J'ai vu le film ....
Six ans après qu’une sonde de la NASA se soit écrasée au Mexique, libérant sur terre des particules de vie extra-terrestre, une partie du pays est désertée par la population et mise en quarantaine. Un photographe est prié par son patron d’escorter sa fille à travers la zone dévastée jusqu’à la frontière américaine.
Après les excellents « District 9 », difficile de ne pas être sceptique devant « Monsters ». Le titre ne laisse pas vraiment place au mystère et la bande annonce enfonce le clou. Hollywood, lassé de sa phase vampires, se réfugie dans une valeur sûre, les aliens. Ces derniers ont toujours fait, il est vrai, le bonheur du box-office (un reboot de la saga « Alien » est en préparation et « Skyline » devrait faire l’évènement en cette fin d’année). Sauf que Gareth Edwards nous rappelle qu’il ne faut pas toujours se fier aux apparences. Plus un moyen qu’une fin, ces mystérieux « monsters » ne sont qu’un prétexte pour le réalisateur qui préfère se pencher sur l’âme humaine.
Road-trip fantastique sur fond de jungle mexicaine dévastée, on suit le parcours initiatique de Sam et Andrew. Outre un rapprochement évident entre ces deux jeunes gens que tout oppose (Scoot McNairy et Whitney Able sont tous deux irréprochables), Edwards glorifie et défend une nature martyrisée par l’homme aussi aveugle qu’ignorant. Combattant une créature qu’il ne cherche jamais à connaître, il ravage aussi bien territoire que population tandis que les pays voisins (impossible de ne pas penser à la politique protectionniste des Etats-Unis) se referment sur eux-mêmes.
Loin du blockbuster dont on nous fait la pub, « Monsters » est une fable écologiste et pacifiste qui nous surprend à chaque instant. De la poésie de Terrence Malick au scènes haletantes d’un Spielberg (le film réserve quelques moments de pur suspens), il n’y a qu’un pas. Edwards a su prendre à contre-pied toutes les attentes. En plus de signer une très jolie histoire d’amour subtilement amenée, qui vit son apothéose lors d’une scène finale de toute beauté, il livre un OVNI cinématographique qui laisse bouche bée.
EDIT CAPTAIN FUTURE : Lien du texte : http://chroniquescinephile.blogspot.com/2010/11/monsters-en-avant-premiere.html
Six ans après qu’une sonde de la NASA se soit écrasée au Mexique, libérant sur terre des particules de vie extra-terrestre, une partie du pays est désertée par la population et mise en quarantaine. Un photographe est prié par son patron d’escorter sa fille à travers la zone dévastée jusqu’à la frontière américaine.
Après les excellents « District 9 », difficile de ne pas être sceptique devant « Monsters ». Le titre ne laisse pas vraiment place au mystère et la bande annonce enfonce le clou. Hollywood, lassé de sa phase vampires, se réfugie dans une valeur sûre, les aliens. Ces derniers ont toujours fait, il est vrai, le bonheur du box-office (un reboot de la saga « Alien » est en préparation et « Skyline » devrait faire l’évènement en cette fin d’année). Sauf que Gareth Edwards nous rappelle qu’il ne faut pas toujours se fier aux apparences. Plus un moyen qu’une fin, ces mystérieux « monsters » ne sont qu’un prétexte pour le réalisateur qui préfère se pencher sur l’âme humaine.
Road-trip fantastique sur fond de jungle mexicaine dévastée, on suit le parcours initiatique de Sam et Andrew. Outre un rapprochement évident entre ces deux jeunes gens que tout oppose (Scoot McNairy et Whitney Able sont tous deux irréprochables), Edwards glorifie et défend une nature martyrisée par l’homme aussi aveugle qu’ignorant. Combattant une créature qu’il ne cherche jamais à connaître, il ravage aussi bien territoire que population tandis que les pays voisins (impossible de ne pas penser à la politique protectionniste des Etats-Unis) se referment sur eux-mêmes.
Loin du blockbuster dont on nous fait la pub, « Monsters » est une fable écologiste et pacifiste qui nous surprend à chaque instant. De la poésie de Terrence Malick au scènes haletantes d’un Spielberg (le film réserve quelques moments de pur suspens), il n’y a qu’un pas. Edwards a su prendre à contre-pied toutes les attentes. En plus de signer une très jolie histoire d’amour subtilement amenée, qui vit son apothéose lors d’une scène finale de toute beauté, il livre un OVNI cinématographique qui laisse bouche bée.
EDIT CAPTAIN FUTURE : Lien du texte : http://chroniquescinephile.blogspot.com/2010/11/monsters-en-avant-premiere.html
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