Le dernier-né des robots explorateurs, son ancêtre Opportunity et la sonde Mars Reconnaissance Orbiter scrutent les perturbations de l'atmosphère martienne.
Repérée pour la première fois le 10 novembre dernier grâce à la sonde spatiale Mars Reconnaissance Orbiter, une tempête de sable sévit actuellement dans l'hémisphère Sud de la planète rouge. Sans être pris dans la tourmente, les deux robots explorateurs, Opportunity et Curiosity, qui évoluent à environ 8 000 kilomètres l'un de l'autre, au niveau de l'équateur martien, ont déjà détecté des signes de sa présence. Le premier, qui ne possède pas de station météorologique, a vu le ciel s'obscurcir du fait d'une augmentation des particules en suspension dans l'air ; tandis que le second, nettement mieux équipé, a enregistré une baisse de la pression atmosphérique ainsi qu'une légère hausse des températures nocturnes. De son côté, Mars Reconnaissance Orbiter (MRO) a repéré, dès le 16 novembre, une augmentation des températures à environ 25 kilomètres du coeur de la tempête. Depuis lors, la zone où celle-ci se développe a connu un réchauffement moyen de l'ordre de 25 degrés. Car les poussières en suspension dans l'air absorbent la chaleur du Soleil au lieu de la réfléchir...
À ce stade, les scientifiques considèrent que la tempête en question reste un événement régional, mais qu'elle demeure toujours susceptible de prendre des proportions plus importantes. "Nous observons une tempête de poussière régionale de l'orbite et du sol, en même temps, pour la première fois depuis les missions des Viking des années 1970", s'est félicité Rich Zurek de la Nasa, dans un communiqué. Les chercheurs espèrent en effet que les capacités combinées de Curiosity et de MRO permettront d'en savoir plus sur le phénomène et de comprendre pourquoi certaines tempêtes martiennes cessent tout à coup de prendre de l'ampleur tandis que d'autres peuvent prendre des proportions telles qu'elles balayent presque la planète entière.
Les équipes du Jet Propulsion Laboratory vont donc surveiller le phénomène avec beaucoup d'attention, d'autant qu'il pourrait éventuellement avoir un impact sur les rovers. Pour ce qui est de Curiosity, la tempête sera sans effet sur son alimentation en énergie, puisque le dernier-né des robots explorateurs est doté d'un générateur thermoélectrique à radioisotopes, qui tourne au plutonium. Toutefois, il pourrait envoyer, pendant un certain temps, des clichés d'une moins bonne qualité en comparaison de ceux qu'il a transmis jusqu'à présent. Le plus grand risque concerne Opportunity, lequel est alimenté par des panneaux solaires dont l'efficacité pourrait être altérée s'ils se retrouvaient entièrement couverts de poussière... Un état a priori temporaire, mais qui pourrait éventuellement générer d'autres dysfonctionnements.
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