Recherches sur les perceptions extra-sensorielles et interprétations controversées : les recherches sur le Ganzfeld
Les psychologues qui étudient la télépathie se réjouirent en 1994 quand une
recherche publiée dans une revue scientifique reconnue sembla confirmer
l’existence des perceptions extra-sensorielles, également connues sous
le nom de perceptions psi. Mais une analyse ultérieure de nouvelles
recherches utilisant le même protocole laissa penser que cette
réjouissance était peut-être prématurée.
Défenseurs de l’existence du psi et sceptiques s’accordent sur le fait
que la méthode la plus rigoureuse pour étudier le psi est celle nommée
habituellement procédure Ganzfeld (champ uniforme en allemand). En
effet, le sceptique Ray Hyman et le psychologue Charles Honorton
avaient rédigé ensemble en 1986 le « communiqué commun » qui décrivait
en détail un protocole Ganzfeld rigoureux évitant tout biais potentiel.
Dans ce protocole, les chercheurs tentent de supprimer d’éventuelles perturbations sensorielles
afin de permettre l’émergence d’une communication télépathique entre deux
sujets appelés sender (agent) et receiver (percipient).
Lors d’une recherche utilisant le Ganzfeld, le receiver, qui n’est parfois pas informé
qu’il participe à une expérience de parapsychologie, décrit dans un léger état modifié de
conscience ses pensées durant 30 minutes. Dans une autre salle, le
sender, qui peut dans certains cas entendre ce que dit le receiver,
voit une cible qui peut être une vidéo ou une photo. Le sender essaie
de se concentrer pour transmettre télépathiquement la cible au
receiver. Le receiver choisit ensuite parmi quatre cibles celle qui lui
semble être la plus proche de ce qu’il a ressenti et vu pendant les 30
minutes précédentes.
En 1994, le psychologue Daryl J. Bem de l’Université de Cornell et son collègue, Charles Honorton,
de l’Université d’Edimbourg en Ecosse, décrivirent les surprenants
résultats provenant d’une série de 11 expériences Ganzfeld dirigées par
Honorton. Ils trouvèrent que les receivers choisissaient l’image qui
correspondait à celle vue par le sender plus souvent que ne le voudrait
le simple hasard.
Puis, les psychologues Julie Milton, de l’Université d’Edimbourg, et Richard Wiseman,
de l’Université d’Hertfordhsire, en Angleterre, réunirent les résultats de 30
expériences Ganzfeld en utilisant une méthode statistique appelée
méta-analyse. Dans le numéro de juillet 1999 du Psychological Bulletin,
le journal où Bem et Honorton avaient présenté leurs résultats, Milton
et Wiseman rapportèrent que leurs calculs montraient que cette analyse
statistique ne supportait pas l’existence des perceptions
extra-sensorielles.
« Cette nouvelle étude échoue à répliquer les résultats des recherches précédentes,
mais nous ne savons pas clairement pourquoi » explique Milton.
Cette méta-analyse engendra des discussions houleuses parmi les parapsychologues.
Certains argumentèrent que Milton et Wiseman avaient rassemblé de façon non
pertinente 30 recherches dont les protocoles étaient trop disparates.
Milton répondit que les tests statistiques standard montrèrent qu’il
était possible de traiter ces recherches comme un ensemble homogène.
Bem explique que « la raison pour laquelle l’effet n’est pas significatif est qu’il y a trois études
qui ramènent l’ensemble à un niveau non significatif, or il se trouve que
ces études n’utilisent pas les paramètres standards du Ganzfed ».
Suite à la publication de cette méta-analyse, neuf nouvelles recherches utilisant la procédure
Ganzfeld furent publiées. Milton fut d’accord pour dire que l’effet psi devenait
significatif si la méta-analyse prenait en compte ces nouvelles
recherches. Cependant, elle indiqua qu’une seule étude avait des
résultats particulièrement significatifs et qu’il n y avait pas un
effet que l’on retrouve clairement dans l’ensemble des recherches.
En 2001, Daryl J. Bem, John Palmer et Richard Broughton publièrent une nouvelle analyse portant sur
40 recherches utilisant le Ganzfeld (les 30 déjà étudiées par Milton et
Wiseman et 10 nouvelles recherches) et montrèrent que des résultats
significatifs étaient obtenus lorsque les procédures Ganzfeld
utilisaient les paramètres standards. Ces résultats mettent
actuellement les parapsychologues dans une situation délicate. Ils
souhaiteraient étudier de nouveaux paramètres afin d’essayer de rendre
ces résultats plus reproductibles, mais les tentatives faites dans
cette perspective ont été des échecs, puisque le Ganzfeld semble ne
pouvoir mener à des résultats significatifs que si les chercheurs
utilisent les paramètres standards.
Les informations contenues dans cet article on notamment pour origine un article publié
en juillet 1999 dans le journal Science News.
source : http://www.paranormal-info.com/Recherches-sur-les-perceptions.html
Les psychologues qui étudient la télépathie se réjouirent en 1994 quand une
recherche publiée dans une revue scientifique reconnue sembla confirmer
l’existence des perceptions extra-sensorielles, également connues sous
le nom de perceptions psi. Mais une analyse ultérieure de nouvelles
recherches utilisant le même protocole laissa penser que cette
réjouissance était peut-être prématurée.
Défenseurs de l’existence du psi et sceptiques s’accordent sur le fait
que la méthode la plus rigoureuse pour étudier le psi est celle nommée
habituellement procédure Ganzfeld (champ uniforme en allemand). En
effet, le sceptique Ray Hyman et le psychologue Charles Honorton
avaient rédigé ensemble en 1986 le « communiqué commun » qui décrivait
en détail un protocole Ganzfeld rigoureux évitant tout biais potentiel.
Dans ce protocole, les chercheurs tentent de supprimer d’éventuelles perturbations sensorielles
afin de permettre l’émergence d’une communication télépathique entre deux
sujets appelés sender (agent) et receiver (percipient).
Lors d’une recherche utilisant le Ganzfeld, le receiver, qui n’est parfois pas informé
qu’il participe à une expérience de parapsychologie, décrit dans un léger état modifié de
conscience ses pensées durant 30 minutes. Dans une autre salle, le
sender, qui peut dans certains cas entendre ce que dit le receiver,
voit une cible qui peut être une vidéo ou une photo. Le sender essaie
de se concentrer pour transmettre télépathiquement la cible au
receiver. Le receiver choisit ensuite parmi quatre cibles celle qui lui
semble être la plus proche de ce qu’il a ressenti et vu pendant les 30
minutes précédentes.
En 1994, le psychologue Daryl J. Bem de l’Université de Cornell et son collègue, Charles Honorton,
de l’Université d’Edimbourg en Ecosse, décrivirent les surprenants
résultats provenant d’une série de 11 expériences Ganzfeld dirigées par
Honorton. Ils trouvèrent que les receivers choisissaient l’image qui
correspondait à celle vue par le sender plus souvent que ne le voudrait
le simple hasard.
Puis, les psychologues Julie Milton, de l’Université d’Edimbourg, et Richard Wiseman,
de l’Université d’Hertfordhsire, en Angleterre, réunirent les résultats de 30
expériences Ganzfeld en utilisant une méthode statistique appelée
méta-analyse. Dans le numéro de juillet 1999 du Psychological Bulletin,
le journal où Bem et Honorton avaient présenté leurs résultats, Milton
et Wiseman rapportèrent que leurs calculs montraient que cette analyse
statistique ne supportait pas l’existence des perceptions
extra-sensorielles.
« Cette nouvelle étude échoue à répliquer les résultats des recherches précédentes,
mais nous ne savons pas clairement pourquoi » explique Milton.
Cette méta-analyse engendra des discussions houleuses parmi les parapsychologues.
Certains argumentèrent que Milton et Wiseman avaient rassemblé de façon non
pertinente 30 recherches dont les protocoles étaient trop disparates.
Milton répondit que les tests statistiques standard montrèrent qu’il
était possible de traiter ces recherches comme un ensemble homogène.
Bem explique que « la raison pour laquelle l’effet n’est pas significatif est qu’il y a trois études
qui ramènent l’ensemble à un niveau non significatif, or il se trouve que
ces études n’utilisent pas les paramètres standards du Ganzfed ».
Suite à la publication de cette méta-analyse, neuf nouvelles recherches utilisant la procédure
Ganzfeld furent publiées. Milton fut d’accord pour dire que l’effet psi devenait
significatif si la méta-analyse prenait en compte ces nouvelles
recherches. Cependant, elle indiqua qu’une seule étude avait des
résultats particulièrement significatifs et qu’il n y avait pas un
effet que l’on retrouve clairement dans l’ensemble des recherches.
En 2001, Daryl J. Bem, John Palmer et Richard Broughton publièrent une nouvelle analyse portant sur
40 recherches utilisant le Ganzfeld (les 30 déjà étudiées par Milton et
Wiseman et 10 nouvelles recherches) et montrèrent que des résultats
significatifs étaient obtenus lorsque les procédures Ganzfeld
utilisaient les paramètres standards. Ces résultats mettent
actuellement les parapsychologues dans une situation délicate. Ils
souhaiteraient étudier de nouveaux paramètres afin d’essayer de rendre
ces résultats plus reproductibles, mais les tentatives faites dans
cette perspective ont été des échecs, puisque le Ganzfeld semble ne
pouvoir mener à des résultats significatifs que si les chercheurs
utilisent les paramètres standards.
Les informations contenues dans cet article on notamment pour origine un article publié
en juillet 1999 dans le journal Science News.
source : http://www.paranormal-info.com/Recherches-sur-les-perceptions.html
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