Il existe de nombreuses versions de la légende de La Llorona, La Pleureuse, mais la plus populaire est une légende de la ville de Mexico, pour vous prévenir...s’il vous arrivait de vous promener tard le soir dans le centre de la ville La légende de La Llorona remonte l’époque prèhispanique.Un soir de grande lune blanche, près de la grande Tenochtitlán, quatre prêtres étudiaient le ciel et ses constellations au dessus du lac de Texcoco. .
Tout à coup, un cri éclata... C’était un hurlement pitoyable, blessant, saisissant. Un son aigu qui semblait s’ échapper de la gorge d’une femme I‘agonie. Le hurlement s’étendait sur l’eau, rebondissant sur les montagnes et les talus des temples, se heurtant au Grand Teocali, temple dédié au Dieu Huitzilopochtli, puis il sembla flotter au dessus du merveilleux palais de I’empereur d’alors, Moctezuma Xocoyolzin.
« C’est Cihuacóatl » s’exclame le plus âgé des quatre prétres.
« La Déesse est sortie des eaux et est descendue de la montagne pour nous avertir à nouveau » ajouta l’autre interrogateur des étoiles et de la nuit.
Ils rnontèrent jusqu’à l’endroit le plus élevé du temple et, en direction de l’orient, purent voir une silhouette bIanche, dont les cheveux étaient coiffés de telle manière qu‘elle semblait avoir deux petites cornes, et dotée d’une traîne d’un tissu si vaporeux qu’il flottait dans la fraîcheur de la nuit de pleine lune.
Quand le cri fut devenu sourd et que ses échos se perdirent dans le lointain, tout devint silencieux, les ombres abominables fuyant vers les eaux, jusqu’à ce que la terreur soit rompue par quelque chose que d’abord les prêtres interprétèrent de la manière suivante:
« Mes enfants.. chers enfants de Anahuac, votre destruction est proche.. ».
Suivit une autre kyrielle de gémissements douloureux et émouvants, puis, au moment où elle s’éloignait déjà vers la colline qui couvrait les flancs des montagnes :
« Où irez-vous... où pourrais-je vous emmener petit que vous échappiez à un destin si funeste… mes enfants, vous êtes sur le point de vous perdre… »[/size]
En entendant ces mots, qui furent vérifiés plus tard par les augures, les quatre prêtres tombèrent d’accord sur le fait que cette apparition fantomatique qui emplissait de terreur les gens de la grande Tenochtitlán, était la Déesse Cihuacóatl elle-même, la divinité protectrice de la race. Après avoir déchiffré les vieux manuscrits, ils donnèrent plus tard cette interprétation à l’empereur Moctezuma :
« Seigneur , -lui dirent-ils – ces vieilles annales nous racontent que la Déesse Cihuacóatl apparaîtra, selon la sixième prévision des devins, pour nous annoncer la destruction de votre Empire. Des sages, plus sages et plus anciens que nous, disent ici que des hommes étrangers viendront de I’orient et domineront ton peuple et toi-même. Toi et les tiens souffrirez de beaucoup de larmes et de grandes peines, ta race sera dévorée et nos Dieux serront humiliés par d’autres Dieux plus puissants. »
«Des Dieux plus puissants que notre Dieu Huitzilopochtli, et que le Grand Destructeur Tezcatlipoca, et que nos formidables Dieux de la guerre et du sang ? »demanda Moctezuma en baissant la tête avec peur et humilité.
« C’est ce que disent des sages et des prêtres plus sages et plus vieux que nous, Seigneur. C’est pour cela que la Déesse Cihuacóatl erre sur l’Anahuac en lançant des pleurs et en traînant sa peine, criant les malheurs qui vont arriver très bientôt à votre Empire, pour qu’entendent ceux qui sauront écouter ». Moctezuma resta silencieux et pensif, effondré sur le grand trône dálbâtre et d’émeraude.
Une fois la conquête terminée, à partir de la moitié du 16ème siècle, les habitants de la capitale de la Nouvelle-Espagne prirent l’habitude de se réfugier dans leurs maisons une fois sonné le couvre-feu. En effet, au milieu de la nuit, et spécialement quand brillait la lune, ils étaient réveillés par les bruits effrayants qui venaient de la rue, des gémissements longs et tristes lancés par une femme qui souffrait, à n’en pas pas douter, d’une peine profonde ou d’une terrible douleur physique. Terrorisés et persuadés qu’ils s’agissait d’une âme torturée d’un autre monde, les habitants de la capitale se contentaient de se signer et de se carapater derrière leurs portes et volets clos.
Quelques cavaliers plus audacieux se risquèrent dans la rue et purent voir ce qui tenait ainsi la cité éveillée. Une femme vêtue de blanc et couvert d’ujn épais voile blanc marchait à pas lents à travers la ville ; traversant les rues et les petites places comme poussée par Ie vent, elle s’attardait devant les croix, les temples et les cimetières pour pousser ce cri plaintif qui blessait l’âme
« Hélas mes enfants… Hélas, hélas ! » La plainte se répétait autant de fois que la nuit compte d’heures. Jamais elle ne manquait du traverser la Plaza Mayor, où, le visage tourné vers l‘est, elle s’agenouillait et, regardant vers la Cathédrale, elle lançait à nouveau une ultime plainte angoissée avant de disparaître sur le lac, qui arrivait alors jusqu’aux faubourgs de la ville
Personne n’eut jamais le courage de l’interroger. Tous convinrent qu’il s’agissait d’un fantôme errant qui souffrait à cause d’un amour malheureux, les raisons de cette apparition se transformant en mille histoires.
Une des versions de cette légende veut qu’il s’agisse du fantôme de La Malinche, torturée par les remords pour avoir trahi son peuple pendant la conquête du Mexique. Les romantiques affirmèrent qu’il s’agissait d’une pauvre femme trompée, d’autres d’une maîtresse abandonnée aves des enfants. Certains préfèrent l’histoire d’un noble ayant tompé et abandonné une jolie femme sans titre de noblesse.
Ce qui est sûr, c’est qu’à partir de l’époque colonial, on la baptisa La Llorona, La Pleureuse, en raison de cette pIainte déchirante qu’elle lançait dans les rues de la ville de Mexico. On raconte que beaucoup devinrent fous de terreur.
Petit à petit, la légende de La Llorona, rebaptisée sous d’autres noms selon la région où on affirme l’avoir vue, prit même d’autres nationalités. Aujourd’hui encore, vous trouverez des gens pour affirrmer l’avoir vue, enveloppée dans sa robe vaporeuse, lançant dans les airs son hurlement terrifiant, passant à gué les fleuves, traversant les rivières, grimpant sur les collines et errant sur les cimes des montagnes.
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