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Existe-t-il encore des dinosaures?

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Message par Schattenjäger Mer 3 Déc - 13:37

Il se passe quelque chose de très curieux en Afrique qui mérite d'être exposé clairement et considéré attentivement. Le simple fait d'y penser est une abomination pour les savants mais c'est une affaire qui ne manque jamais d'exciter notre imagination. Elle tourne autour de la question, sans doute née de rêveries, que nous nous sommes probablement tous posée à un moment ou un autre, ou que quelqu'un d'autre nous a posée : se pourrait-il que quelques dinosaures soient encore vivants dans les coins les plus perdus de la terre ?

Existe-t-il encore des dinosaures? 1129488-1448087

Nous n'avons réellement rien que des preuves négatives pour justifier notre assertion que les dinosaures ont disparu, alors qu'aussi étonnant que cela puisse sembler, il y a apparemment pas mal de gens qui croient vraiment qu'ils existent encore. Les preuves qu'ils avancent sont, qui plus est, positives, bien qu'ils ne puissent nier qu'elles soient purement indirectes. Une grande partie pourrait probablement et très justement être rejetée comme trop imaginatives, comme exemples d'erreur sur la chose, d'enthousiasme scientifique poussé trop loin, de sottise des indigènes ou même de rêves d'ivrognes ; cependant il existe certaines choses, comme le tuatera de Nouvelle-Zélande (ou hattérie, Sphenodon punctatus, N.d.T.) une sorte de lézard d'une soixantaine de centimètres, et quelques millions de crocodiles, qui ne peuvent être récusées, car ces reptiles sont tout à fait aussi réels que les éléphants de nos zoos ou le bétail dans nos champs. Tous les faits, de plus, sont patents, examinons-les donc, en commençant par ce qui sera sans doute considéré comme à la limite de l'extravagance.

Un chasseur sud-africain de gros gibier, très connu, qui se réjouit de son nom de Mr. F. Gobler (en anglais, gobbler signifie à peu près « gobe-tout », N.d.T.), annonça au journal du Cap, le Cape Argus, en revenant d'un voyage en Angola, qu'il existait un animal de grande taille et dont la description ne pouvait correspondre qu'à un dinosaure, qui vivait dans les marais du lac Dilolo et était bien connu des indigènes sous le nom de chipekwe (1) « Son poids, déclara-t-il, serait d'environ quatre tonnes et il attaque les rhinocéros, les hippopotames et les éléphants. Des chasseurs ont entendu un chipekwe — la nuit — dévorant un rhinocéros tué, broyant les os et arrachant d'énormes morceaux de viande. Il a la tête et la queue d'un énorme lézard. Un savant allemand l'a photographié. Je suis allé à sa recherche dans les marécages, mais les indigènes m'ont dit qu'il était extrêmement rare et je n'ai pas pu dénicher ce monstre. Néanmoins, je suis convaincu que le chipekwe existe vraiment. Voici la photo-graphie. »

Bien entendu, cela provoqua une formidable explosion de commentaires dans les colonnes du courrier des lecteurs du journal, mais le plus étonnant, c'est que la majorité des spécialistes, aussi bien savants que chasseurs, tous possédant une large expérience locale, confirmèrent que ce monstre pouvait exister. Leurs raisons deviendront très claires un peu plus loin.
Je doute que n'importe qui d'entre nous croirait à un pareil récit, même s'il était rapporté en toute solennité par l'explorateur le plus renommé, et pourtant un autre chasseur de gros gibier très connu, le major H. C. Maydon, qui possède plus de dix ans d'expérience dans la poursuite des animaux en Afrique, a écrit à propos de ce témoignage et d'autres du même genre : « Est-ce que j'y crois ? Bien sûr, pourquoi pas ? Je compte cinquante pour cent d'exagération des indigènes mais je crois qu'il y a plus que " quelque chose " dans ces récits. J'ai rencontré un homme, un vieux chasseur-prospecteur, une fois, à Livingstone en Rhodésie, qui jurait qu'il avait vu un monstre aquatique dans le lac Mweru (ou Moéro, N.d.T.) et avait examiné ses empreintes. Pourquoi personne n'a encore vu ces bêtes en chair et en os avec certitude ou n'en a pas capturé une ? Parce qu'elles habitent des forêts ou des marais. Combien de personnes ont vu un bongo (grande antilope Tragelaphus, des forêts et des marais, N.d.T.) ou un porc géant de la forêt (hylochère de Meinertzhagen, parent du babiroussa, N.d.T.) ou un duyker à dos jaune (petite antilope, Cephalophus, des forêts, N.d.T.) et pourtant ceux-ci ne sont pas excessivement rares. »

Encore pire que cela, pourtant, il nous faut considérer le fait que le plus grand marchand d'animaux de tous les temps, Carl Hagenbeck, non seulement croyait à de tels récits, mais engagea réellement une somme très considérable dans une expédition qu'il envoya en Afrique sous la conduite de son meilleur chasseur, à la recherche de cette créature. Un homme d'affaires endurci possédant de nombreuses années d'expérience dans l'achat et la vente d'animaux ne fait simplement pas pareille chose sauf s'il a des raisons très réelles d'espérer que son argent lui rapportera des bénéfices concrets. Hagenbeck, de plus, avait bel et bien de telles raisons qu'il exprime dans ses propres termes comme suit : « J'ai reçu des rapports de deux sources tout à fait distinctes sur l'existence d'un animal colossal et complètement inconnu qu'on dit habiter l'intérieur de la Rhodésie. Des récits pratiquement identiques me sont parvenus, d'une part de l'un de mes propres voyageurs et d'autre part d'un gentleman anglais qui avait été à la chasse au gros gibier en Afrique centrale. Ces rapports étaient donc entièrement indépendants l'un de l'autre. Les indigènes, semblait-il, avaient dit à mes deux informateurs que, dans les profondeurs des grands marais, vivait un monstre énorme, moitié éléphant, moitié dragon. Ce n'est cependant pas le seul témoignage de l'existence de cet animal. Il y a maintenant plusieurs dizaines d'années que Menges (Joseph Menges, voyageur-chasseur de Carl Hagenbeck, N.d.T.) qui est, bien entendu, parfaitement digne de foi, a entendu précisément une histoire similaire chez les noirs, et encore plus remarquable, sur les parois de certaines cavernes d'Afrique centrale, on trouve des dessins authentiques de cette étrange créature. D'après ce que j'ai entendu dire de l'animal, il me semble que ce ne peut être qu'une espèce de dinosaure, apparemment proche du brontosaure. »

Évidemment, il est assez facile de se moquer de ces histoires et même de prendre en pitié le major Maydon et le crédule malheureux marchand d'animaux. Il est tout à fait permis de traiter de tels récits avec un robuste scepticisme et il est assurément prudent de le faire, à moins que vous ne désiriez avoir la fraternité entière des savants sur votre dos. Néanmoins, laisser toute l'affaire en rester là serait complètement anti-scientifique. Le fondement même de la science est un robuste scepticisme qui, de plus, doit mettre en doute aussi bien le sceptique qui nie la possibilité de n'importe quoi que le voyageur incompétent qui ose l'affirmer.




Les frontières de la zoologie sont très vastes ; le nombre d'animaux qui restent à découvrir sur cette petite planète est beaucoup plus grand que le public ne l'imagine et que la science n'est prête à l'annoncer. Et ce ne sont pas tous des vers microscopiques, ni de minuscules et obscurs coléoptères tropicaux, car une grande espèce, parfaitement distincte, de guépard, plus grand qu'un léopard (2), fut découverte dans une partie assez bien connue de l'Afrique orientale, voici peu d'années seulement, et le cas fameux de l'okapi, un animal aussi grand qu'un cheval, qui n'était qu'une rumeur jusqu’en 1900, est maintenant bien connu. Le nombre de types entièrement nouveaux d'animaux qui sont découverts chaque année est stupéfiant.

Cela nous amène à l'ensemble suivant de faits que quiconque ayant un esprit vraiment sans préjugé devrait considérer.
Une idée qui, pour une raison ou une autre, a obtenu une croyance générale, est celle que la surface de la Terre est maintenant entièrement explorée et en majeure partie bien connue et même cartographiée. Il n'y a jamais eu idée plus fausse. Le pourcentage de la surface terrestre qui est réellement habité, c'est-à-dire sur lequel on vit, qui est délimité, cultivé ou régulièrement traversé, est très réduit. Même si l'on y ajoute le territoire qui n'est parcouru que pour la chasse ou la cueillette, de vastes régions restent complètement inutilisées.

Il y a de telles régions dans chaque continent, des zones dans lesquelles n'entre même pas un homme pendant des années de suite. Et ce ne sont pas que les déserts brûlants des régions torrides ou les déserts glacés des pôles. Je suis allé en visite dans une maison du New Jersey derrière laquelle, dans une direction, les forêts s'étendent sur plus de 35 kilomètres sans être interrompues même par une simple piste.

Dans certaines parties des tropiques, il existe des régions d'une immensité tout à fait incroyable où aucun homme n'a encore été capable de pénétrer. Des chaînes entières de montagnes en Australie n'ont encore été jamais vues que du sol, de grandes parties des Himalayas du Nord n'ont pas encore été visitées, des régions de la Nouvelle-Guinée n'ont jamais été atteintes. Les marais de l'Addar en Afrique centrale couvrent près de 4 700 kilomètres carrés et ceux du Bahr el Ghazal bien davantage. Qu'une carte soit couverte de noms ne signifie pas que le pays soit connu. Les relevés topographiques aériens au moyen de techniques photographiques modernes ne font qu'ajouter à l'idée fausse du public, car des quantités de détails physiques sont enregistrés avec assez de précision et prennent rapidement place dans nos atlas. Ils reçoivent des noms et comblent les vides mais, pendant ce temps, le pays reste absolument inviolé.

Par conséquent, l'idée qu'une bête ne puisse pas exister soit à cause de sa taille soit parce que quelqu'un l'aurait vue à un moment ou l'autre, est en réalité tout à fait absurde. Il pourrait facilement y avoir des créatures aussi grosses que des éléphants qui vivent, en une certaine abondance, disons, par exemple, dans l'arrière-pays de la Guyane hollandaise qui n'est plus maintenant qu'à quelques heures de vol, en avion commercial, de Miami.

De tels animaux pourraient avoir été bien connus de plusieurs milliers d'êtres humains depuis des centaines d'années, mais leur présence nous resterait encore insoupçonnée, parce qu'aucun des Amérindiens qu'on sait, par les relevés topographiques aériens, exister dans cette région n'en est jamais sorti ni n'a même été vu par quiconque venu de l'extérieur.
Un autre fait dont, souvent, on ne tient pas suffisamment compte même parmi les spécialistes est l'extraordinaire sélectivité que montrent de nombreux animaux dans le choix de leur habitat. Les grands animaux, spécialement, tendent à demeurer dans une zone des plus limitées qui est souvent très particulière en ce qui concerne la végétation et les autres caractéristiques de l'environnement. Même les créatures nomades ne se déplacent souvent que d'une partie à une autre d'un genre particulier de forêt et en évitent tous les autres genres comme ils éviteraient le feu. Les hippopotames abonderont dans certaines parties d'un fleuve et ne seront jamais vus dans d'autres.

Ce trait explique souvent la rareté supposée de nombreux animaux alors qu'en fait, et mises à part les espèces qui sont réellement en voie de rapide disparition, il n'existe probablement pas d'animal « rare ». Ce n'est simplement qu'une question de trouver où il vit et comment il vit, et à cet endroit, il se révélera être tout à fait commun. Toute créature qui vit dans un marais tropical entouré par la jungle sèche y restera toujours et, si ce marais ne peut pas être pénétré par l'homme, elle pourra ne jamais être vue. Dans un tel marais s'étendant sur 4 700 kilomètres carrés pourraient se cacher beaucoup de très gros animaux.
Les possibilités deviennent encore plus grandes si les animaux en question sont semi-aquatiques, et il est intéressant de noter, à ce propos, que tous les témoignages au sujet de bêtes non encore identifiées qui ont l'air de dinosaures concernent des créatures des marais qui se réfugient dans l'eau lorsqu'elles sont inquiétées.
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Message par Schattenjäger Mer 3 Déc - 13:38

Le mokelé-mbembé:

L'immensité de l'Afrique est proverbiale et peut être attestée par des milliers d'aviateurs du temps de guerre, mais pour être véritablement appréciée, elle doit être vue du niveau du sol. Et c'est aussi sur le sol seulement qu'on arrive à comprendre la vraie nature des forêts et des marais tropicaux. Avec un compagnon, j'ai passé, une fois, cinq bonnes minutes à regarder dans un petit coin de broussailles en essayant de voir un animal apparemment aussi gros que nous deux à la fois, que nous pouvions très bien entendre respirer. Nous ne le vîmes jamais, même quand il prit peur et s'enfuit, en faisant presque autant de bruit qu'un petit tank. Par une autre occasion, j'étais dans un canot parmi des roseaux en Afrique et, après avoir regardé le soleil pour m'orienter, je me penchai pour prendre une cigarette. Quand je relevai les yeux, il y avait un éléphant mâle adulte presque sur moi. Tandis que je l'observai, en tremblant, il s'enfonça derrière les roseaux et bien que je me sois immédiatement dressé dans le canot de manière que je puisse voir par-dessus le marais, je n'ai même pas entendu l'énorme bête, ni simplement vu remuer un seul roseau.

Ce n'était qu'à un kilomètre et demi d'un village indigène de deux mille âmes, dans une région où, pour autant que je puisse le savoir, de mémoire d'homme, on n'avait pas vu d'éléphant.
Pas étonnant, donc, que des personnes qui habitent en Afrique, et spécialement celles qui ont chassé le gros gibier dans ses parties les plus retirées, ne se moquent pas volontiers de ces récits qui nous font tellement rire... des récits tels que celui rapporté du Congo par un certain Monsieur Lepage en 1920.

Ce monsieur revenait d'une expédition de chasse et il annonça qu'il avait rencontré un animal extraordinaire de grande taille dans un marais. L'animal l'avait chargé en émettant une sorte de grognement, et il avait tiré comme un fou mais, voyant que cela ne l'arrêtait pas, il avait battu précipitamment en retraite. Lorsque le monstre abandonna la poursuite, Lepage se retourna et l'observa à la jumelle pendant un temps assez prolongé. Il déclara que la bête avait huit mètres de long, un long museau pointu, une petite corne au-dessus des narines, et une bosse écailleuse sur les épaules. Ses pattes de devant semblaient d'une seule pièce comme celles d'un cheval, mais les pattes de derrière se divisaient en doigts séparés.
La chose la plus étonnante dans ces récits n'est cependant pas tellement leur fréquence que l'extrême dispersion de leurs points d'origine. Là encore, nos atlas modernes sont très trompeurs en raison de l'habitude, née très normalement de la nécessité, de faire entrer toute l'Afrique sur une seule page, ce qui donne l'impression que le Cameroun n'est réellement pas très loin du cours supérieur du Nil. Cette distance est, en fait, d'environ 2 500 kilomètres, et le territoire intermédiaire est une vaste région de forêts, de marais et de savanes. Les indigènes d'un côté n'ont absolument aucun rapport avec ceux de l'autre côté et pourtant des histoires très semblables abondent aux deux extrémités.

Ces histoires indigènes se retrouvent dans toute la grande forêt de la zone des pluies équatoriales, de la Gambie à l'ouest au Nil à l'Est, et au Sud jusqu'à l'Angola et la Rhodésie (Zimbabwe). Les chasseurs de Carl Hagenbeck les ont trouvées au Libéria, et le chef de l'expédition allemande au Cameroun en 1913 (le capitaine baron von Stein zu Lausnitz, N.d.T.) établit un très intéressant rapport qui n'a jamais été publié en entier, mais qui a été cité par plusieurs auteurs. Dans des régions très éloignées les unes des autres, il recueillit des descriptions d'un prétendu animal appelé mokelé-mbembé, auprès de guides indigènes expérimentés qui ne pouvaient absolument pas s'être connus les uns les autres.

Sa description déclare : « L'animal, dit-on, serait d'une teinte gris-brun avec une peau lisse ; sa taille approcherait celle d'un éléphant, au moins celle d'un hippopotame. Il aurait un long cou très flexible et une seule défense mais très longue ; certains disent que c'est une corne. Certains ont parlé d'une longue queue musculeuse comme celle d'un crocodile.

« Les canots qui s'en approchent, dit-on, sont perdus ; l'animal les attaque immédiatement et tue leurs équipages mais sans manger les corps. Cette créature vivrait dans les grottes creusées par le fleuve dans l'argile des berges de méandres prononcés ; on dit qu'elle monte sur la berge même en plein jour, à la recherche de nourriture ; celle-ci serait entièrement végétale. Ce détail ne convient pas à une explication possible comme étant un mythe. Sa plante préférée m'a été montrée ; c'est une sorte de liane avec de grandes fleurs blanches, une sève laiteuse et des fruits ressemblant à des pommes. Au bord du fleuve Ssombo, on me montra une piste qui aurait été tracée par cet animal pour aller chercher sa nourriture. La piste était fraîche et des plantes du genre décrit se trouvaient aux alentours. Mais il y avait tant de pistes d'éléphants, d'hippopotames et d'autres grands mammifères qu'il était impossible de déterminer une piste particulière avec la moindre certitude. »
Cela soulève toute la question des récits indigènes, sur laquelle la discussion est peut-être plus acrimonieuse que sur tout autre sujet. Les opinions semblent être à peu près également divisées parmi ceux qui ont vécu en Afrique, mais les deux côtés tendent à négliger certains faits. Par suite de ses croyances animistes, l'africain vit dans un monde peuplé par une foule de fantômes qui sont pourtant aussi réels pour lui que les animaux le sont pour nous, et il peut les décrire avec une grande clarté d'expression.

Toutefois, nous devons, en même temps, opposer à cela son habituelle remarquable connaissance de l'histoire naturelle et le fait que l'africain a généralement non seulement un nom pour tous les animaux de son pays mais qu'il connaît également leurs mœurs et leurs moindres variantes en grand détail.
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Message par Schattenjäger Mer 3 Déc - 13:38

Le Lau


L'Africain peut, cependant, prendre une exaspérante habitude d'exagération ou même de pure invention s'il a envie de faire plaisir à un étranger curieux. Mais faut-il encore opposer à cela sa répugnance très répandue à révéler quoi que ce soit de son territoire qui se puisse imaginer avoir une valeur pour un étranger, de crainte, comme il l'a appris par expérience désagréable, qu'une nouvelle taxe ne vienne immédiatement le frapper. Si vous parvenez à avoir la confiance d'un Africain d'une tribu et qu'il se mette à parler d'animaux, en les distinguant des créatures fantômes de son pays, cela vaut tout à fait la peine d'écouter attentivement, car il ne faut pas oublier que certains Africains soutenaient depuis toujours que les moustiques avaient quelque chose à faire avec la malaria, fait que nous n'avons prouvé que relativement récemment. De même, d'autres parlaient de l'okapi très longtemps avant qu'un homme blanc en tue réellement un.
Parfois la patience de l'Africain vis-à-vis de nous et de notre incrédulité de choses qu'il connaît bien se lasse et il arrive lui-même à s'en tenir à la lettre des versions officielles.
Le rapport maintenant célèbre de feu le roi Lewanika de la tribu des Barotsé est de ce genre. Ce roi, qui s'intéressait vivement à la faune de son pays, entendait constamment parler d'un gros reptile qui vivait dans les grands marais. H avait transmis ses renseignements mais presque personne n'y croyait, il donna des ordres stricts pour que la prochaine fois qu'un de ses sujets verrait l'animal, on l'en informe immédiatement. Au bout d'un certain temps, trois hommes le firent, déclarant qu'ils avaient rencontré la bête aux abords d'un marais, qu'elle avait un long cou et une petite tête ressemblant à celle d'un serpent et qu'elle s'était retirée dans le marais en se traînant sur le ventre. Le roi Lewanika se rendit sans délai sur les lieux et déclara dans son rapport officiel que l'animal avait laissé une piste dans les roseaux « aussi large que celle qu'aurait faite un grand trek-wagon (chariot de transport des Boers similaire aux fameux « wagons couverts » de la conquête du Far West, N.d.T.) si ses roues étaient enlevées ».

D'autres témoignages indigènes proviennent de sources très éloignées les unes des autres. Un chasseur blanc expérimenté nommé Stephens (un certain « sergent » Stephens, cité par le grand naturaliste anglais John Guille Millais, N.d.T.) qui était également chargé d'une longue section de la ligne télégraphique qui court le long des rives du haut Nil, a donné quantité de renseignements sur un grand reptile habitant les marais, et connu de beaucoup de tribus sous le nom de lau. Les indigènes décrivirent l'animal à Stephens en grand détail et plus d'un d'entre eux affirma avoir été présent quand on avait tué un lau. Ils le présentaient diversement comme ayant entre 12 et 30 mètres de long, mais s'accordaient à dire que son corps était gros comme celui d'un âne, qu'il était d'une teinte jaune sombre et qu'il avait une tête d'aspect méchant ressemblant à celle d'un serpent, avec de grands tentacules, ou de « gros piquants », qu'il tend pour saisir sa proie. Ultérieurement, un administrateur colonial belge au Congo affirma qu'il avait plusieurs fois vu un lau dans un marais et tiré sur lui.

Cependant, le récit indigène le plus convaincant provient de la Rhodésie du Nord. Il semble concerner un animal plus apparenté au chipekewe, et un Anglais (un « écrivain » du nom de J. E. Hughes, N.d.T.) qui a passé dix-huit ans sur le lac Bangweolo dans ce pays, a donné un récit de la mise à mort d'un de ces animaux, telle qu'elle avait été décrite par le chef de la tribu de l'endroit, qui le tenait de son grand-père. Apparemment les hommes de la tribu avaient tué cette créature avec des épieux à hippopotame. Elle avait un corps lisse, sans poils, de teinte sombre et sa tête était ornée d'une unique corne d'ivoire blanc. L'histoire était profondément enracinée dans la tradition locale et l'Anglais en question croyait à l'existence de l'animal, car il rapporte qu'un administrateur colonial en retraite (un fonctionnaire anglais nommé H. Croad, N.d.T.) avait entendu un très gros animal barboter dans un lac la nuit, et, le lendemain matin, avait examiné de très grandes empreintes inconnues sur la berge.
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Message par Schattenjäger Mer 3 Déc - 13:39

Le Sirrouch Babylonien

Existe-t-il encore des dinosaures? 1129488-1448095

L'indication d'une unique corne d'ivoire nous amène à tout un ensemble de faits très intéressants qui furent réunis à partir d'une tout autre source. Voici un certain nombre d'années (en 1902, N. d. T.) le dégagement du fameux portique d'Ishtar de Babylone, par le professeur allemand Robert Koldewey, amena au jour un bon nombre de bas-reliefs extraordinairement réalistes d'un animal ressemblant à un dragon avec des caractères curieusement mélangés. Il avait un corps écailleux, une longue queue et un grand cou, des pattes postérieures d'oiseau et des pattes antérieures de lion, avec une étrange tête reptilienne ornée d'une unique corne droite dressée comme celle d'un rhinocéros, des plis sous son cou, une crête comme celle d'un iguane moderne, et une longue langue fourchue de serpent. D'abord, cette fabuleuse créature fut classée avec les taureaux ailés à tête humaine et autres monstres légendaires de la mythologie babylonienne, mais des recherches approfondies menèrent graduellement le professeur à une conclusion très différente.

La créature portait le nom de sirrouch et l'on disait que les prêtres la tenaient enfermée dans une caverne obscure du temple. Elle était représentée en grand nombre sur les murs du portique d'Ishtar, associée à un gros animal ressemblant à un bœuf qu'on sait maintenant avoir été l'aurochs disparu et qui fut un animal tout à fait réel.
Lorsqu'on les analyse, en tenant compte d'une considérable licence artistique babylonienne, les caractères étrangement mélangés du sirrouch apparaissent être beaucoup moins fabuleux qu'on ne l'avait d'abord supposé et, en dépit de son solide fond teutonique, le professeur Koldewey devint de plus en plus convaincu que ce n'était pas l'image d'une créature mythique mais une tentative de représenter un animal réel dont un spécimen ou des spécimens avaient vraiment été gardés vivants à Babylone par les prêtres des très anciens temps.

Après s'être beaucoup interrogé dans les profondeurs de sa prudente âme scientifique, il s'est enhardi jusqu'à déclarer par écrit que cet animal était l'un de ces dinosaures végétariens à pattes d'oiseau dont de nombreux types avaient, à cette époque, été reconstitués à partir de restes fossiles. Il fit de plus remarquer qu'on ne trouvait ces fossiles ni en Mésopotamie ni dans les alentours et que le sirrouch ne pouvait pas être une tentative babylonienne de reconstruire l'animal à partir de fossiles. Ses caractéristiques telles que les montre l'art babylonien depuis les temps les plus reculés étaient restées immuables et révélaient de nombreux détails dans les écailles, la corne, les plis du cou, la crête et la langue fourchue qui, pris dans l'ensemble, ne pouvaient pas avoir été tous imaginés après avoir vu un squelette fossilisé.
Après une analyse plus poussée, le sirrouch semble montrer des caractéristiques du chipekwe du lac Bangweolo, de la bête congolaise de M. Lepage, du mi-éléphant mi-dragon de Carl Hagenbeck, du mokelé-mbembé et même du lau. La corne unique sur le mufle, la bosse écailleuse sur les épaules, les pattes de devant massives et les pieds de derrière divisés, le long cou et la petite tête de serpent et même les tentacules du lau, apparaissent tous dans le sirrouch.

Le maillon final de la chaîne vient cependant de ce que l'un des chasseurs de Carl Hagenbeck recueillit en Afrique centrale, dans la région où les récits de chipekwe sont le plus répandus, quelques briques vernissées du type exact utilisé dans la construction du portique d'Ishtar et qui, autant qu'on le sache, est strictement spécial à l'époque et à la région de Babylone. Le fait est moins fantastique qu'il ne paraît, car on a des preuves absolues qu'un commerce maritime avait été établi même par les Sumériens avant la naissance de Babylone, entre la Mésopotamie et la côte orientale d'Afrique, qui était appelée Me-lukh-kha et qu'on disait habitée par des Salmuti, ce qui signifie « hommes noirs ». Si un dinosaure cornu, herbivore à pieds d'oiseau, existait en Afrique en ce temps-là, un ou plusieurs spécimens capturés pourraient très bien en avoir été ramenés en Mésopotamie où ils auraient indubitablement fait sensation et seraient devenus la propriété exclusive des prêtres régnants. Leur présence en tant qu'animaux sacrés aurait incité à en faire des portraits très minutieux sur des monuments importants.

Que le sirrouch babylonien et les autres créatures dont les rumeurs sont venues d'Afrique existent actuellement ou aient jamais existé est un fait qui ne peut être prouvé d'une manière décisive que par la découverte soit d'un spécimen vivant soit d'ossements associés à des restes humains. Mais s'ils existent bien, une question vient immédiatement à l'esprit : pourraient-ils être des dinosaures ? La réponse, peut-être assez surprenante, est oui.


Conclusion

Le nom de dinosaure, qui signifie simplement « terrible lézard », est un terme vulgaire et non scientifique. Il vaudrait mieux le réserver à deux groupes de reptiles qu'on croit avoir totalement disparu, mais on le donne couramment aussi aux plus grandes espèces disparues de tous les autres groupes y compris les ancêtres des tortues, des crocodiles et des lézards. Cependant, ni dans son acception générique ni dans son acception spécifique, le nom de dinosaure implique nécessairement une structure primitive, une grande ancienneté géologique ou même une grande taille car il y en a beaucoup de taille moyenne, petite et minuscule. Les crocodiles, en tant que groupe, sont tout aussi anciens et individuellement beaucoup plus gros que de nombreux dinosaures, et les tortues appartiennent à l'un des groupes les plus primitifs de tous les reptiles. Le petit tuatera à la forme de lézard qui vit encore sur des îles proches de la Nouvelle-Zélande est, au sens général, un dinosaure ; il est beaucoup plus primitif et a une origine plus ancienne que les deux groupes que nous appelons des dinosaures au sens le plus restreint.

Cela place toute l'affaire dans une lumière entièrement différente. Si les tortues, le tuatera et les crocodiles ont réussi à survivre depuis l'ère des reptiles, il n'y a réellement aucune raison pour que des membres des autres groupes, dont certains beaucoup moins primitifs et comprenant ceux que nous pouvons qualifier de dinosaures, n'aient pas également survécu. La majorité des reptiles disparut à la fin de ce qu'on appelle la période crétacée, après que les mammifères, plus actifs et plus agiles, eurent pris la supériorité. Mais il n'y a pas de raison que quelques-uns ne puissent pas s'être perpétués jusqu'à nos jours dans les marais immenses et isolés de l'Afrique, la seule partie du monde qui soit restée tropicale et comparativement stable depuis la période crétacée, et qui n'a presque pas été affectée par les grandes périodes glaciaires et les soulèvements orogéniques des époques intermédiaires.

C'est vraiment une affaire très curieuse qui mérite notre attention et, à mon avis, quelques recherches plus actives. Toute cette histoire peut-elle n'être que le produit de simples rêves ? Tous ces chasseurs de gros gibier, ces gardiens de réserves d'animaux, ces scribes africains d'annales officielles peuvent-ils n'être que des chercheurs de sensationnel, ou étaient-ils tous sous l'empire de la boisson ? Le professeur Koldewey est-il simplement devenu toqué et a-t-il sacrifié sa haute réputation scientifique avec une désinvolture insouciante ?

Il pourrait y avoir des dinosaures vivants aujourd'hui ; essayons donc de garder ce qui devrait être le véritable esprit scientifique et dire simplement que, pour le moment, il n'y a pas de preuve positive qu'ils existent encore.


Notes et réferences:

1. Cf. Bernard Heuvelmans, Sur la piste des bêtes ignorées, t. II, p. 263, Pion éd., 1955. (N.d.T.)
2. Le guépard (Acinomyx) dit Royal, apparu en 1927, en Rhodésie du Sud. II semble aujourd'hui que ce ne soit pas une espèce distincte mais une simple variété accidentelle. (N.d.T.)
Ivan T. Sanderson,« II pourrait exister des dinosaures », The Saturday Evening Post, 1948,
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