- Dans la Mésopotamie antique
"Pour les Assyriens et les Babyloniens, les morts étaient un souffle, une vapeur. Ils pouvaient hanter les maisons. Les destinés de notre monde étaient arrêtées dans un autre monde, les morts connaissaient notre destiné et pouvaient nous donner des conseils[9]".
- Dans l' Égypte antique
"Les Egyptiens croyaient en un "kha", dans lequel les érudits ont vu le double périspritique du mort. C'est ce "kha" qu'ils essayaient de retenir dans le tombeau en lui préparant des offrandes. Dans certaines conditions ils invoquaient les morts pour obtenir d'eux des rêves prémonitoire.[10]"
- Dans la tradition hébraïque
La loi de Moïse, le Deutéronome, interdisait aux hébreux d'interroger les spectres et d'invoquer les morts[11]. Selon le premier Livre de Samuel, Saül consulta néanmoins la nécromancienne d'Endor pour s'entretenir avec l'esprit de Samuel avant une bataille contre les Philistins[12].
- Dans l'antiquité occidentale
"En Gaule, les druides invoquaient régulièrement les morts dans des enceintes de pierre édifiées en pleine nature. Peuple et souverains les consultaient. Ce fut le cas de Vercingétorix qui, avant de soulever la Gaule contre César, se rendit chez les prêtresses de l'île de Sein pour consulter les âmes des héros morts... A la même époque, les religions nordiques se construisaient autour de la communication permanente entre le clan et ses défunts qui le protégeaient, puisqu'ils étaient détenteurs du plein savoir. Une communication d'autant plus permanente qu'il n'existe pas de frontière réelle entre les deux mondes[13]".
- Dans la tradition grecque
"Plus au sud, dans la Grèce antique, l'évocation des morts était codifiée, la communication avec les défunts faisait partie intégrante de la religion, elle disposait de ses prêtres, de ses temples, et même de sa fête annuelle qui n'est pas sans rappeler, elle aussi, notre jour des Morts[14]".
- Dans la tradition romaine
"Le monde romain, qui s'adonnait volontiers aux pratiques magiques, les réprouva à peu près de tout temps dans ses lois, dès la loi des XII Tables, mais celle-ci ne semble pas viser les nécromans. Le régime impérial, autoritaire, n'aima guère les devins qui, autant que les vendeurs de philtres et de charmes, pouvaient encourager les ambitieux à l'assaut du pouvoir : Tibère, Néron, Claude, Dioclétien sévirent sans succès, comme en témoignent de nombreux procès en sorcellerie.[15]" "Enfin, comment passer sous silence la Rome antique où l'empereur, ses généraux, et tout le peuple se pressaient chez les sibylles, des prophétesses dont le ministère fondé sur la communication avec l'au-delà s'exerça d'abord en Grèce, avant d'être popularisé dans toutes les contrées du vaste empire ? La plus célèbre d'entre elles était la sibylle de Cumes, prêtresse d'Apollon. Elle rendait par écrit les oracles qui lui parvenaient du royaume des morts[16]".
- Dans la tradition des Évangiles
Certains auteurs des Évangiles comparent les anges à des esprits et utilisent ces deux mots comme synonymes[17]. En grec (la langue des Évangiles) le mot "ange" signifie très exactement "messager" de l'au-delà. Marie dialogue avec l'Ange Gabriel et Jésus s'entretient avec Moïse et Élie, tous les deux pourtant décédés au moment de cet entretien.[18].
- Dans la tradition de l'Islam
Mahomet s'entretient avec L'Ange Gabriel. Par ailleurs, les djinn invisibles (ou jinn) peuvent intervenir dans la vie courante. Le Marabout (islam) est un figure traditionnelle de l'Afrique. Enfin, la manifestation des défunts est considérée comme une possibilité par la plupart des courants de pensée de l'Islam.
- Dans l' animisme des traditions premières
La majorité des traditions, dites premières, entretiennent une communication avec l'au-delà par le biais du chamanisme. Les chamans des premiers peuples d'Amérique, d'Asie, de l'extrême Nord de l'Europe, de l'Afrique et de l'Océanie assurent le lien entre le visible et l'invisible. Les échanges avec les défunts ne représentent qu'une part de leurs fonctions. Le chamanisme se perpétue encore de nos jours.
- Dans la tradition du vaudou
Appelé candomblé au Brésil ou santeria à Cuba, le vaudou est une variante de rites traditionnels africains importés par les anciens esclaves. Les esprits des morts sont honorés lors des enterrements et peuvent prendre possession de danseurs lors de cérémonies rythmées de musiques enivrantes.
Dernière édition par Schattenjägger le Mar 18 Nov - 18:45, édité 4 fois
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