(Source : Rue 89)

Il faut amener le pavillon français de l’orgueil national : si les centrales nucléaires d’EDF étaient à un niveau d’efficacité moyen, la question de la grande coupure ne se poserait pas. C’est parce que notre industriel ne fonctionne pas correctement que la Bretagne ou la région Provence-Alpes-Côte d’Azur risquent le « blackout ». Pas à cause du froid. Le froid est prévisible et la capacité indutrielle installée très largement suffisante. A condition d’être correctement utilisé.
La capacité installée est de 127 gigawatts (GW) ou 127 000 megawatt (MW). Le nucléaire représente 86,3% de ce total, soit 110 000 MW. Viennent ensuite l’hydraulique et le thermique. Le reste est négligeable. La difficulté est évidemment qu’une centrale nucléaire n’est pas toujours disponible. Les exigences de sûreté imposent de stopper la centrale au moindre incident. Three Miles Island et Tchernobyl ont permis à tout le monde de mesurer la fragilité d’une centrale nucléaire.
L’exigence de sûreté est telle que tous les exploitants de centrales nucléaire de la planète s’échangent des informations et en premier lieu le taux de disponibilité de leurs installations en dehors des périodes normale de travaux.
Le dernier rapport de la World association of nuclear operators (Wano) montre que la maîtrise de l’outil nucléaire ne cesse de s’améliorer puisque le taux de disponibilité atteignait 77% en 1990 pour s’établir autour de 86% depuis l’an 2000. Et il ne s’agit pas de mesurer les performances de la crème du nucléaire. Non, tous les pays qui exploitent une centrale nucléaire sont là. On trouve la Bulgarie et la très flippante centrale de Kozlodui, l’Arménie ou le Kazakhstan. Le taux de disponibilité ne cesse de se dégrader
A 86% de disponibilité, EDF pourrait fournir 94 600 MW et rester juste au-dessus du pic historique de consommation du 7 janvier 2009 : 92 400 MW, l’hydraulique ou le thermique apportant de quoi exporter de l’électricité. Le problème c’est qu’EDF est très loin de la moyenne mondiale et à des années lumières des meilleures.
Pire, depuis 2006, son taux de disponibilité ne cesse de se dégrader, passant de 82% en 2006 à 78% cette année. Et là, on risque le « blackout » et un outil nucléaire qui plafonne à 86 000 MW. Tout le monde fait mieux, EDF fait moins bien. C’est irréfutable.
Alors comment font les meilleurs ? Constellation Energy par exemple. Ce producteur américain d’énergie, dans lequel EDF a pris une participation minoritaire, peut servir de modèle. Ces trois centrales nucléaires situées dans l’Etat de New York et dans le Maryland affichent des taux de disponibilité supérieurs à 90%. Une tranche, Ginna nuclear power plant, affiche même un incroyable 100%.
Toute la difficulté pour EDF est d’inverser la pente. Il faudra en effet plusieurs années pour revenir à 80% de disponibilité et espérer atteindre la moyenne mondiale de 83%, sans sacrifier la sûreté nucléaire.

Il faut amener le pavillon français de l’orgueil national : si les centrales nucléaires d’EDF étaient à un niveau d’efficacité moyen, la question de la grande coupure ne se poserait pas. C’est parce que notre industriel ne fonctionne pas correctement que la Bretagne ou la région Provence-Alpes-Côte d’Azur risquent le « blackout ». Pas à cause du froid. Le froid est prévisible et la capacité indutrielle installée très largement suffisante. A condition d’être correctement utilisé.
La capacité installée est de 127 gigawatts (GW) ou 127 000 megawatt (MW). Le nucléaire représente 86,3% de ce total, soit 110 000 MW. Viennent ensuite l’hydraulique et le thermique. Le reste est négligeable. La difficulté est évidemment qu’une centrale nucléaire n’est pas toujours disponible. Les exigences de sûreté imposent de stopper la centrale au moindre incident. Three Miles Island et Tchernobyl ont permis à tout le monde de mesurer la fragilité d’une centrale nucléaire.
L’exigence de sûreté est telle que tous les exploitants de centrales nucléaire de la planète s’échangent des informations et en premier lieu le taux de disponibilité de leurs installations en dehors des périodes normale de travaux.
Le dernier rapport de la World association of nuclear operators (Wano) montre que la maîtrise de l’outil nucléaire ne cesse de s’améliorer puisque le taux de disponibilité atteignait 77% en 1990 pour s’établir autour de 86% depuis l’an 2000. Et il ne s’agit pas de mesurer les performances de la crème du nucléaire. Non, tous les pays qui exploitent une centrale nucléaire sont là. On trouve la Bulgarie et la très flippante centrale de Kozlodui, l’Arménie ou le Kazakhstan. Le taux de disponibilité ne cesse de se dégrader
A 86% de disponibilité, EDF pourrait fournir 94 600 MW et rester juste au-dessus du pic historique de consommation du 7 janvier 2009 : 92 400 MW, l’hydraulique ou le thermique apportant de quoi exporter de l’électricité. Le problème c’est qu’EDF est très loin de la moyenne mondiale et à des années lumières des meilleures.
Pire, depuis 2006, son taux de disponibilité ne cesse de se dégrader, passant de 82% en 2006 à 78% cette année. Et là, on risque le « blackout » et un outil nucléaire qui plafonne à 86 000 MW. Tout le monde fait mieux, EDF fait moins bien. C’est irréfutable.
Alors comment font les meilleurs ? Constellation Energy par exemple. Ce producteur américain d’énergie, dans lequel EDF a pris une participation minoritaire, peut servir de modèle. Ces trois centrales nucléaires situées dans l’Etat de New York et dans le Maryland affichent des taux de disponibilité supérieurs à 90%. Une tranche, Ginna nuclear power plant, affiche même un incroyable 100%.
Toute la difficulté pour EDF est d’inverser la pente. Il faudra en effet plusieurs années pour revenir à 80% de disponibilité et espérer atteindre la moyenne mondiale de 83%, sans sacrifier la sûreté nucléaire.
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