Des chercheurs de l’Université de Tokyo suggèrent que les hommes préhistoriques décoraient les parois des grottes lors de rituels incluant la prise de substances psychotropes, lesquelles leur suggéraient certaines des figures qu’ils représentaient.
Grilles, damiers, ‘toiles d'araignée’, tunnels, cônes, spirales… : certains éléments retrouvés dans les peintures rupestres du monde entier se ressemblent grandement. D'après une idée largement répandue, c’est parce qu’ils traduisent la façon dont le cerveau des hommes du Paléolithique commençait à apprendre à traiter l’image. Et si ce n'était pas le cas ? Si ces éléments provenaient d'un autre facteur commun à tous les auteurs des peintures ?
C'est l'étonnant thèse aujourd'hui soutenue par Tom Froese, Alexander Woodward et Takashi Ikegami, de l'Université de Tokyo : selon eux, si les éléments se ressemblent autant, c’est parce que les artistes préhistoriques consommaient des plantes hallucinogènes imposant à leur esprit certaines visions abstraites qu’ils représentaient ensuite. Pour en arriver là, ces chercheurs se sont penchés sur les études concernant des rituels existant chez plusieurs cultures actuelles et associant création artistique et prise d’hallucinogènes.
Ils se sont également appuyés sur des résultats de tests (réalisés par d’autres chercheurs) qui montrent que le cerveau humain sous psychotropes ‘voit’ des figures géométriques ressemblant à la structure du cerveau ("instabilités de Turing"). Ces modèles graphiques ont ensuite été comparés à ceux de l'art pariétal préhistorique et plusieurs éléments ont semblé correspondre.
Des motifs chargés de signification
"Quand ces motifs visuels sont vus pendant les états altérés de la conscience, ils sont directement ressentis comme très chargés de signification [...] à utiliser dans les rituels", ont expliqué les auteurs cités par le Daily Mail. "La prévalence de certains motifs géométriques dans la culture matérielle symbolique de nombreuses cultures préhistoriques [...] s’explique en termes de contenu caractéristique de l'expérience hallucinatoire biologiquement déterminée", ont-il ajouté les auteurs.
Néanmoins, substance hallucinogène ou non, ceci n'explique pas pourquoi ces motifs étaient à ce point chargés de sens dans des cultures géographiquement séparées et qui n'avaient pas de contact les unes avec les autres. "Bien entendu, il reste à expliquer pourquoi ces motifs particuliers étaient autant considérés par les artistes et comment ces personnes sont devenues des artistes capables d'expression symbolique", ont-ils ainsi conclu.
Grilles, damiers, ‘toiles d'araignée’, tunnels, cônes, spirales… : certains éléments retrouvés dans les peintures rupestres du monde entier se ressemblent grandement. D'après une idée largement répandue, c’est parce qu’ils traduisent la façon dont le cerveau des hommes du Paléolithique commençait à apprendre à traiter l’image. Et si ce n'était pas le cas ? Si ces éléments provenaient d'un autre facteur commun à tous les auteurs des peintures ?
C'est l'étonnant thèse aujourd'hui soutenue par Tom Froese, Alexander Woodward et Takashi Ikegami, de l'Université de Tokyo : selon eux, si les éléments se ressemblent autant, c’est parce que les artistes préhistoriques consommaient des plantes hallucinogènes imposant à leur esprit certaines visions abstraites qu’ils représentaient ensuite. Pour en arriver là, ces chercheurs se sont penchés sur les études concernant des rituels existant chez plusieurs cultures actuelles et associant création artistique et prise d’hallucinogènes.
Ils se sont également appuyés sur des résultats de tests (réalisés par d’autres chercheurs) qui montrent que le cerveau humain sous psychotropes ‘voit’ des figures géométriques ressemblant à la structure du cerveau ("instabilités de Turing"). Ces modèles graphiques ont ensuite été comparés à ceux de l'art pariétal préhistorique et plusieurs éléments ont semblé correspondre.
Des motifs chargés de signification
"Quand ces motifs visuels sont vus pendant les états altérés de la conscience, ils sont directement ressentis comme très chargés de signification [...] à utiliser dans les rituels", ont expliqué les auteurs cités par le Daily Mail. "La prévalence de certains motifs géométriques dans la culture matérielle symbolique de nombreuses cultures préhistoriques [...] s’explique en termes de contenu caractéristique de l'expérience hallucinatoire biologiquement déterminée", ont-il ajouté les auteurs.
Néanmoins, substance hallucinogène ou non, ceci n'explique pas pourquoi ces motifs étaient à ce point chargés de sens dans des cultures géographiquement séparées et qui n'avaient pas de contact les unes avec les autres. "Bien entendu, il reste à expliquer pourquoi ces motifs particuliers étaient autant considérés par les artistes et comment ces personnes sont devenues des artistes capables d'expression symbolique", ont-ils ainsi conclu.
En savoir plus: http://www.maxisciences.com/peinture-rupestre/les-auteurs-des-peintures-rupestres-du-paleolithique-etaient-ils-sous-hallucinogenes_art30195.html
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