil, mais aucun vrai reporter ne voulait se mouiller, ni aucun newspaper. Alors nous l'avons jouée au bluff; nous avons pris rendez-vous avec Zahi Hawass. Et comme le massacre cité plus haut venait d'avoir lieu, et comme le conservateur du site voulait faire plaisir aux occidentaux, nous avons reçu the authorization to enter the Sphinx, à condition de ne prendre aucun cliché.

A proprement parler, nous avons compris pourquoi les journalistes bordelais ont été désarçonnés: dès que nous avons pénétré dans le monument, sous le niveau du plateau où il repose, il n'était point question de "couloirs"; au contraire, nous "tombions" 2 mètres plus bas dans un trou, très obscur, creusé dans ...de la terre noire, extrêmement dense!
Le sphinx est creux! et bourré, à mon avis, d'une terre d'infiltration qu'un ancien explorateur avait commencé à enlever, avant d'être sans doute alerté, au point d'y laisser ses sandales et peut-être de s'enfuir; sur les blocs de la muraille intérieure, que nous regardions avec une torche puissante, rien, pas même une hiéroglyphe ou un graffiti. Je précise que nous étions sous la surveillance d'un homme de Z. Hawass, très rapprochée. Nous allions partir, quand mon attention fut attirée (et oui, le bonus,) par une autre excavation, plus petite, en hauteur, barricadée avec des planches.
Nous avons escaladé et pointé la torche entre les interstices des planches...
Et là nous avons vu comme le dessous d'une marche d''escalier (oui, une seule était dégagée) qui descendait de la direction de la tête du sphinx, dans le sens de l'alignement ET vers la grande Pyramide :farao: . L'homme de Z. Hawass nous a dit: you are very clever (sous-entendu: vous avez trouvé ce qu'il fallait voir). Nous avons "payé" notre passage en ce lieu, en lui offrant à la sortie la revue de Bordeaux, et il fut très content de voir l'image de son patron et les précédents articles des vrais journalistes.
Nous avons quitté les lieux

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