Vendredi 13, la superstition est de mise
Présenté aussi bien comme une date faste ou maléfique, le vendredi 13 entretient nombre de croyances mystiques.
Source : http://www.metrofrance.com/info/vendredi-13-la-superstition-est-de-mise/mldl!dIH23ObiI7x9g/
Article plus complet sur le journal papier de ce matin.
Voir cet autre article également : http://www.metrofrance.com/info/la-superstition-nous-aide-a-maitriser-les-incertitudes-de-nos-vies/mldl!haSMWjuN25lyA/
Présenté aussi bien comme une date faste ou maléfique, le vendredi 13 entretient nombre de croyances mystiques.
Craint ou attendu, le vendredi 13 ne laisse pas indifférent. S'il fait le bonheur de millions de joueurs qui espèrent décrocher une super cagnotte, cette date symbolique fortement imprégnée de superstitions, demeure pour certains synonyme de malheur.
"La croyance, fort ancienne, qui associe treize à la malchance, renvoie à la Cène, le dernier repas du Christ, entouré de douze apôtres, dont l'un Judas, vient de le trahir", rappelle Elisabeth Belmas, professeure d'Histoire moderne à l'université de Paris XIII. Une triskaidekaphobie (peur du treize, ndlr) également présente en Turquie, dont les habitants redoutaient le treize au point de le bannir de leur vocabulaire.
D'après l'historienne, la vendredi aurait en revanche, des références opposés. Si dans l'antiquité gréco-latine, ce jour "de bonheur et de prospérité", était dévolu à la déesse Vénus (représentation de l'amour et de la fertilité, ndlr), son sens évolua via le christianisme. "Le vendredi, jour de la passion du Christ, est devenu jour d'affliction, longtemps marqué par l'obligation de ne pas manger de viande, voire de jeûner", souligne Elisabeth Belmas.
Place aux jeux
Synonyme de craintes, le vendredi 13 s'est surtout imposé au fil des années comme le rendez-vous incontournable des joueurs. "Jouer un vendredi 13 est une pratique qui s'inscrit dans un mécanisme anthropologique ancien, celui de la transmutation du néfaste en faste grâce à des rites d'inversion", décrypte Dominique Desjeux, professeur d'anthropologie sociale et culturelle à l'université Paris Descartes. "En clair, jouer le vendredi 13 relève d'une pratique proche de l'animisme, dont l'enjeu est de renverser le négatif en positif".
Ainsi chaque vendredi 13 en France, si des millions de joueurs croisent les doigts, la Française des jeux (FDJ) se frotte les mains. Chaque semaine qui comporte un vendredi 13 voit deux fois plus de joueurs (huit millions contre quatre habituellement) tenter leur chance aux jeux de tirages et grattages. Il en va de même pour le PMU, dont le nombre de parieurs augmentent de plus de 10 %. Dans le même temps, les gérants de casinos estiment à 20% l'augmentation du nombre de visiteurs.
Comme prévu, la FDJ met en place ce vendredi un super loto de 13 millions d'euros, le jackpot de l'Euro Millions proposant quand à lui un montant minimum de 53 millions d'euros. En clair, aujourd'hui, un seul mot d'ordre : faîtes vos jeux.
"La croyance, fort ancienne, qui associe treize à la malchance, renvoie à la Cène, le dernier repas du Christ, entouré de douze apôtres, dont l'un Judas, vient de le trahir", rappelle Elisabeth Belmas, professeure d'Histoire moderne à l'université de Paris XIII. Une triskaidekaphobie (peur du treize, ndlr) également présente en Turquie, dont les habitants redoutaient le treize au point de le bannir de leur vocabulaire.
D'après l'historienne, la vendredi aurait en revanche, des références opposés. Si dans l'antiquité gréco-latine, ce jour "de bonheur et de prospérité", était dévolu à la déesse Vénus (représentation de l'amour et de la fertilité, ndlr), son sens évolua via le christianisme. "Le vendredi, jour de la passion du Christ, est devenu jour d'affliction, longtemps marqué par l'obligation de ne pas manger de viande, voire de jeûner", souligne Elisabeth Belmas.
Place aux jeux
Synonyme de craintes, le vendredi 13 s'est surtout imposé au fil des années comme le rendez-vous incontournable des joueurs. "Jouer un vendredi 13 est une pratique qui s'inscrit dans un mécanisme anthropologique ancien, celui de la transmutation du néfaste en faste grâce à des rites d'inversion", décrypte Dominique Desjeux, professeur d'anthropologie sociale et culturelle à l'université Paris Descartes. "En clair, jouer le vendredi 13 relève d'une pratique proche de l'animisme, dont l'enjeu est de renverser le négatif en positif".
Ainsi chaque vendredi 13 en France, si des millions de joueurs croisent les doigts, la Française des jeux (FDJ) se frotte les mains. Chaque semaine qui comporte un vendredi 13 voit deux fois plus de joueurs (huit millions contre quatre habituellement) tenter leur chance aux jeux de tirages et grattages. Il en va de même pour le PMU, dont le nombre de parieurs augmentent de plus de 10 %. Dans le même temps, les gérants de casinos estiment à 20% l'augmentation du nombre de visiteurs.
Comme prévu, la FDJ met en place ce vendredi un super loto de 13 millions d'euros, le jackpot de l'Euro Millions proposant quand à lui un montant minimum de 53 millions d'euros. En clair, aujourd'hui, un seul mot d'ordre : faîtes vos jeux.
Source : http://www.metrofrance.com/info/vendredi-13-la-superstition-est-de-mise/mldl!dIH23ObiI7x9g/
Article plus complet sur le journal papier de ce matin.
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