Le Chili secoué par des séismes sans dégâts
Une série de séismes, dont deux mesurés à des magnitudes de 6,8 et 6,3 par l'Institut de géophysique américain (USGS) ont secoué le Chili vendredi sans faire de dégâts, mais provoquant des évacuations qui ont ravivé le souvenir du séisme et du tsunami meurtriers d'il y a un an.

Le plus fort de ces séismes s'est produit à 17H05 (20H05 GMT), enregistré à 72 km au sud-ouest de la ville de Concepcion (sud), et a été particulièrement ressenti dans le centre-sud du pays, la même région frappée par la catastrophe du 27 fevrier 2010. Le Service sismologique de l'Université du Chili a pour sa part mesuré le séisme à une magnitude de 6,7. Une vingtaine de secousses au total ont été enregistrées dans les quatre heures suivantes par les autorités sismologiques chiliennes, la plus forte à 20h39 (23h39 GMT) avec une magnitude de 6,3, selon la mesure de l'USGS.
"Aucune situation d'urgence n'a été recensée comme conséquence" du séisme de 23H39 GMT, a annoncé le Bureau National des Urgences (Onemi) chilien, ajoutant qu'"il n'y a pas d'alerte en cours" après la série de secousses.
Ces séismes n'ont pas provoqué d'alerte au tsunami, mais dans plusieurs villages du littoral, des zones proches du rivage ont été évacuées par précaution après le premier séisme, comme à Dichato, Talcahuano, Constitucion.
Ces villages, mais aussi la ville de Concepcion, avaient été dévastés il y a un an, presque exactement, par l'un des plus puissants tremblements de terre depuis un siècle, de magnitude 8,8, suivi d'un tsunami.
La catastrophe du 27 février 2010 fait 523 morts, 24 disparus et 30 milliards de dollars de dégâts (22,5 milliards d'euros). Le président chilien Sebastian Pinera, a lancé en fin de journée un appel au "calme", soulignant qu'il n'y avait "pas eu de rapport de dégâts significatifs, de pertes de vie ou d'accidents affectant des personnes".
Des coupures mineures d'eau et d'électricité ont été rapportés à Concepcion, ainsi qu'une saturation du réseau téléphonique, a ajouté le chef de l'Etat.
Il a salué "l'autoévacuation" des populations des régions affectées, estimant que "le Chili a appris les leçons du tremblement de terre du 27 février" 2010.
Pinera a surtout rappelé que les répliques de ce séisme historique continuent, un an après, et "que les experts ont prévenu que cela pourrait continuer à se produire jusqu'à cinq ans de plus". Le gouvernement Pinera a annoncé cette année une refonte du système d'alerte de l'Onemi, fortement mis en cause après le tsunami de 2010.
La justice a accepté mercredi une plainte, pour "deni d'assistance", contre l'ex-présidente Michelle Bachelet, d'anciens ministres, et l'ex-chef de l'Onemi, pour les ratés de cette alerte qui avait alors été activée, puis levée prématurément.
La Marine chilienne avait reconnu avoir commis une "erreur de diagnostic" via son Service d'hydrographie et d'Océanographie (SHOA). Un an après, le centre-sud du Chili reste en reconstruction, notamment 3.700 écoles ou lycées qui avaient été détruits ou endommagés, 1.554 km de routes et 17 hôpitaux rendus inutilisables. La reconstruction, a annoncé cette semaine Pinera, durera jusqu'à la fin de son mandat en 2014. Le président avait pris ses fonctions trois semaines après la catastrophe de 2010.
SOURCE : AFP
Une série de séismes, dont deux mesurés à des magnitudes de 6,8 et 6,3 par l'Institut de géophysique américain (USGS) ont secoué le Chili vendredi sans faire de dégâts, mais provoquant des évacuations qui ont ravivé le souvenir du séisme et du tsunami meurtriers d'il y a un an.

Le plus fort de ces séismes s'est produit à 17H05 (20H05 GMT), enregistré à 72 km au sud-ouest de la ville de Concepcion (sud), et a été particulièrement ressenti dans le centre-sud du pays, la même région frappée par la catastrophe du 27 fevrier 2010. Le Service sismologique de l'Université du Chili a pour sa part mesuré le séisme à une magnitude de 6,7. Une vingtaine de secousses au total ont été enregistrées dans les quatre heures suivantes par les autorités sismologiques chiliennes, la plus forte à 20h39 (23h39 GMT) avec une magnitude de 6,3, selon la mesure de l'USGS.
"Aucune situation d'urgence n'a été recensée comme conséquence" du séisme de 23H39 GMT, a annoncé le Bureau National des Urgences (Onemi) chilien, ajoutant qu'"il n'y a pas d'alerte en cours" après la série de secousses.
Ces séismes n'ont pas provoqué d'alerte au tsunami, mais dans plusieurs villages du littoral, des zones proches du rivage ont été évacuées par précaution après le premier séisme, comme à Dichato, Talcahuano, Constitucion.
Ces villages, mais aussi la ville de Concepcion, avaient été dévastés il y a un an, presque exactement, par l'un des plus puissants tremblements de terre depuis un siècle, de magnitude 8,8, suivi d'un tsunami.
La catastrophe du 27 février 2010 fait 523 morts, 24 disparus et 30 milliards de dollars de dégâts (22,5 milliards d'euros). Le président chilien Sebastian Pinera, a lancé en fin de journée un appel au "calme", soulignant qu'il n'y avait "pas eu de rapport de dégâts significatifs, de pertes de vie ou d'accidents affectant des personnes".
Des coupures mineures d'eau et d'électricité ont été rapportés à Concepcion, ainsi qu'une saturation du réseau téléphonique, a ajouté le chef de l'Etat.
Il a salué "l'autoévacuation" des populations des régions affectées, estimant que "le Chili a appris les leçons du tremblement de terre du 27 février" 2010.
Pinera a surtout rappelé que les répliques de ce séisme historique continuent, un an après, et "que les experts ont prévenu que cela pourrait continuer à se produire jusqu'à cinq ans de plus". Le gouvernement Pinera a annoncé cette année une refonte du système d'alerte de l'Onemi, fortement mis en cause après le tsunami de 2010.
La justice a accepté mercredi une plainte, pour "deni d'assistance", contre l'ex-présidente Michelle Bachelet, d'anciens ministres, et l'ex-chef de l'Onemi, pour les ratés de cette alerte qui avait alors été activée, puis levée prématurément.
La Marine chilienne avait reconnu avoir commis une "erreur de diagnostic" via son Service d'hydrographie et d'Océanographie (SHOA). Un an après, le centre-sud du Chili reste en reconstruction, notamment 3.700 écoles ou lycées qui avaient été détruits ou endommagés, 1.554 km de routes et 17 hôpitaux rendus inutilisables. La reconstruction, a annoncé cette semaine Pinera, durera jusqu'à la fin de son mandat en 2014. Le président avait pris ses fonctions trois semaines après la catastrophe de 2010.
SOURCE : AFP
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