Près de l'A84, la zone d'activités de Plaisance ne pourra être viabilisée qu'après des fouilles archéologiques. Un hectare est sondé depuis lundi, un autre sera « gelé ». Explications. Pour bien comprendre la phase de travaux qui démarre, un petit retour en arrière s'impose. Il y a deux ans, Fougères communauté décidait d'engager l'extension de sa zone d'activités Plaisance II (près de l'A84, sortie Romagné - Saint-Sauveur). Une extension de 32 ha censée, à terme, composer le fameux pôle d'activités liées aux poids lourds. Toutefois, l'obtention d'un tel permis d'aménagement suppose systématiquement un préalable feu vert archéologique.
C'est là que les choses se sont compliquées : après la découverte d'indices sur la présence de vestiges d'habitat gaulois et médiéval, le service régional d'archéologie a décidé d'engager un complément de recherches. Le chantier de viabilisation de la future zone était, de facto, retardé d'un an, voire plus.
En effet, un tel diagnostic ne peut être effectué que par une entreprise spécialisée (sous-traitante) qu'il a fallu sélectionner après appel d'offres. Finalement en juin dernier, c'est la société Archéoloire, basée à Guérande, qui a été retenue au tarif de 296 000 € HT. Comme prévu, elle est rentrée dans la phase opérationnelle depuis lundi.
Le directeur, Christophe Devals et son équipe scientifique, ont été plus précis sur la marche à suivre. D'un côté il y aura une zone particulièrement sensible d'environ un hectare contenant les supposés vestiges d'habitat gaulois. « Cette zone sera mise en réserve archéologique. Autrement dit totalement gelée et entourée d'un grillage. Nous n'y toucherons pas. »
D'un autre côté, la zone de vie médiévale, composée de deux parcelles distinctes (l'une de 7 000 m2 et l'autre de 2 000 m2), sera « sondée » par Archéoloire durant les deux mois à venir. « C'est un site un peu particulier du fait de la zone humide, détaille Camille Joly, archéologie spécialisée en palynologie (étude des spores, pollens fossiles, sédiments minéraux et végétaux) et directrice du laboratoire Poléa. L'environnement végétal, l'activité de vie en bordure de ruisseau ainsi que les liaisons pourraient être riches d'enseignements sur l'époque médiévale. » Et d'ajouter : « Il y a des signes forts au niveau des grains de pollen, des bois gorgés d'eau et des essences présentes ».
Concrètement, l'équipe technique, équipée de deux pelles mécanique et de trois tracteurs avec plateaux, va d'abord procéder au « décapage » des deux parcelles visées. « Autrement dit, prélever partout dix centimètres de terre végétale. Puis il sera procédé à des relevés de plans pour y définir précisément l'enclos. Enfin, des fouilles proprement dites, plus minutieuses et à la pelle manuelle, seront effectuées lors des découvertes de fosses, comblées ou non, et d'éventuels autres indices archéologiques », développe Christophe Devals. Le chantier est suivi sur le terrain par Marion Lahaye.
À l'issue du diagnostic, qu'adviendra-t-il de cette zone sondée ? « Elle sera remise à l'état initial et affectée, comme prévu, à des activités économiques. À moins que l'on ne trouve des vestiges exceptionnels. C'est rare mais ça peut arriver ! » se prête à rêver Camille Joly...
source : http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-a-Plaisance-les-fouilles-archeologiques-debutent-_-1966675------35115-aud_actu.Htm
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