Le nombre de planètes habitables pourrait être limité par des atmosphères étouffantes
Des simulations informatiques montrent que les exoplanètes situées en zone habitable peuvent conserver une atmosphère étouffante, bien trop chaude pour l’eau à l’état liquide.
Pour trouver des planètes susceptibles d’abriter la vie, les scientifiques cherchent des planètes dans les « zones habitables » autour de leurs étoiles – à bonne distance pour permettre à l’eau d’exister sous forme liquide. Et la pêche n’a jamais été aussi bonne. Pour cela nous devons remercier Kepler : en l’espace de quatre années, et la surveillance de quelque 150.000 étoiles réparties dans une petite fenêtre du ciel, le satellite a déjà débusqué plus de 3 400 candidates.
Parmi les exoplanètes actuellement référencées, beaucoup sont des super-terres : plus grosses et plus massives que la Terre. Et leur étoile, pour la plupart, est une naine rouge. Ces étoiles, plus petites et moins chaudes que le Soleil, sont beaucoup plus nombreuses que les grosses (environ 75 % de la population stellaire de la Galaxie), et il en serait de même pour les planètes. Sur le papier, nous serions alors tentés de penser que nous n’avons qu’à « piocher » dans le tas pour trouver de nouvelles traces de vie, tant les probabilités sont énormes … Sauf que les naines rouges n’ont pas bonne réputation pour l’habitabilité.
Dans une étude récemment publiée dans la revue Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, une équipe dirigée par le professeur James Owen, de l’Institute for Advanced Studies à Princeton, démontre à travers ses simulations informatiques, qu’il serait en effet difficile de trouver des terres habitables dans les zones habitables des naines rouges. La faute à la gravité.
En effet, une planète de masse équivalente à la nôtre, ou supérieure, aurait de grandes chances de conserver tout au long de son évolution, à cause de sa gravité, une atmosphère épaisse. Celle-ci peut représenter un pour cent de la masse de l’astre. En comparaison, l’atmosphère de la Terre représente seulement un millionième de sa masse. Aussi, dans ces conditions où l’effet de serre est énorme, la possibilité que de l’eau puisse demeurer à l’état liquide est nulle. La probabilité de dénicher de la vie « ailleurs » s’effondre alors.
Mais tout n’est pas perdu. Pour les chercheurs, les conditions seraient plus propices à la surface de mondes moins massifs que la Terre, comparables à Vénus ou Mars. Des mondes qui ne retiennent pas bien leur atmosphère, épaisse dans leur passé, mais usée depuis par les rayonnements X et ultraviolets. On se consolera en se disant que ces petites planètes sont sans doute beaucoup plus nombreuses que les planètes plus grosses et plus massives.
Source : Futura-sciences / ras.org.uk
http://sciencepost.fr/2016/05/nombre-de-planetes-habitables-pourrait-etre-limite-atmospheres-etouffantes/
Des simulations informatiques montrent que les exoplanètes situées en zone habitable peuvent conserver une atmosphère étouffante, bien trop chaude pour l’eau à l’état liquide.
Pour trouver des planètes susceptibles d’abriter la vie, les scientifiques cherchent des planètes dans les « zones habitables » autour de leurs étoiles – à bonne distance pour permettre à l’eau d’exister sous forme liquide. Et la pêche n’a jamais été aussi bonne. Pour cela nous devons remercier Kepler : en l’espace de quatre années, et la surveillance de quelque 150.000 étoiles réparties dans une petite fenêtre du ciel, le satellite a déjà débusqué plus de 3 400 candidates.
Parmi les exoplanètes actuellement référencées, beaucoup sont des super-terres : plus grosses et plus massives que la Terre. Et leur étoile, pour la plupart, est une naine rouge. Ces étoiles, plus petites et moins chaudes que le Soleil, sont beaucoup plus nombreuses que les grosses (environ 75 % de la population stellaire de la Galaxie), et il en serait de même pour les planètes. Sur le papier, nous serions alors tentés de penser que nous n’avons qu’à « piocher » dans le tas pour trouver de nouvelles traces de vie, tant les probabilités sont énormes … Sauf que les naines rouges n’ont pas bonne réputation pour l’habitabilité.
Dans une étude récemment publiée dans la revue Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, une équipe dirigée par le professeur James Owen, de l’Institute for Advanced Studies à Princeton, démontre à travers ses simulations informatiques, qu’il serait en effet difficile de trouver des terres habitables dans les zones habitables des naines rouges. La faute à la gravité.
En effet, une planète de masse équivalente à la nôtre, ou supérieure, aurait de grandes chances de conserver tout au long de son évolution, à cause de sa gravité, une atmosphère épaisse. Celle-ci peut représenter un pour cent de la masse de l’astre. En comparaison, l’atmosphère de la Terre représente seulement un millionième de sa masse. Aussi, dans ces conditions où l’effet de serre est énorme, la possibilité que de l’eau puisse demeurer à l’état liquide est nulle. La probabilité de dénicher de la vie « ailleurs » s’effondre alors.
Mais tout n’est pas perdu. Pour les chercheurs, les conditions seraient plus propices à la surface de mondes moins massifs que la Terre, comparables à Vénus ou Mars. Des mondes qui ne retiennent pas bien leur atmosphère, épaisse dans leur passé, mais usée depuis par les rayonnements X et ultraviolets. On se consolera en se disant que ces petites planètes sont sans doute beaucoup plus nombreuses que les planètes plus grosses et plus massives.
Source : Futura-sciences / ras.org.uk
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