Source : http://www.zone-ufo.com/?p=5652
Consulter le manuscrit: http://beinecke.library.yale.edu/dl_crosscollex/SetsSearchExecXC.asp?srchtype=ITEM
Le célèbre manuscrit de Voynich est un véritable casse-tête depuis près de cinq siècles : le texte n’a pas de titre, nous ignorons qui l’a écrit et sa langue nous est inconnue ! À ce jour, personne n’a percé la totalité des secrets de cet étrange document.
Il s’agit de l’un des manuscrits les plus mystérieux de l’Histoire : son contenu demeure indéchiffrable et a fait l’objet de nombreuses recherches et hypothèses…infructueuses… Son origine est également sujette à de nombreuses interrogations.
Est-ce un canular,un livre codé, un authentique travail scientifique du Moyen Age ?
Son nom vient du collectionneur et bibliophile, Wilfrid Voynich, qui le (re) découvrit en 1912, parmi une collection de manuscrits anciens conservés dans la Villa Mondragone, à Frascati, près de Rome. Selon les estimations les plus couramment admises, il aurait été écrit entre 1450 et 1520. 234 pages composent ce document abondamment illustré de plantes, des diagrammes astrologiques, de femmes nues.
Le manuscrit est conservé à la Bibliothèque Beinecke de l’université Yale.
Découverte du manuscrit
Wilfrid Michael Voynich, (1865 – 19 mars 1930), bibliophile polonais émigré aux États-Unis, est donc aujourd’hui célèbre pour ce fabuleux ouvrage qui porte désormais son nom : le manuscrit de Voynich.
En 1912, à l’occasion d’une visite arrangée par un contact demeuré anonyme, il se rend à Frascati près de Rome où se trouve la Villa Mondragone. La Villa Mondragone était la propriété des Jésuites qui désiraient la restaurer, mais n’avaient pas les fonds suffisants, ils décidèrent de vendre une partie de leur collection de livres anciens. Ils se tournèrent vers des antiquaires dont Voynich, qui leur achète trente manuscrits dont l’étrange ouvrage.
Voynich présente son manuscrit à différents experts sans que ces derniers ne puissent l’identifier ; Voynich lui pense qu’il s’agit là d’une œuvre de Roger Bacon (hypothèse la plus vraisemblable).
Une lettre troublante
À l’intérieur du manuscrit, Voynich trouve une lettre de Johannes Marcus Marci, recteur de l’Université Charles de Prague, datant de 1666 et adressée à Athanasius Kircher, éminent savant jésuite résidant à Rome, afin qu’il tente de déchiffrer le manuscrit
La lettre indique que le manuscrit a été acheté par l’empereur Rodolphe II de Bohême (1552-1612) pour 600 ducats d’or. Johannes Marcus Marci précise qu’il pense que l’auteur est Roger Bacon.
Athanasius Kircher (~ 1601 à 1680) était l’un des hommes les plus savants de son époque. Il a développé un instrument pour mesurer la force magnétique de la terre, un dispositif de mesure des vitesses de vent, et il a conçu et construit des cadrans solaires. Il a étudié les séismes et les volcans. C’était un expert en langues orientales, et a traduit la Table d’Émeraude d’Hermès Trismégiste .
Athanasius Kircher avait ainsi la réputation d’être capable de lire n’importe quel texte,mais il échoua : il ne put déchiffrer le texte! Selon lui, un manuscrit d’une telle complexité a été écrit par un génie, et sans toutefois l’affirmer officiellement, il pensait que Roger Bacon était l’un des ces génies capables de concevoir un œuvre aussi puissante, et un code aussi solide…
Roger Bacon (1214-1294) était un moine franciscain surnommé Doctor mirabilis (« Docteur admirable ») en raison de sa science prodigieuse ; il fut un des premiers défenseurs de la méthode expérimentale. À la demande du pape Clément IV, il a écrit une série de livres qui équivalait à une encyclopédie de la science. Il a également travaillé sur l’alchimie et réussi à garder une grande partie de son travail secret…
Le manuscrit est conservé à la Bibliothèque Beinecke de l’université Yale
Une écriture inconnue
Extrait de l'écriture du manuscrit de Voynich.
Le manuscrit de Voynich est écrit grâce à un alphabet inconnu. À ce jour, le manuscrit de Voynich a défié tous les efforts de traduction. Les premières personnes qui affirmèrent avoir décrypté et traduit le manuscrit furent : William Romaine Newbold en 1919, puis en 1943 Joseph Martin Feely et en 1970 Robert Brumbaugh mais leurs méthodes se sont révélées infructueuses. Il semble être inviolable. Toutefois, tout laisse penser qu’il s’agit d’un véritable alphabet cohérent, et – à condition d’être décrypté- compréhensible.La thèse du canular est le plus souvent écartée : on semble avoir bel et bien devant un texte écrit selon des règles orthographiques, syntaxiques, grammaticales qui correspondent à celles que l’on retrouve dans de nombreuses langues connues.
Le texte est en effet clairement écrit de gauche à droite, et comporte des paragraphes. Il n’y a – semble-t-il – pas de ponctuation (comme souvent avant l’invention de l’imprimerie). L’écriture est fluide, ce qui laisse penser que l’auteur comprenait ce qu’il écrivait au moment de la rédaction.Une analyse fréquentielle,par ailleurs, révèle des caractéristiques semblables aux langues naturelles
Une encyclopédie ?
En 2010, le mystère demeure entier quant à la nature exacte de ce manuscrit puisque les thèses les plus diverses s’affrontent.
La présence d’étranges illustrations a alimenté de nombreuses hypothèses au sujet des origines de l’ouvrage, son contenu et le but recherché par l’auteur. Le livre est constitué de 234 pages de 15 cm de large et 23 cm de haut. Le manuscrit est en vélin (particulièrement fin et de qualité supérieure). D’après la pagination, 42 pages sont manquantes… Il est possible de diviser le manuscrit en six sections: 1) Des dessins botaniques de 113 espèces de plantes non identifiées; 2) des dessins astronomiques et astrologiques; 3) Une section « anatomie » contenant des nus féminins; 4) neuf médaillons cosmologiques ; 5) des plantes et des recettes médicinales 6) texte continu, étoile marquant chaque entrée dans les marges(sans doute une section « alchimie)
Le manuscrit de Voynich contient un mystère impossible à déchiffrer depuis des siècles.
D’ici peu, le manuscrit pourrait être considéré comme un document éminemment important dans l’histoire de notre civilisation. Le manuscrit contient des illustrations étrangement similaires à des structures cellulaires biologiques des plantes. Cela signifierait que l’auteur était en avance sur son temps de quelques centaines d’années. Son décryptage pourrait dès lors nous donner plus d’informations sur ce qu’était rééellement le Moyen Age…
En attendant,le manuscrit de Voynich est toujours « le manuscrit le plus mystérieux du monde »
Source: besoindesavoir.com
Consulter le manuscrit: http://beinecke.library.yale.edu/dl_crosscollex/SetsSearchExecXC.asp?srchtype=ITEM
Le célèbre manuscrit de Voynich est un véritable casse-tête depuis près de cinq siècles : le texte n’a pas de titre, nous ignorons qui l’a écrit et sa langue nous est inconnue ! À ce jour, personne n’a percé la totalité des secrets de cet étrange document.
Il s’agit de l’un des manuscrits les plus mystérieux de l’Histoire : son contenu demeure indéchiffrable et a fait l’objet de nombreuses recherches et hypothèses…infructueuses… Son origine est également sujette à de nombreuses interrogations.
Est-ce un canular,un livre codé, un authentique travail scientifique du Moyen Age ?
Son nom vient du collectionneur et bibliophile, Wilfrid Voynich, qui le (re) découvrit en 1912, parmi une collection de manuscrits anciens conservés dans la Villa Mondragone, à Frascati, près de Rome. Selon les estimations les plus couramment admises, il aurait été écrit entre 1450 et 1520. 234 pages composent ce document abondamment illustré de plantes, des diagrammes astrologiques, de femmes nues.
Le manuscrit est conservé à la Bibliothèque Beinecke de l’université Yale.
Découverte du manuscrit
Wilfrid Michael Voynich, (1865 – 19 mars 1930), bibliophile polonais émigré aux États-Unis, est donc aujourd’hui célèbre pour ce fabuleux ouvrage qui porte désormais son nom : le manuscrit de Voynich.
En 1912, à l’occasion d’une visite arrangée par un contact demeuré anonyme, il se rend à Frascati près de Rome où se trouve la Villa Mondragone. La Villa Mondragone était la propriété des Jésuites qui désiraient la restaurer, mais n’avaient pas les fonds suffisants, ils décidèrent de vendre une partie de leur collection de livres anciens. Ils se tournèrent vers des antiquaires dont Voynich, qui leur achète trente manuscrits dont l’étrange ouvrage.
Voynich présente son manuscrit à différents experts sans que ces derniers ne puissent l’identifier ; Voynich lui pense qu’il s’agit là d’une œuvre de Roger Bacon (hypothèse la plus vraisemblable).
Une lettre troublante
À l’intérieur du manuscrit, Voynich trouve une lettre de Johannes Marcus Marci, recteur de l’Université Charles de Prague, datant de 1666 et adressée à Athanasius Kircher, éminent savant jésuite résidant à Rome, afin qu’il tente de déchiffrer le manuscrit
La lettre indique que le manuscrit a été acheté par l’empereur Rodolphe II de Bohême (1552-1612) pour 600 ducats d’or. Johannes Marcus Marci précise qu’il pense que l’auteur est Roger Bacon.
Athanasius Kircher (~ 1601 à 1680) était l’un des hommes les plus savants de son époque. Il a développé un instrument pour mesurer la force magnétique de la terre, un dispositif de mesure des vitesses de vent, et il a conçu et construit des cadrans solaires. Il a étudié les séismes et les volcans. C’était un expert en langues orientales, et a traduit la Table d’Émeraude d’Hermès Trismégiste .
Athanasius Kircher avait ainsi la réputation d’être capable de lire n’importe quel texte,mais il échoua : il ne put déchiffrer le texte! Selon lui, un manuscrit d’une telle complexité a été écrit par un génie, et sans toutefois l’affirmer officiellement, il pensait que Roger Bacon était l’un des ces génies capables de concevoir un œuvre aussi puissante, et un code aussi solide…
Roger Bacon (1214-1294) était un moine franciscain surnommé Doctor mirabilis (« Docteur admirable ») en raison de sa science prodigieuse ; il fut un des premiers défenseurs de la méthode expérimentale. À la demande du pape Clément IV, il a écrit une série de livres qui équivalait à une encyclopédie de la science. Il a également travaillé sur l’alchimie et réussi à garder une grande partie de son travail secret…
Le manuscrit est conservé à la Bibliothèque Beinecke de l’université Yale
Une écriture inconnue
Extrait de l'écriture du manuscrit de Voynich.
Le manuscrit de Voynich est écrit grâce à un alphabet inconnu. À ce jour, le manuscrit de Voynich a défié tous les efforts de traduction. Les premières personnes qui affirmèrent avoir décrypté et traduit le manuscrit furent : William Romaine Newbold en 1919, puis en 1943 Joseph Martin Feely et en 1970 Robert Brumbaugh mais leurs méthodes se sont révélées infructueuses. Il semble être inviolable. Toutefois, tout laisse penser qu’il s’agit d’un véritable alphabet cohérent, et – à condition d’être décrypté- compréhensible.La thèse du canular est le plus souvent écartée : on semble avoir bel et bien devant un texte écrit selon des règles orthographiques, syntaxiques, grammaticales qui correspondent à celles que l’on retrouve dans de nombreuses langues connues.
Le texte est en effet clairement écrit de gauche à droite, et comporte des paragraphes. Il n’y a – semble-t-il – pas de ponctuation (comme souvent avant l’invention de l’imprimerie). L’écriture est fluide, ce qui laisse penser que l’auteur comprenait ce qu’il écrivait au moment de la rédaction.Une analyse fréquentielle,par ailleurs, révèle des caractéristiques semblables aux langues naturelles
Une encyclopédie ?
En 2010, le mystère demeure entier quant à la nature exacte de ce manuscrit puisque les thèses les plus diverses s’affrontent.
La présence d’étranges illustrations a alimenté de nombreuses hypothèses au sujet des origines de l’ouvrage, son contenu et le but recherché par l’auteur. Le livre est constitué de 234 pages de 15 cm de large et 23 cm de haut. Le manuscrit est en vélin (particulièrement fin et de qualité supérieure). D’après la pagination, 42 pages sont manquantes… Il est possible de diviser le manuscrit en six sections: 1) Des dessins botaniques de 113 espèces de plantes non identifiées; 2) des dessins astronomiques et astrologiques; 3) Une section « anatomie » contenant des nus féminins; 4) neuf médaillons cosmologiques ; 5) des plantes et des recettes médicinales 6) texte continu, étoile marquant chaque entrée dans les marges(sans doute une section « alchimie)
Le manuscrit de Voynich contient un mystère impossible à déchiffrer depuis des siècles.
D’ici peu, le manuscrit pourrait être considéré comme un document éminemment important dans l’histoire de notre civilisation. Le manuscrit contient des illustrations étrangement similaires à des structures cellulaires biologiques des plantes. Cela signifierait que l’auteur était en avance sur son temps de quelques centaines d’années. Son décryptage pourrait dès lors nous donner plus d’informations sur ce qu’était rééellement le Moyen Age…
En attendant,le manuscrit de Voynich est toujours « le manuscrit le plus mystérieux du monde »
Source: besoindesavoir.com
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