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La société doit-elle rendre les gens heureux ?

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Aria
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La société doit-elle rendre les gens heureux ? Empty La société doit-elle rendre les gens heureux ?

Message par Aria Jeu 1 Avr - 14:56

La crise économique et financière, qui vient de frapper la planète, a révélé la détresse morale de ses habitants. La société de tous les progrès, que promettait le règne omnipotent du marché, a semé un cortège de misère et de solitude. Pour endiguer ce phénomène dévastateur, un recours s’impose : l’Etat et son pouvoir de régulation. La puissance publique doit agir, mais pourquoi faire ? Préserver le mieux-être de tous ou assurer le bonheur de chacun ?

Les récentes élections et le taux d’abstention massif ont montré que la médiation politique, porteuse des projets de société, peinait à convaincre nos concitoyens. Mais parmi les votants, il a été préféré ceux qui, comme les Verts, proposaient une vision volontariste des changements de société plutôt que ceux retranchés sur le registre des principes. Est-ce raisonnable de choisir un projet de société qui trace le chemin à suivre pour être heureux plutôt que celui nous indiquant seulement la direction ?

La société doit-elle rendre les gens heureux ? Pour répondre à cette question nous avons demandé à Cécile Duflot et à Jean-François Kahn, de débattre. Et pour les questionner Patrick Viveret, philosophe et Yoann Duval, étudiant en sciences politiques.

Jean-François Kahn : J’ai toujours été frappé par le fait que le catholicisme, qui est une religion d’amour, a fini par faire brûler vif sur des bûchers les gens qui refusaient d’y adhérer ; parce que si vous refusez l’amour, c’est que vous êtes du côté de la haine. Quand Saint-Just a dit «le bonheur est une idée neuve en Europe», pensant que la Révolution permettrait l’accession au règne du bonheur. C’était fatal que ça débouche sur la Terreur, pour la même raison, parce que vous ne pouvez pas refuser le règne du bonheur. C’est une idéologie de la fin de l’histoire. Toute idée d’une société idéale qui assure le bonheur et qui met ainsi fin au processus historique débouche sur le malheur.

Cécile Duflot : La présentation de Jean-François Kahn a des côtés très séduisants. La conclusion, c’est que si on prône le bonheur, on finit sur le malheur donc il ne faudrait pas intégrer cette dimension dans un projet politique. Une des forces de l’écologie c’est justement de ne pas être une idéologie dure, c’est une vision pragmatique qui intègre, dans ses racines, une dimension libertaire qui est une prévention aux dérives autocratiques. Les questions du bonheur, du mieux-être sont des questions qui doivent préoccuper les politiques en permanence, c’est essentiel. Pourquoi on travaille ? Quelle organisation de la société veut-on ? La société doit-elle rendre les gens heureux ?
La réponse est complexe. L’organisation de la société doit conduire à créer les conditions qui permettent à chacun de rechercher son propre bonheur. C’est un des fondamentaux de l’écologie qui est de dire qu’il y a trois valeurs importantes que sont la liberté, la solidarité et l’autonomie.

Jean-François Kahn : Il ne s’agit pas de conclure qu’il ne faut pas se battre pour plus de bonheur. L’important ce n’est pas la société réalisée, mais le processus par lequel on essaye d’accéder à une société où les gens auront plus de bonheur ou plus exactement où l’on pourra se réaliser avec bonheur. Epicure et Aristote l’ont très bien expliqué. Ils définissaient le bonheur comme la dynamique du faire ensemble, c’est ce moment où pour essayer de rendre une société plus juste, on se bat, on se mobilise, on espère avec l’autre. La source du bonheur c’est toujours une forme d’amitié ou d’amour authentique, c’est toujours un moment où l’on s’ouvre vers l’autre. J’ai toujours été frappé quand Sartre disait «l’enfer, c’est les autres». Levinas dit que c’est l’autre qui vous ouvre le paradis. En fait, c’est la bataille avec l’autre pour empêcher que l’autre soit un enfer qui est le processus qui permet de se sentir heureux. C’est éphémère évidemment, il faut que se soit toujours recommencé. Si à la fin de ce processus, vous croyez avoir construit une société du bonheur et vous considérez dès lors qu’il ne faut plus le dépasser, il n’y a plus de processus et donc plus de possibilité d’accéder au bonheur.

Cécile Duflot : Sur les conditions dont je parlais, on pense intuitivement aux conditions de vie et bien ce n’est pas si clair. Il y a une étude faite en Suisse où l’organisation est très différente d’un canton à l’autre. Il a été montré que si l’on arase les dimensions économiques, on se rend compte que les cantons où il y a davantage de participation des citoyens à la prise de décision, les indices montrent un mieux-être significatif de la part de leurs habitants. Il y a aussi eu des études au XIXe siècle pour montrer que les enfants privés de relations étaient incapables de vivre en tant qu’êtres humains. Une des clés du bonheur réside dans l’existence de relations. Elles sont à titre personnelles l’amitié, l’amour, le fait d’avoir des enfants. Elles peuvent aussi être dans la relation collective et dans la participation à un projet collectif comme la participation aux affaires de la cité. Du coup, une des premières responsabilités du politique ou de l’organisation de la société, c’est de permettre cette mise en relation.

Jean-François Kahn : En 1956, j’ai travaillé aux PTT. La force du Parti communiste était qu’il rendait les militants heureux. Le fait d’être ensemble, de créer un corps social, d’aller à la Fête de l’Huma ensemble, de partager des goûts, c’était le moment, l’espace de bonheur pour ces ouvriers. A Noël, qu’est-ce qui rend le plus heureux ? Recevoir un cadeau ou en faire un ? C’est évidemment d’en faire un. Quand on le reçoit c’est passif, ça ne crée pas de rapport à l’autre.

Cécile Duflot : Nous sommes dans une forme d’idéologie consumériste. Le bonheur viendrait de la consommation et de l’acquisition de biens matériels. Pourquoi ? Parce qu’il y a la satisfaction de la consommation et l’image de soi donnée par elle, c’est-à-dire le fait de porter des vêtements de marque, d’avoir réussi sa vie quand, à 50 ans, on a une Rolex. Que Séguéla ait dit cela est très significatif. Faire croire aux autres qu’on est heureux dans la logique de compétition est devenu synonyme de bonheur. On se trouve dans cette situation parce qu’on évalue le fonctionnement de nos sociétés avec un outil qui est le produit intérieur brut (PIB) qui mesure la consommation. L’accident d’AZF avec toutes les réparations, les problèmes de santé, ça crée du PIB. Le PIB est d’une subjectivité absolue. Ce mode de développement basé sur le gaspillage ne permet pas de créer les conditions de la recherche individuelle du bonheur. Quand quelqu’un comme Luc Chatel est capable de dire «consommer est un devoir civique !» ça me choque profondément.

Jean-François Kahn : Au fond, vous nous proposez une idéologie marxiste-léniniste de rechange. Dans l’idéologie marxiste-léniniste, il fallait une position de classe, une politique de classe, une science de classe. Tout devait être de classe. Avec vous, on propose, un développement écologique, une politique écologique. Le «tout classe» devient le «tout écologique». N’y a-t-il pas quelque chose qui participe du même excès de globalisation : l’écologie serait le nouvel avenir de l’humanité. Ce que je vois dans cette façon de plaquer le mot, le concept écologique, ça veut dire que ça remplace socialisme, ça remplace libéralisme, ça remplace tout. Il ne faut rien remplacer, c’est socialiste, libéral ou écologique, tous les acquis, tout ce qui fait que des millions de gens avant nous, nos pères, nos grands-parents, ont dans des luttes, acquis des avancées.

Cécile Duflot : A partir du moment, où l’on accepte le postulat de la limitation des ressources naturelles et donc l’impossibilité d’avoir un système économique ou social basé sur le «toujours plus», personne ne peut penser que nous pourrons vivre comme nous vivons aujourd’hui avec un tel niveau de production de produits manufacturés jetables. Personne ne peut honnêtement penser que c’est possible techniquement.
Jean-François Kahn : On y arrivera.

Cécile Duflot : Ça c’est du scientisme. Et si on y arrive pas, qu’est ce qui passe ?
Jean-François Kahn : Vous voyez, ça c’est du marxisme-léninisme ; de qualifier de scientisme une idée avec laquelle on n’est pas d’accord. On y arrivera parce qu’il y a un progrès technologique qui résoudra le problème de la pénurie.

Cécile Duflot : Parlons du nucléaire. Pourquoi, surtout en France, les politiques des années 1960 ont décidé un programme électronucléaire ? Pour assurer l’indépendance énergétique. A l’époque, c’était possible, il y avait de l’uranium en France. Il n’y en a plus. Ils avaient bien identifié une difficulté, les déchets nucléaires, radioactifs pendant des centaines de millions d’années. Les scientifiques affirmaient que d’ici le démantèlement de la première centrale, dans trente ou trente-cinq ans, ce problème serait réglé. On est en 2010, on ne sait pas du tout le régler, et aucun scientifique ne dit qu’on va le régler. Ce n’est pas toujours vrai ! On n’y arrive pas toujours.

Jean-François Kahn : Ce n’est pas toujours vrai, mais reconnaissez simplement que ce n’est pas jamais vrai. C’est vrai qu’on ne peut pas être dans un système où «tout se réglera toujours, il suffit de continuer comme ça» comme disent les libéraux. Mais, vous reconnaîtrez qu’il faut faire attention à l’inverse. Malthus disait quand même, «regardez les productions agricoles, regardez l’augmentation de la population, c’est foutu, s’il n’y pas de guerre». Il avait raison quand il l’a dit. Sauf que ça s’est révélé faux, car on a inventé les moyens de dépasser cette contradiction et finalement, il y a eu de plus en plus de gens sur Terre et en même temps, leur niveau de vie a augmenté. La civilisation a presque toujours trouvé les moyens de dépassement de ces contradictions qui nous promettaient normalement la panne sèche. L’absence correctrice d’actions sur la nature c’est la jungle.

Cécile Duflot : Est-ce que ce progrès de civilisation a permis d’avoir un bonheur supérieur ? Pas sûr quand on voit l’indicateur de la consommation des psychotropes. Cette société qui a voulu nous extraire le plus possible de notre statut de membre de la planète et de l’espèce humaine n’a été un élément ni sécurisant ni facteur de stabilité. Il n’y a pas Rousseau versus ce qu’on vit aujourd’hui.
http://www.liberation.fr/societe/0101626744-la-societe-doit-elle-rendre-les-gens-heureux
Rick
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Message par Rick Jeu 1 Avr - 19:38

C'est les gens eux même qui se rendent heureux ou malheureux par leurs actes et leurs actions, pas la société, on fait ce qu'on veut de notre vie, le libre arbitre.
Puis bon cette crise financière elle a bon dos pour montrer une soit disant détresse, la détresse chez certains elle était la bien avant cette "crise", en sachant qu'elle n'a pas toucher le monde entier, je pense notamment au Canada ou la bas il n'y eu aucune crise de ce type.
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