Le pouvoir des rêves

Dans la plupart des textes sacrés et religions le rêve a une place importante car vu comme le lien entre la vie et la mort, il est la preuve de la survie de l’âme. Au Moyen-âge, les hommes pratiquant la divination par les songes furent regardés comme des sorciers et furent persécutés. C’est à cette époque que, par peur de la répression, les hommes se mirent à ignorer leurs rêves. A la Renaissance, cette prohibition fut maintenue par l’Inquisition Au XIXème siècle, les médecins refusaient toujours de reconnaître la valeur scientifique des rêves. En 1901, Freud, médecin viennois publia, contre l’avis de tous, le livre fondateur en la matière « le rêve et son interprétation ». Depuis lui, il a été prouvé le bien-fondé du travail sur les rêves d’un point de vu curatif et l’objectif est maintenant de les utiliser de façon préventive.

Au courant du XXème siècle l’abstraction a déserté notre vie laissant place au matérialisme. Freud a ôté toute magie aux rêves et la superstition est bannie de notre société, même la religion est devenue cartésienne. Est-ce ce déclin qui conduit à l’expansion croissante de l’intérêt pour « les phénomènes paranormaux », l’ésotérisme ? Bien aride est la religion dépourvue de magie pour un homme qui souhaite s’aventurer sur les chemins du spirituel. Nombreux sont alors ceux qui se tournent vers des sectes leur promettant un bonheur absolu, vers un monde virtuel, le cinéma et les jeux vidéo leur faisant croire à un monde merveilleux empli d’effets spéciaux.

Aujourd’hui, étudier ses rêves c’est être riche et égocentrique ou fou. En réalité c’est une chance que chacun devrait savoir saisir, celle de mieux se connaître. Analyser ses rêves permet de lier situations passées, présentes et futures en vue de trouver les réponses à ses questions existentielles. C’est une véritable quête du bonheur.