Elle se fait interner dans un hôpital psychiatrique : la vie étonnante de Nellie Bly

Elle se fait interner dans un hôpital psychiatrique : la vie étonnante de Nellie Bly

Qu’est-ce que l’on peut faire lorsque l’on naît femme, aux États-Unis, dans la seconde moitié du 19e siècle, et qu’on a envie de vivre de sa plume ? C’est compliqué, avec les conventions sociales de l’époque. Mais Elizabeth Jane Cochrane, alias Nellie Bly, aurait sans doute répondu : "les conventions, on les emm…bête. Prenez votre courage à deux mains, devenez journaliste. Ou mieux : reporter. Ou mieux : inventez un nouveau genre de reportage qui vous rendra célèbre. Ou encore mieux : en plus de tout ça, ne vous contentez pas du sensationnalisme ! Menez des enquêtes, dénoncez les injustices, le traitement des ouvriers dans les usines, et celui des aliénés dans les asiles. Rendez justice, et surtout, n’oubliez pas de faire un tour du monde. Pas en 80 jours comme un gros naze, mais en seulement 72 !" Tout ça, Nellie Bly l’a fait : et sa vie vaut la peine d’être racontée !

Dis Schatten, c'est comment quand on est interné d'office?

Le Dr Rosenblum voudrait avoir de tes nouvelles, sachant que la dernière fois qu'il est venu te visiter, tu l'a insulté en lui jetant tes excréments au visage.

Oui, vivement qu'ils nous sortent de ces pièces matelassées!

Non, ils m'ont dit qu'ils me l'enleveront seulement quand j'arreterai de hurler que leurs mères sucent des queues en enfer.

J'ai mon secrétaire, Mulder, je lui fais la dictée.

Non, nous serons seuls. Je vous propose de faire une corde avec nos camisoles pour nous évader.

Non, mais il faut nous méfier de Miss Ratched, elle est méchante celle là, je crois qu'elle ne m'aime pas.