Si une âme errante passe dans le jardin de la veuve du comte de Cawdor, elle est sûre d’aller directement au paradis. Angelika Cawdor, initiée aux mystères de l’invisible et de la terre par les bushmen du Zimbabwe, a créé un jardin merveilleux au pied de Cawdor Castle, en Écosse. Ce château se situe près de la ville d’Inverness, dans le nord de cette terre de vent et de brume. Mais la comtesse se montre catégorique : « Il n’y a pas de fantômes dans ce jardin ! » C’est juste une question de mots. Elle ne parle pas de « fantômes » mais de « présences ».
Le château est ainsi peuplé d’êtres mystérieux qui lui tiennent compagnie dans la solitude de l’hiver, au coin de son feu. La célèbre voyante Yaguel Didier a détecté vingt-trois esprits vivant là, parmi les hommes. Elle est venue au château de Cawdor après avoir rencontré Angelika lors d’un dîner. Lady Cawdor lui racontait qu’elle sentait une présence agréable dans sa chambre, qu’elle était certaine que c’était un homme. Yaguel Didier lui a alors répondu : « Il arrive d’un côté de la pièce et disparaît de l’autre. Il vous regarde. Il a des longs cheveux bouclés et blonds. Il porte une longue veste rouge. » La médium dressait sans le savoir le portrait du premier baron de Cawdor, que l’on peut voir sur une toile, dans le salon de la propriétaire, juste en dessous de sa chambre.
Pour la comtesse de Cawdor, ces présences sont des empreintes laissées par
les émotions au fil des siècles. Elles resteraient fixées au monde des vivants grâce à la terre de bruyère, très répandue en Écosse. Cette terre aurait la particularité de conserver les traces de vie. Pourquoi pas ? La bruyère serait donc à l’origine de cette foule de fantômes qui peuple les Highlands.
LA LEGENDE DE L’ANE, CHARGE DE PIECES D’OR
Les esprits de Cawdor ne sont pas néfastes car ces murs sont destinés au bonheur. Une légende raconte qu’au XIVe siècle, le comte de Cawdor qui avait un château à 1 kilomètre de là, souhaitait se faire construire une demeure fortifiée. Dans un rêve, un esprit lui conseilla de charger son âne de pièces d’or sonnantes et trébuchantes. Là où l’animal s’arrêterait, il devrait poser la première pierre de ses fortifications. Alors, toutes les générations à venir seraient prospères. L’âne aurait fait une pause au pied de ce houx qui trône encore entre les pierres de Cawdor Castle. D’autres historiens donnent l'explication suivante : le donjon aurait été construit au-dessus de la tombe d’un saint, marquée par un houx, arbuste sacré. De fait, Cawdor est protégé et l’empreinte laissée par les ancêtres reste exempte de souffrances. « Je ressens leurs vibrations. Ils me protègent », assure Angelika en souriant. Seulement voilà, contrairement à la grande châtelaine, certaines personnes se sentent très mal à l’aise dans ces lieux. Les murs les rejettent. Un imposant trousseau de clés accroché à la ceinture, la propriétaire est persuadée que la maison choisit ses hôtes, comme si les ancêtres avaient encore leur mot à dire.
Les guides de Cawdor ne manquent pas d’histoires mystérieuses sur ce château que Shakespeare a choisi comme décor pour sa tragédie, Macbeth. La gardienne, Jean, qui travaille ici depuis des années, ne cesse d’évoquer ce jour où un esprit est venu la troubler : « En plein mois d’août, j’étais assise à l’entrée du château. Je sens derrière moi une présence si forte que je me retourne. Mais il n’y a personne. Quelques instants plus tard, mon mari vient me retrouver, terrifié. À l’entrée de la pièce où se trouve le houx, il a vu une ombre grise filer devant lui. » L’homme, qui dort parfois à Cawdor, a également été témoin d’autres manifestations étranges. Deux nuits de suite, il a été réveillé par une lumière qui se déplaçait de la porte à la fenêtre. À chaque fois, la lueur décrivait lentement le même trajet.
Le gardien et sa femme ne sont pas les seuls à croiser des présences. Dans le corridor, un souffle glacé a, un jour, transpercé la peau de Laura, la secrétaire d’Angelika. Le lendemain, au même endroit, une ombre blanche surgit devant elle. Elle ressent une fois de plus cette impression de froid et un malaise si profond qu’elle hurle. La forme blanche passe encore devant elle, comme si elle cherchait à marquer sa mémoire. Il n’est pas rare non plus que la lampe au-dessus de son bureau se balance frénétiquement alors que toutes les fenêtres et les portes sont fermées. L’esprit semble lui dire : « Ne m’oublie pas. » En souriant timidement, la jeune femme promet : « Je ne suis pas folle ! »
Même frayeur pour Jenny, la libraire. À peine est-elle embauchée à Cawdor qu’elle y croise un fantôme. Elle fumait une cigarette dans le jardin et contemplait ces hauts murs qui la fascinaient. C’est alors qu’elle a vu passer derrière une fenêtre un homme vêtu de blanc. Elle pensait que le jardinier était dans cette pièce. « Mais qu’est-ce que George fait donc là-haut ? » demande-t-elle à une collègue. Cette dernière lui a répondu qu’il était parti depuis longtemps. Il n’y avait personne dans la maison, et de surcroît, cette fenêtre n’était pas à hauteur d’homme. Étrange.
Les visiteurs ne sont pas épargnés. Une femme qui déjeune au restaurant, seule, sent la présence d’un esprit qui a mal au dos et souffre d’une paralysie à une cuisse. Cette douleur, elle la ressent dans son corps, l’espace d’un instant. Elle court narrer son aventure à Jean, la gardienne, qui l’écoute attentivement. Le lendemain, un homme, terrifié, se précipite vers cette dernière. Il relate la même expérience. Il s’agirait certainement du septième comte de Cawdor, qui boitait à cause d’une blessure à une jambe.
Clem, le vieux guide, est rompu au mystère de Cawdor. « Un visiteur est venu me trouver, blême, car il avait aperçu l’ombre blanche d’une petite fille traverser la chambre rose, raconte-t-il, mais moi, je n’ai jamais rencontré de fantômes. » Il se contente de porter au plus haut l’histoire de ces pierres qui ont su inspirer Shakespeare. Et de fait, ce superbe château écossais protégé par un pont-levis, où flotte un drapeau, semble le théâtre idéal d’une tragédie où le surnaturel impose sa loi.
Blanche de Richemont
Le château est ainsi peuplé d’êtres mystérieux qui lui tiennent compagnie dans la solitude de l’hiver, au coin de son feu. La célèbre voyante Yaguel Didier a détecté vingt-trois esprits vivant là, parmi les hommes. Elle est venue au château de Cawdor après avoir rencontré Angelika lors d’un dîner. Lady Cawdor lui racontait qu’elle sentait une présence agréable dans sa chambre, qu’elle était certaine que c’était un homme. Yaguel Didier lui a alors répondu : « Il arrive d’un côté de la pièce et disparaît de l’autre. Il vous regarde. Il a des longs cheveux bouclés et blonds. Il porte une longue veste rouge. » La médium dressait sans le savoir le portrait du premier baron de Cawdor, que l’on peut voir sur une toile, dans le salon de la propriétaire, juste en dessous de sa chambre.
Pour la comtesse de Cawdor, ces présences sont des empreintes laissées par
les émotions au fil des siècles. Elles resteraient fixées au monde des vivants grâce à la terre de bruyère, très répandue en Écosse. Cette terre aurait la particularité de conserver les traces de vie. Pourquoi pas ? La bruyère serait donc à l’origine de cette foule de fantômes qui peuple les Highlands.
LA LEGENDE DE L’ANE, CHARGE DE PIECES D’OR
Les esprits de Cawdor ne sont pas néfastes car ces murs sont destinés au bonheur. Une légende raconte qu’au XIVe siècle, le comte de Cawdor qui avait un château à 1 kilomètre de là, souhaitait se faire construire une demeure fortifiée. Dans un rêve, un esprit lui conseilla de charger son âne de pièces d’or sonnantes et trébuchantes. Là où l’animal s’arrêterait, il devrait poser la première pierre de ses fortifications. Alors, toutes les générations à venir seraient prospères. L’âne aurait fait une pause au pied de ce houx qui trône encore entre les pierres de Cawdor Castle. D’autres historiens donnent l'explication suivante : le donjon aurait été construit au-dessus de la tombe d’un saint, marquée par un houx, arbuste sacré. De fait, Cawdor est protégé et l’empreinte laissée par les ancêtres reste exempte de souffrances. « Je ressens leurs vibrations. Ils me protègent », assure Angelika en souriant. Seulement voilà, contrairement à la grande châtelaine, certaines personnes se sentent très mal à l’aise dans ces lieux. Les murs les rejettent. Un imposant trousseau de clés accroché à la ceinture, la propriétaire est persuadée que la maison choisit ses hôtes, comme si les ancêtres avaient encore leur mot à dire.
Les guides de Cawdor ne manquent pas d’histoires mystérieuses sur ce château que Shakespeare a choisi comme décor pour sa tragédie, Macbeth. La gardienne, Jean, qui travaille ici depuis des années, ne cesse d’évoquer ce jour où un esprit est venu la troubler : « En plein mois d’août, j’étais assise à l’entrée du château. Je sens derrière moi une présence si forte que je me retourne. Mais il n’y a personne. Quelques instants plus tard, mon mari vient me retrouver, terrifié. À l’entrée de la pièce où se trouve le houx, il a vu une ombre grise filer devant lui. » L’homme, qui dort parfois à Cawdor, a également été témoin d’autres manifestations étranges. Deux nuits de suite, il a été réveillé par une lumière qui se déplaçait de la porte à la fenêtre. À chaque fois, la lueur décrivait lentement le même trajet.
Le gardien et sa femme ne sont pas les seuls à croiser des présences. Dans le corridor, un souffle glacé a, un jour, transpercé la peau de Laura, la secrétaire d’Angelika. Le lendemain, au même endroit, une ombre blanche surgit devant elle. Elle ressent une fois de plus cette impression de froid et un malaise si profond qu’elle hurle. La forme blanche passe encore devant elle, comme si elle cherchait à marquer sa mémoire. Il n’est pas rare non plus que la lampe au-dessus de son bureau se balance frénétiquement alors que toutes les fenêtres et les portes sont fermées. L’esprit semble lui dire : « Ne m’oublie pas. » En souriant timidement, la jeune femme promet : « Je ne suis pas folle ! »
Même frayeur pour Jenny, la libraire. À peine est-elle embauchée à Cawdor qu’elle y croise un fantôme. Elle fumait une cigarette dans le jardin et contemplait ces hauts murs qui la fascinaient. C’est alors qu’elle a vu passer derrière une fenêtre un homme vêtu de blanc. Elle pensait que le jardinier était dans cette pièce. « Mais qu’est-ce que George fait donc là-haut ? » demande-t-elle à une collègue. Cette dernière lui a répondu qu’il était parti depuis longtemps. Il n’y avait personne dans la maison, et de surcroît, cette fenêtre n’était pas à hauteur d’homme. Étrange.
Les visiteurs ne sont pas épargnés. Une femme qui déjeune au restaurant, seule, sent la présence d’un esprit qui a mal au dos et souffre d’une paralysie à une cuisse. Cette douleur, elle la ressent dans son corps, l’espace d’un instant. Elle court narrer son aventure à Jean, la gardienne, qui l’écoute attentivement. Le lendemain, un homme, terrifié, se précipite vers cette dernière. Il relate la même expérience. Il s’agirait certainement du septième comte de Cawdor, qui boitait à cause d’une blessure à une jambe.
Clem, le vieux guide, est rompu au mystère de Cawdor. « Un visiteur est venu me trouver, blême, car il avait aperçu l’ombre blanche d’une petite fille traverser la chambre rose, raconte-t-il, mais moi, je n’ai jamais rencontré de fantômes. » Il se contente de porter au plus haut l’histoire de ces pierres qui ont su inspirer Shakespeare. Et de fait, ce superbe château écossais protégé par un pont-levis, où flotte un drapeau, semble le théâtre idéal d’une tragédie où le surnaturel impose sa loi.
Blanche de Richemont
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