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La nécropole de Saïda

Apollyôn
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La nécropole de Saïda Empty La nécropole de Saïda

Message par Apollyôn Mer 11 Juil - 11:49

Le site de l’ancienne école américaine de Saïda est un feuilleté historique qui illustre les rituels funéraires qui ont perduré durant des siècles. Les fouilles entreprises depuis 14 ans ont engrangé un millier de pièces archéologiques, dont « la plus vieille coupe crétoise enregistrée au Levant » ; un sistre décoré recto verso de la tête de Hathor, déesse de l’amour, de la joie et de la danse, identique, et ce malgré son manche cassé, à celui exposé au British Museum ; la statuette de plâtre d’un orant du IIIe millénaire, « unique représentation d’un homme datant de -3000 à -2000 avant l’ère chrétienne » ; « la plus grande concentration jamais trouvée au Levant de rythas » (sortes de flûtes à champagne, XIIIe siècle avant J.-C.) ; une impressionnante collection de céramiques de Mycènes ; des centaines de lampes à huile, d’assiettes, de jarres et de figurines en terre cuite (représentant des déesses) datant de l’époque perse. Mais aussi des squelettes de guerriers enterrés avec leurs armes (pointe de flèche et hache en bronze), dont celui baptisé « Silver Man » en raison de la tête cernée d’un bandeau en argent, les bras enserrés par des bracelets en argent, en perles, en or et cornaline. Et sur ce site où s’entrelacent les écritures du temps, des objets remontant à l’époque romaine et abbasside ont été découverts... L’ensemble sera exposé dans le futur musée du site, dont les plans ont été conçus par le bureau Khatib et Alami.
http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/767713/Cent_et_un_%28autres%29_tresors....html

Pour la quatorzième année consécutive, la mission archéologique du British Museum continue ses fouilles sur le site de l’ancienne école américaine de Saïda, où un haut lieu de culte funéraire, assoupi depuis des millénaires, ne finit pas de révéler ses trésors. Une minicaverne d’Ali Baba avant l’heure : entre la 123e tombe du site, des mandibules, des sceaux cylindres et des céramiques attiques et crétoises presque intactes, et, surtout, une monnaie représentant la déesse Europe, le clou de la saison, les scientifiques sont au paradis.
Financées par la Cimenterie nationale SAL et la Fondation Hariri, les excavations menées à Saïda sous la direction de l’archéologue Claude Doumet Serhal ont encore apporté leur moisson de découvertes. Concentrant leurs recherches au nord du site, à l’emplacement du futur musée dont les travaux d’infrastructure vont débuter en septembre, les spécialistes ont exploré les différentes couches stratigraphiques jusqu’au niveau du rocher, daté de la fin du IVe-début du IIIe millénaire.

Les opérations de fouilles menées à ce niveau ont dévoilé le prolongement du quartier économico-religieux dégagé au cours des années précédentes. Dans cette zone polyvalente, on trouve, accolés à des sépultures, de petits foyers pour faire la cuisine, des unités de rangements pour la conservation des graminées (quelque 160 kilos de résidus de blés carbonisés avaient été trouvés), une sècherie de poissons et des dépôts de produits de chasse qui ont fourni une quantité d’os appartenant à des espèces animales, notamment des hippopotames, des ours, des gazelles et des lions. Cet été, signale Claude Doumet Serhal, une autre quantité de résidus d’orge et d’une nouvelle espèce de blé ainsi que les restes d’os d’animaux sauvages (dont ceux d’un aurochs) ont été recueillis sur le lieu. De même, trois mandibules-trophées ont été exhumées. « Une découverte assez bizarre, puisqu’il s’agit d’un ourson et d’un daim. Cela n’est pas un acte de bravoure pour les chasseurs. De plus, et très curieusement, la troisième mandibule est celle d’un jeune garçon âgé de neuf à douze ans. S’agit-il d’un rituel funéraire spécial ?
Nous cherchons encore à comprendre et à analyser cette trouvaille. » Un vrai thriller !

Et puis on se retrouve en plein dans le IIe millénaire. À cette époque où s’était posée une nécropole construite en pierre ou en brique, pareille à celles qu’on trouve tout au long de la côte, de la Syrie à la Palestine, la 123e tombe a été mise au jour. Elle renferme « un sceau cylindre en serpentine, de facture mésopotamienne avec influence syrienne, et fabriqué au Liban ». Il représente la déesse Lama, les deux bras levés dans l’attitude de l’intercession, recevant un orant en habit syrien et, derrière eux, le dieu des flots faisant émerger les eaux d’une seule épaule. « Les expressions des visages et la minutie des détails sont d’une perfection étonnante », s’émerveille la directrice des fouilles, ajoutant qu’un sceau scarabée égyptisant, une boucle d’oreille en bronze et une quantité de poteries très bien conservées et dignes de musées ont été également dégagés.

Par ailleurs, la présence de traces de trous de poteaux remontant à 1700 avant J.-C. indique que les anciens qui venaient enterrer leur mort, ou le commémorer, plantaient une sorte de tente sous laquelle ils s’installaient pour cuisiner, manger et boire. Les traces de pois chiches, de lentilles, de blé, d’orge, et de quelques fruits et légumes pas encore identifiés ont été relevées.

À l’âge du bronze moyen ou époque cananéenne, les célébrations – qui se sont déplacées vers un grand temple d’une quarantaine de mètres de long construit autour de 1650 avant J.-C. – se déroulaient dans une des pièces où se dresse « un magnifique podium recouvert d’une couche épaisse de plâtre blanc autour duquel on festoyait ».
Au niveau de l’âge du fer, le site révèle à travers des temples rectangulaires « les deux techniques de construction attribuées aux Phéniciens, et qu’on retrouve sur toute la côte autour du Xe siècle avant J.-C. ». C’est-à-dire le type de bâtiment construit avec de gros blocs rectangulaires bien taillés et étroitement assemblés sans liant ou alors avec crépi de mortier. C’est ce qu’on appelle la maçonnerie Ashlar.

De plus, ces couches de l’âge du fer ont livré de belles céramiques importées de la Grèce antique, dont une amphore attique avec deux cavaliers en tunique blanche portant des lances et allant à la guerre. Une autre représente un intercesseur posant devant le dieu Hermès aux sandales ailées. Claude Doumet Serhal est épatée par la qualité de ces « pièces de musée très bien conservées ». Mais c’est la découverte d’une monnaie sur laquelle est gravée Europe chevauchant le taureau, et son voile qui vole tout au-dessus comme un arc(-en-ciel) qui l’a fait chavirer de joie.

La nécropole de Saïda 767712_98388117290

Surtout que cet hiver, au cours de certaines conférences tenues en Europe, de nombreux spécialistes se sont demandé si Europe ne serait pas sidonienne ! Car, qu’est-ce qui prouve qu’elle est tyrienne ? La mosaïque découverte à Tyr ? Le site de Saïda renferme lui aussi une masse d’objets importés de Crète, d’autant que la monnaie retrouvée tout récemment rend encore plus légitime le débat autour de l’origine d’Europe. Claude Doumet Serhal en est convaincue. Elle précise d’ailleurs qu’au niveau de l’âge du fer, les excavations ne font que commencer et pourraient encore révéler de nouveaux éléments...
http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/767712/Et_si_Europe_etait_sidonienne_.html
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